Le procès de l’ancien président Hissène Habré a repris ce matin par la poursuite du témoignage de l’ancien Président de l’Assemblée nationale Tchadienne, Jean Bawoyeu Alingué, qui a été soumis au feu roulant des questions de la défense, notamment celui de Me Mounir Balal.
A sa suite, c’est un ancien membre de l’ONG pour la défense des droits de l’homme, M. Michael Dottridge qui a été appelé à la barre pour apporter des éclaircissements sur les méthodes de la fameuse DDS. Même s’il a assuré que pour certains témoignages aucune vérification n’a pu être faite, M. Dottridge a cependant noté que certaines victimes ont pu être envoyées auprès de spécialistes pour évaluer les séquelles de leur torture.
Selon lui toujours, parmi les méthodes utilisées par les bourreaux des victimes, figuraient celles des « baguettes » où des morceaux de bois étaient introduits dans la chair des victimes pour faire couler du sang de leur nez. Une autre consistait à faire boire à la victime énormément d’eau pimentée.
La méthode la plus féroce et qui cependant n’a pas été vérifiée, dira t-il, consistait à introduire une pipe dans la bouche de la victime reliée au pot d’échappement d’un véhicule, le gaz se chargeant de brûler la victime de l’intérieur.
Pour Michael Dottridge cependant, la plupart des morts répertoriés ne l’était pas sous l’effet la torture, mais plutôt de ce que l’on appelait la diète noire ou la privation de nourriture et de boisson, tout comme de soins médicaux...
A sa suite, c’est un ancien membre de l’ONG pour la défense des droits de l’homme, M. Michael Dottridge qui a été appelé à la barre pour apporter des éclaircissements sur les méthodes de la fameuse DDS. Même s’il a assuré que pour certains témoignages aucune vérification n’a pu être faite, M. Dottridge a cependant noté que certaines victimes ont pu être envoyées auprès de spécialistes pour évaluer les séquelles de leur torture.
Selon lui toujours, parmi les méthodes utilisées par les bourreaux des victimes, figuraient celles des « baguettes » où des morceaux de bois étaient introduits dans la chair des victimes pour faire couler du sang de leur nez. Une autre consistait à faire boire à la victime énormément d’eau pimentée.
La méthode la plus féroce et qui cependant n’a pas été vérifiée, dira t-il, consistait à introduire une pipe dans la bouche de la victime reliée au pot d’échappement d’un véhicule, le gaz se chargeant de brûler la victime de l’intérieur.
Pour Michael Dottridge cependant, la plupart des morts répertoriés ne l’était pas sous l’effet la torture, mais plutôt de ce que l’on appelait la diète noire ou la privation de nourriture et de boisson, tout comme de soins médicaux...
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