Le coronavirus n’a pas été le seul mal de l’année 2020. La reprise de la route de l'Atlantique avec son lot de morts a été aussi un épisode douloureux pour beaucoup de familles sénégalaises. À bord d’embarcations de fortune, beaucoup de sénégalais ont tenté de gagner les Îles Canaries. Une traversée de près de 2.000 kilomètres et très risquée qui n’a donné aucune chance de survie à des centaines parmi eux.
Au large de Mbour, l’explosion d’une pirogue a fait au moins 150 morts, selon l’OIM. Partie de Mbour le 23 octobre, cette pirogue transportait 200 personnes. La même semaine, beaucoup d’incidents en lien avec la migration irrégulière ont été enregistrés. Parfois avec des pertes en vie humaine. L’Ong Alarm Phone avait quantifié le nombre de victimes sénégalaises à 480. Ce qui à l’époque avait provoqué l’ire de l’opinion publique nationale sénégalaise. Mais si l’on n’y prend garde, la même hécatombe risque de se produire à nouveau. Les départs ont repris de façon timide après une accalmie de quelques mois dans laquelle l’hiver a joué un grand rôle.
Selon Helena Maleno Garzon qui défend les droits des migrants, entre le 21 et le 23 août dernier, deux pirogues en provenance du Sénégal sont respectivement arrivées à El Hierro et à Gomera, aux Îles Canaries. La première avait à son bord 117 passagers dont 3 femmes alors que la seconde transportait 104 candidats. Si ces deux pirogues ont pu atteindre les îles espagnoles, une autre qui est partie début août de Laayoune (Sahara Occidental) a connu un sort moins enviable. Elle a terminé son voyage au large de Nouadhibou avec 10 survivants alors qu’au départ, ils étaient 54 migrants à embarquer. Sur les 10 rescapés dont deux sénégalais, les 3 rendront l’âme à leur arrivée à Nouadhibou. Pour le moment, cela ne préoccupe pas grand monde, mais le phénomène risque d’aller crescendo.
Pour l’atténuer, l’Espagne compte sur les accords avec les pays dits de départ. Des accords qui lui permettent de pouvoir rapatrier les migrants. Mais avec le Sénégal, la mayonnaise n’a pas pris, malgré la visite du ministre des Affaires étrangères en novembre 2020 suivie de celle du Président du gouvernement, Pedro Sanchez en avril 2021.
À la place des déportations qui étaient prévues en février puis en mars avant d’être annulées pour des raisons liées au coronavirus et aux événements de mars, le Sénégal a choisi une autre approche moins radicale : la migration circulaire.
Le président Macky Sall avait annoncé la mise en place d’une Task Force pour une sélection efficace et efficiente des candidats à cette forme de migration qui privilégie les départs saisonniers. Dans la sélection, le chef de l’État avait assuré que les migrants de retour seraient privilégiés. Depuis lors, les choses ne semblent pas avoir bougé. En tout cas, ça en a l’air...
Au large de Mbour, l’explosion d’une pirogue a fait au moins 150 morts, selon l’OIM. Partie de Mbour le 23 octobre, cette pirogue transportait 200 personnes. La même semaine, beaucoup d’incidents en lien avec la migration irrégulière ont été enregistrés. Parfois avec des pertes en vie humaine. L’Ong Alarm Phone avait quantifié le nombre de victimes sénégalaises à 480. Ce qui à l’époque avait provoqué l’ire de l’opinion publique nationale sénégalaise. Mais si l’on n’y prend garde, la même hécatombe risque de se produire à nouveau. Les départs ont repris de façon timide après une accalmie de quelques mois dans laquelle l’hiver a joué un grand rôle.
Selon Helena Maleno Garzon qui défend les droits des migrants, entre le 21 et le 23 août dernier, deux pirogues en provenance du Sénégal sont respectivement arrivées à El Hierro et à Gomera, aux Îles Canaries. La première avait à son bord 117 passagers dont 3 femmes alors que la seconde transportait 104 candidats. Si ces deux pirogues ont pu atteindre les îles espagnoles, une autre qui est partie début août de Laayoune (Sahara Occidental) a connu un sort moins enviable. Elle a terminé son voyage au large de Nouadhibou avec 10 survivants alors qu’au départ, ils étaient 54 migrants à embarquer. Sur les 10 rescapés dont deux sénégalais, les 3 rendront l’âme à leur arrivée à Nouadhibou. Pour le moment, cela ne préoccupe pas grand monde, mais le phénomène risque d’aller crescendo.
Pour l’atténuer, l’Espagne compte sur les accords avec les pays dits de départ. Des accords qui lui permettent de pouvoir rapatrier les migrants. Mais avec le Sénégal, la mayonnaise n’a pas pris, malgré la visite du ministre des Affaires étrangères en novembre 2020 suivie de celle du Président du gouvernement, Pedro Sanchez en avril 2021.
À la place des déportations qui étaient prévues en février puis en mars avant d’être annulées pour des raisons liées au coronavirus et aux événements de mars, le Sénégal a choisi une autre approche moins radicale : la migration circulaire.
Le président Macky Sall avait annoncé la mise en place d’une Task Force pour une sélection efficace et efficiente des candidats à cette forme de migration qui privilégie les départs saisonniers. Dans la sélection, le chef de l’État avait assuré que les migrants de retour seraient privilégiés. Depuis lors, les choses ne semblent pas avoir bougé. En tout cas, ça en a l’air...
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