L’affaire est au cœur d’une vive polémique. Le Parlement de l'Ouganda, à l’instigation du Président Museveni, a adopté, en mai 2018, une nouvelle taxe de 0,05 dollars visant les « rumeurs » sur les réseaux sociaux comme WhatsApp, Facebook, Twitter, Skype, Viber, et même des sites de rencontre comme Tinder ou Grindr. Le nouvelle mesure est entrée en vigueur le 1er juillet 2018, informe Lepoint.fr.
« Le tollé a été immédiat, notamment de la part de dizaines de personnes opposées à cette taxe se présentant comme les « jeunes citoyens d'Ouganda ». Lors d'une conférence de presse, ils ont menacé de « mobiliser le pays » si la taxe n'était pas levée. Cette taxe est perçue comme une taxe draconienne et injuste qui « restreint les libertés civiles et les principes de taxation », rapporte notre source.
« Cette semaine, Amnesty International a appelé le gouvernement à abolir la taxe qu'elle perçoit comme une manière d'étouffer les voix dissidentes du pays sous le couvert de recherches de revenus », ajoute le journal. « Ce n'est pas aux autorités ougandaises de déterminer quelles discussions en cours sur les réseaux sociaux sont utiles. En revanche, il est de leur responsabilité de faire respecter et de favoriser l'exercice sans entrave du droit à la liberté d'expression, sur Internet comme ailleurs », écrit Joan Nyanyuki, directrice régionale d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs.
« Le tollé a été immédiat, notamment de la part de dizaines de personnes opposées à cette taxe se présentant comme les « jeunes citoyens d'Ouganda ». Lors d'une conférence de presse, ils ont menacé de « mobiliser le pays » si la taxe n'était pas levée. Cette taxe est perçue comme une taxe draconienne et injuste qui « restreint les libertés civiles et les principes de taxation », rapporte notre source.
« Cette semaine, Amnesty International a appelé le gouvernement à abolir la taxe qu'elle perçoit comme une manière d'étouffer les voix dissidentes du pays sous le couvert de recherches de revenus », ajoute le journal. « Ce n'est pas aux autorités ougandaises de déterminer quelles discussions en cours sur les réseaux sociaux sont utiles. En revanche, il est de leur responsabilité de faire respecter et de favoriser l'exercice sans entrave du droit à la liberté d'expression, sur Internet comme ailleurs », écrit Joan Nyanyuki, directrice régionale d'Amnesty International pour l'Afrique de l'Est, la Corne de l'Afrique et les Grands Lacs.
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