Le coordonnateur de l’amicale des chefs d’établissement de l’académie de Dakar s’invite à la polémique sur la question du port de la voile à l’école. Le proviseur du Lycée Fadilou Mbacké du Point-E défend la position du Premier ministre, Ousmane Sonko.
À l’en croire, « l’éducation est une compétence transférée. Les règlements intérieurs des établissements doivent être soumis à approbation de l’académie. Si un règlement intérieur dans son application revêt des discriminations, je pense que ça doit être corrigé », propose-t-il.
Moustapha Sène s’exprimait à l’occasion de la session de formation sur la comptabilité des matières des proviseurs et censeurs de l’académie de Dakar. Selon lui, le débat est tout autre. « Maintenant les autorités les connaissant, vont prendre cette question en charge. Nous ne pouvons donner notre avis éclairé pour appeler les uns et les autres pour que ça ne soit pas une source de discorde parce que le Sénégal est un pays exceptionnel à cause de ses valeurs d’unité, de paix », fait-il savoir.
D'ailleurs, il se donne comme exemple, étant un produit du privé. Il raconte : « À titre illustratif, j’ai fait l’école privée catholique. Le matin après la levée des couleurs, nous tous nous levons pour une prière et cela n’a jamais été souligné, n’a jamais été un problème ni dans la presse, ni dans la société. Les religions ont ce commun vouloir de vivre ensemble. Je pense qu’on ne doit pas politiser cette question. C’est juste une question d’équité, d’égalité de chance par rapport à tous les citoyens sénégalais qui ont le droit d’étudier et de choisir le système éducatif de leur choix », conclut-il.
À l’en croire, « l’éducation est une compétence transférée. Les règlements intérieurs des établissements doivent être soumis à approbation de l’académie. Si un règlement intérieur dans son application revêt des discriminations, je pense que ça doit être corrigé », propose-t-il.
Moustapha Sène s’exprimait à l’occasion de la session de formation sur la comptabilité des matières des proviseurs et censeurs de l’académie de Dakar. Selon lui, le débat est tout autre. « Maintenant les autorités les connaissant, vont prendre cette question en charge. Nous ne pouvons donner notre avis éclairé pour appeler les uns et les autres pour que ça ne soit pas une source de discorde parce que le Sénégal est un pays exceptionnel à cause de ses valeurs d’unité, de paix », fait-il savoir.
D'ailleurs, il se donne comme exemple, étant un produit du privé. Il raconte : « À titre illustratif, j’ai fait l’école privée catholique. Le matin après la levée des couleurs, nous tous nous levons pour une prière et cela n’a jamais été souligné, n’a jamais été un problème ni dans la presse, ni dans la société. Les religions ont ce commun vouloir de vivre ensemble. Je pense qu’on ne doit pas politiser cette question. C’est juste une question d’équité, d’égalité de chance par rapport à tous les citoyens sénégalais qui ont le droit d’étudier et de choisir le système éducatif de leur choix », conclut-il.
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