DAKARACTU.COM Censé disparaître si le chef de l'Etat, Abdoulaye Wade, renonce à faire acte de candidature à la présidentielle de février 2012 et à toucher à la Constitution, le Mouvement des forces vives du 23 juin (M23) est parti pour continuer à exister après la réalisation de tels objectifs.
Certains de ses membres, qui sont traumatisés par le précédent Abdoulaye Wade, estiment que celui qui va le remplacer peut sombrer dans les dérives du pouvoir personnel. Pour l'en dissuader ou pour faire face, le cas échéant, il faut un organisme du type du M23. Voilà pourquoi sont de plus en plus nombreux ceux qui pensent que cette organisation doit continuer à exister pour assurer une sorte de veille démocratique, garantir l'inviolabilité de la Constitution, faire respecter le jeu démocratique...
C'est connu : beaucoup de candidats, y compris ceux de l'opposition actuelle, peuvent avoir le meilleur discours qui soit et, une fois aux commandes du pays, profiter de la position de pouvoir pour tenter de se maintenir par tous les moyens.
Les organisations de la société civile au sein du M23 font très peu confiance aux politiques avec lesquels elles partagent le mouvement. Et, sans crier gare, s'organisent pour se prémunir au cas où... L'expérience a prouvé en Afrique qu'on n'est pas la même personne selon qu'on cherche ou qu'on a accédé au pouvoir.
Le M23 veut s'ériger en sentinelle de la démocratie pour traduire en réalité le slogan "Plus jamais ça...".
Certains de ses membres, qui sont traumatisés par le précédent Abdoulaye Wade, estiment que celui qui va le remplacer peut sombrer dans les dérives du pouvoir personnel. Pour l'en dissuader ou pour faire face, le cas échéant, il faut un organisme du type du M23. Voilà pourquoi sont de plus en plus nombreux ceux qui pensent que cette organisation doit continuer à exister pour assurer une sorte de veille démocratique, garantir l'inviolabilité de la Constitution, faire respecter le jeu démocratique...
C'est connu : beaucoup de candidats, y compris ceux de l'opposition actuelle, peuvent avoir le meilleur discours qui soit et, une fois aux commandes du pays, profiter de la position de pouvoir pour tenter de se maintenir par tous les moyens.
Les organisations de la société civile au sein du M23 font très peu confiance aux politiques avec lesquels elles partagent le mouvement. Et, sans crier gare, s'organisent pour se prémunir au cas où... L'expérience a prouvé en Afrique qu'on n'est pas la même personne selon qu'on cherche ou qu'on a accédé au pouvoir.
Le M23 veut s'ériger en sentinelle de la démocratie pour traduire en réalité le slogan "Plus jamais ça...".
Autres articles
-
Laser du lundi : Macky et Aliou Sall ont fort à faire entre l’amorce de la pompe à désagréments et la fermeture des vannes (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Laser du lundi : Ebullition au Sénégal, élection en Mauritanie et dislocation en cours au Mali (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Farba Ngom et Yakham Mbaye sont les voltigeurs de tête de Macky Sall (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Laser du lundi : Pourquoi le Sénégal s’installe dans la gouvernance émaillée de heurts et teintée de haine ? (Par Babacar Justin Ndiaye)
-
Laser du lundi : Les imprudences d’Aliou Sall et les erreurs de Macky Sall sont plus dévastatrices que les bazookas de l’opposition radicale (Par Babacar Justin Ndiaye)