L'implantation d'une université d'obédience wahabbo-salafistes serait la plus haute trahison à la cohésion et à la nation sénégalaise.
En vérité à défaut d'une erreur d'appréciation ou d'opportunité de la part de l'Etat du Sénégal, aucune excuse dûment fondée ne pourra être accordée aux pouvoirs politiques qui seraient dans un schéma ou les dessous ne sont pas accessibles au commun des Sénégalais à l'exception des spécialistes de la stratégie géopolitique.
Deux hypothèses émanant respectivement de la période et de la situation politique, font planer un doute profond sur le mobile de cet acte qui n'augure rien de prometteur pour la paix sociale, la stabilité nationale et le développement en passant par cet émergence tant chantée depuis 2012.
En effet, cet acte s'inscrit dans le registre géopolitique et non de promotion de l'éducation et du savoir pour plusieurs raisons.
Sur la première hypothèse on ne peut comprendre l'opportunité de cette université du courant ultra radical et rigoriste de l'islam (leur démarche idéologique et non exégétique se fonde sur l'approche littérale au détriment de l'herméneutique, de la généralisation de toutes les dispositions en opposition au contextuel, de la confusion entre le dogme et la hikmah est et de la non prise en compte de la finalité de l'esprit du Coran) qui n'est que pan arabisme basé sur le dogme pour occulter tout sens de responsabilité indiqué dans la hikmah qui doit le pondérer comme le souligne Allah SWT. Or ce dogme ne fait que le cinquième du Coran et une partie des deux dispositions qui fondent le sens de la révélation. "Kitaaba wal hikma" réunis font allusion à la Révélation. En réduisant l'islam au dogme, les wahabbo-salafistes sont dans une pure restriction de la religion au rites et aux cultes omettant les autres dimensions sociales et culturelles. C'est pourquoi, il n'y a aucune diversité et pluralité culturel et seul le socle panarabisme se déploie. Tout caractère universaliste est rejeté, aucun homme de science non arabe ne compte chez eux, encore moins les négro-africains. Leur ultra rigorisme qualifie toute différence d'approche cultuelle ou rituelle d'hérésie et les maîtres penseurs africains Soufis qui sont dans la véritable exégèse à l'instar de El Hadj Omar Tall, Mame Limamou Laye, Cheikh Ahmadou Bamba, d'Elhadj Malick Sy, de Cheikh Al Islam Ibrahima Niass... sont considérés comme leurs principaux ennemis qu'ils insultent jusque là à travers des tracts, et maintenant avec l'imminente opportunité d'obtenir, grâce à cette université, un cadre officiel et légal pour mieux les attaquer et les médire comme l'a fait leur figure de proue Ahmad Lo qui a fait dire à Cheikh Ahmed Tidiane des propos infondés pour plaire à leur maître d'Arabie Saoudite.
Comment peut on importer le salafisme au moment où l'État a fait un effort d'inclusion considérable qui a permis aux bacheliers arabes d'être reconnus et de trouver un cadre de formation islamique et professionnels qui leur facilite l'insertion et leur prémunit de l'endoctrinement des universités islamiques arabes où on leur refusait tout débouché professionnel autre que la théologie. Comment peut on prendre pareil acte à une période où l'Arabie wahabbo-salafistes entame un revirement spectaculaire en autorisant aux femmes de conduire et en autorisant la célébration du Mawlud un Nabi ou Gamou considéré jusque là comme bidà (blâmable pour certains et pour d'autre péché). On emprisonné les imams radicaux pour en terminer avec l'ultra radicalisation et on exporte cela au Sénégal sans que l'Etat ne bronche et ne pipe mot.
Comment peut on autoriser une université à des personne dans la principale cible demeure les musulmans qu'ils aiment leurs actes de shirk.
Comment peut poser un acte hautement stratégique au moment où toutes les régions dotées de ressources sont déstabilisées pour faciliter le pillage, à l'instar de la Lybie, de la Syrie, et du Mali, du Nigeria et du Niger tout près du Sénégal ?
Sur la seconde hypothèse, veut-on déstabiliser le Sénégal en en faisant une base arrière du jihad islamique en Afrique de l'Ouest?
L'Etat s'est il trompé ou a t-il subit des pressions de la part de l'Arabie Saoudite car le principal promoteur a fait l'annonce là-bas devant ses maîtres ou a-t-il subi gelées des multinationales nationales dans le schéma de leur modus operandi qu'on leur connait à chaque fois qu'il ya enjeu.
Dans un contexte de contrôle et de traque des financements du terrorisme ( l'Etat a commencé à contrôler systématiquement les financements exterieurs de mosquées et écoles) la brèche d'un flux incontrôlable s'annonce par cet université, en plus de voir immigrer les penseurs radicaux arabes au Sénégal.
En définitive, le Sénégal de la cohabitation interconfessionnelle pacifique légendaire va être déstructuré par ceux qui ne pensent qu'ils sont les seuls à détenir la vérité et qui pensent qu'il faut absolument combattre les mauvais musulmans du Sénégal comme le confirme les djihadistes sénégalais en Lybie et ensuite s'en prendre aux non musulmans, considérant que ces mauvais musulmans seront un frein face aux chrétiens et juifs dans leur stratégie.
L'Etat doit absolument se ressaisir face à cette vision unilatéraliste et obscurantiste avant qu'il ne soit trop tard.
