Le procès du chroniqueur de la Sen TV, Ameth Ndoye, et de son complice, l'agent de police Abdoulaye Sow, a pris une tournure inattendue ce matin au tribunal des flagrants délits de Dakar. La défense a soulevé une exception fondée sur une violation des droits du prévenu, exigeant l'annulation de la procédure en cours. La décision du Tribunal sur cette demande sera rendue le 7 novembre prochain.
Me Souleymane Soumaré, l'un des avocats de Ndoye, a affirmé que les droits de son client ont été bafoués, précisant que la notification de son droit à l'assistance d'un avocat n'a eu lieu qu'après sa garde à vue, alors qu'elle aurait dû être effectuée dès son interpellation. Ce point a été renforcé par son collègue, Me Amadou Sall, qui a dénoncé une procédure « totalement nulle » en raison d'un second interrogatoire mené sans l'assistance des avocats.
Du côté du Parquet, la réponse a été ferme : le procureur a requis le rejet de l'exception, affirmant que toutes les formalités avaient été respectées. Selon lui, Ameth Ndoye a été arrêté après un avis de recherche et a eu la possibilité de consulter ses avocats avant son interrogatoire. Concernant le second interrogatoire, le Parquet estime que les enquêteurs n’étaient pas tenus d’informer les avocats.
Les avocats de la défense, en revanche, ont insisté sur le fait que cette omission constitue une violation manifeste des droits de Ndoye. Ce dernier est poursuivi pour défaut de permis de conduire, blessures involontaires, faux et usage de faux, tandis que son complice est accusé de complicité.
Le Tribunal se prononcera sur la légalité de la procédure le 7 novembre, marquant une étape cruciale dans une affaire qui soulève des questions sur le respect des droits des prévenus dans le système judiciaire sénégalais. Les deux prévenus, qui contestent les faits qui leur sont reprochés, attendent avec impatience la décision du tribunal.
Karim Ndiaye
Me Souleymane Soumaré, l'un des avocats de Ndoye, a affirmé que les droits de son client ont été bafoués, précisant que la notification de son droit à l'assistance d'un avocat n'a eu lieu qu'après sa garde à vue, alors qu'elle aurait dû être effectuée dès son interpellation. Ce point a été renforcé par son collègue, Me Amadou Sall, qui a dénoncé une procédure « totalement nulle » en raison d'un second interrogatoire mené sans l'assistance des avocats.
Du côté du Parquet, la réponse a été ferme : le procureur a requis le rejet de l'exception, affirmant que toutes les formalités avaient été respectées. Selon lui, Ameth Ndoye a été arrêté après un avis de recherche et a eu la possibilité de consulter ses avocats avant son interrogatoire. Concernant le second interrogatoire, le Parquet estime que les enquêteurs n’étaient pas tenus d’informer les avocats.
Les avocats de la défense, en revanche, ont insisté sur le fait que cette omission constitue une violation manifeste des droits de Ndoye. Ce dernier est poursuivi pour défaut de permis de conduire, blessures involontaires, faux et usage de faux, tandis que son complice est accusé de complicité.
Le Tribunal se prononcera sur la légalité de la procédure le 7 novembre, marquant une étape cruciale dans une affaire qui soulève des questions sur le respect des droits des prévenus dans le système judiciaire sénégalais. Les deux prévenus, qui contestent les faits qui leur sont reprochés, attendent avec impatience la décision du tribunal.
Karim Ndiaye
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