Le Sénégal a réalisé des avancées notables en matière de protection de l'enfance, mais, comme le souligne Ibrahima Giroux, il reste encore beaucoup à faire, notamment sur le plan opérationnel. Selon lui, la protection de l'enfance repose sur plusieurs piliers, parmi lesquels l'aspect institutionnel occupe une place importante. Le pays est bien outillé en terme de politiques et de textes législatifs, avec des documents comme l'Agenda national de la protection de l'enfance qui ont été validés. Ce cadre juridique a permis de mettre en place un maillage institutionnel solide, où des dispositifs de protection existent non seulement au niveau national, mais aussi à des niveaux plus locaux : départementaux, arrondissements, quartiers, et villages.
Cependant, Giroux met en lumière une faiblesse fondamentale : la prévention reste insuffisamment développée. Le système de protection de l’enfance au Sénégal a davantage privilégié la prise en charge après les problèmes, plutôt que de se concentrer sur les actions en amont pour éviter que ces problèmes n’émergent. Il appelle ainsi à un changement d’approche, en se concentrant sur ce qu'il appelle le "SOFT", c'est-à-dire l'esprit du dispositif. L’essentiel manque encore : l'engagement collectif autour de la prévention.
Pour corriger cette lacune, Giroux propose de développer des programmes d'éducation parentale à l'échelle nationale. L'idée serait de former les acteurs communautaires, les radios et les télévisions pour diffuser des émissions spécifiquement dédiées à l'éducation parentale. Ces programmes viseraient à former les parents sur des compétences spécifiques, adaptées aux réalités sénégalaises, et à sensibiliser les familles sur leur rôle fondamental dans l'éducation des enfants, avant même qu'ils n'entrent à l'école.
En résumé, bien que le Sénégal ait une structure législative et institutionnelle solide en matière de protection de l'enfance, l'accent doit maintenant être mis sur la prévention et l'éducation parentale. Si l'État parvient à faire de la famille et de l'éducation à la maison un levier central de la protection des enfants, le système pourra devenir à la fois plus efficace et moins coûteux, répondant ainsi mieux aux besoins réels des enfants sénégalais.
Pour corriger cette lacune, Giroux propose de développer des programmes d'éducation parentale à l'échelle nationale. L'idée serait de former les acteurs communautaires, les radios et les télévisions pour diffuser des émissions spécifiquement dédiées à l'éducation parentale. Ces programmes viseraient à former les parents sur des compétences spécifiques, adaptées aux réalités sénégalaises, et à sensibiliser les familles sur leur rôle fondamental dans l'éducation des enfants, avant même qu'ils n'entrent à l'école.
En résumé, bien que le Sénégal ait une structure législative et institutionnelle solide en matière de protection de l'enfance, l'accent doit maintenant être mis sur la prévention et l'éducation parentale. Si l'État parvient à faire de la famille et de l'éducation à la maison un levier central de la protection des enfants, le système pourra devenir à la fois plus efficace et moins coûteux, répondant ainsi mieux aux besoins réels des enfants sénégalais.
Autres articles
-
Commune de Mérina-Dakhar: Le maire El Hadj Mamour Syll sollicite l'affectation d'un ICP et d'une sage-femme au niveau du poste de santé de Nguéoul Loto
-
Législatives au Tchad: parti au pouvoir remporte la majorité des sièges
-
Pouponnière Keur Yeurmandé de Ndella Madior : « l’espérance vie des enfants condamnée à cinq ans » les révélations choquantes d’un spécialiste
-
KOLDA : Sanoussy Diakité (AMFIT / Diomaye-président) sédimente la DPG d’Ousmane Sonko et relève 9 domaines…
-
Législatives au Tchad: parti au pouvoir remporte la majorité des sièges