DR ALIOUNE DIONE
Spécialiste du développement
Et ingénieur en formation
En vérité à défaut d'une erreur d'appréciation ou d'opportunité de la part de l'Etat du Sénégal, aucune excuse dûment fondée ne pourra être accordée aux pouvoirs politiques qui seraient dans un schéma ou les dessous ne sont pas accessibles au commun des Sénégalais à l'exception des spécialistes de la stratégie géopolitique.
Deux hypothèses émanant respectivement de la période et de la situation politique, font planer un doute profond sur le mobile de cet acte qui n'augure rien de prometteur pour la paix sociale, la stabilité nationale et le développement en passant par cet émergence tant chantée depuis 2012.
En effet, cet acte s'inscrit dans le registre géopolitique et non de promotion de l'éducation et du savoir pour plusieurs raisons.
Sur la première hypothèse on ne peut comprendre l'opportunité de cette université du courant ultra radical et rigoriste de l'islam (leur démarche idéologique et non exégétique se fonde sur l'approche littérale au détriment de l'herméneutique, de la généralisation de toutes les dispositions en opposition au contextuel, de la confusion entre le dogme et la hikmah est et de la non prise en compte de la finalité de l'esprit du Coran) qui n'est que pan arabisme basé sur le dogme pour occulter tout sens de responsabilité indiqué dans la hikmah qui doit le pondérer comme le souligne Allah SWT. Or ce dogme ne fait que le cinquième du Coran et une partie des deux dispositions qui fondent le sens de la révélation. "Kitaaba wal hikma" réunis font allusion à la Révélation. En réduisant l'islam au dogme, les wahabbo-salafistes sont dans une pure restriction de la religion au rites et aux cultes omettant les autres dimensions sociales et culturelles. C'est pourquoi, il n'y a aucune diversité et pluralité culturel et seul le socle panarabisme se déploie. Tout caractère universaliste est rejeté, aucun homme de science non arabe ne compte chez eux, encore moins les négro-africains. Leur ultra rigorisme qualifie toute différence d'approche cultuelle ou rituelle d'hérésie et les maîtres penseurs africains Soufis qui sont dans la véritable exégèse à l'instar de El Hadj Omar Tall, Mame Limamou Laye, Cheikh Ahmadou Bamba, d'Elhadj Malick Sy, de Cheikh Al Islam Ibrahima Niass... sont considérés comme leurs principaux ennemis qu'ils insultent jusque là à travers des tracts, et maintenant avec l'imminente opportunité d'obtenir, grâce à cette université, un cadre officiel et légal pour mieux les attaquer et les médire comme l'a fait leur figure de proue Ahmad Lo qui a fait dire à Cheikh Ahmed Tidiane des propos infondés pour plaire à leur maître d'Arabie Saoudite.
Comment peut on importer le salafisme au moment où l'État a fait un effort d'inclusion considérable qui a permis aux bacheliers arabes d'être reconnus et de trouver un cadre de formation islamique et professionnels qui leur facilite l'insertion et leur prémunit de l'endoctrinement des universités islamiques arabes où on leur refusait tout débouché professionnel autre que la théologie. Comment peut on prendre pareil acte à une période où l'Arabie wahabbo-salafistes entame un revirement spectaculaire en autorisant aux femmes de conduire et en autorisant la célébration du Mawlud un Nabi ou Gamou considéré jusque là comme bidà (blâmable pour certains et pour d'autre péché). On emprisonné les imams radicaux pour en terminer avec l'ultra radicalisation et on exporte cela au Sénégal sans que l'Etat ne bronche et ne pipe mot.
Comment peut on autoriser une université à des personne dans la principale cible demeure les musulmans qu'ils aiment leurs actes de shirk.
Comment peut poser un acte hautement stratégique au moment où toutes les régions dotées de ressources sont déstabilisées pour faciliter le pillage, à l'instar de la Lybie, de la Syrie, et du Mali, du Nigeria et du Niger tout près du Sénégal ?
Sur la seconde hypothèse, veut-on déstabiliser le Sénégal en en faisant une base arrière du jihad islamique en Afrique de l'Ouest?
L'Etat s'est il trompé ou a t-il subit des pressions de la part de l'Arabie Saoudite car le principal promoteur a fait l'annonce là-bas devant ses maîtres ou a-t-il subi gelées des multinationales nationales dans le schéma de leur modus operandi qu'on leur connait à chaque fois qu'il ya enjeu.
Dans un contexte de contrôle et de traque des financements du terrorisme ( l'Etat a commencé à contrôler systématiquement les financements exterieurs de mosquées et écoles) la brèche d'un flux incontrôlable s'annonce par cet université, en plus de voir immigrer les penseurs radicaux arabes au Sénégal.
En définitive, le Sénégal de la cohabitation interconfessionnelle pacifique légendaire va être déstructuré par ceux qui ne pensent qu'ils sont les seuls à détenir la vérité et qui pensent qu'il faut absolument combattre les mauvais musulmans du Sénégal comme le confirme les djihadistes sénégalais en Lybie et ensuite s'en prendre aux non musulmans, considérant que ces mauvais musulmans seront un frein face aux chrétiens et juifs dans leur stratégie.
L'Etat doit absolument se ressaisir face à cette vision unilatéraliste et obscurantiste avant qu'il ne soit trop tard.
DR ALIOUNE DIONE
Spécialiste du développement
Et ingénieur en formation
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