Des manifestants ont protesté lundi à Kaédi, dans le sud de la Mauritanie, pour le troisième jour consécutif contre un recensement en cours depuis mai qu'ils jugent discriminatoire et pour réclamer la libération de protestataires arrêtés, selon des sources concordantes.
Les échauffourées entre policiers et manifestants ont fait plusieurs blessés dans les deux camps depuis samedi, selon des sources hospitalières qui n'étaient pas en mesure de préciser leur nombre.
La manifestation de lundi, qui est partie des anciens quartiers vers le centre-ville, visait à exiger la libération des manifestants arrêtés, 27 au total, depuis samedi, à déclaré à l'AFP un porte-parole des protestataires, Dia Gando, contacté depuis Nouakchott.
Selon lui, les manifestants répondant à l'appel du mouvement Touche pas à ma nationalité ont brûlé des pneus sur la chaussée, mais la manifestation est demeurée pacifique.
En revanche, celle de la veille avait été réprimée par les forces de l'ordre et les manifestants ont réagi en incendiant des véhicules de la police, a-t-il indiqué.
Les manifestations ont été confirmées par des source administratives et des témoins selon lequel le calme était revenu dans l'après-midi dans la ville sous contrôle des forces de l'ordre.
Conséquences des troubles: le marché est fermé depuis trois jours, ce qui a provoqué des ruptures dans l'approvisionnement, selon les mêmes sources.
Un source administrative a évoqué une tentative lancée par les autorités pour ramener le calme par les voies pacifiques, en sécurisant les centres névralgiques de la ville et en négociant l'apaisement avec les dirigeants du mouvement +Touche pas à ma nationalité+.
Une première réunion a rassemblé dimanche soir à Nouakchott le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ould Beilil, et des dirigeants du mouvement. Une autre rencontre était prévue lundi pour tenter de rapprocher les positions, d'après la même source administrative.
Samedi, les manifestations à Kaédi ont été marquées par des actes de violences, avec le saccage d'édifices publics et de commerces.
Les protestataires réclament l'arrêt du recensement, jugé raciste et discriminatoire.
La Mauritanie a une population multiethnique d'environ trois millions de personnes, dont des Maures blancs et noirs et des Noirs de plusieurs ethnies originaires d'Afrique subsaharienne.
Le pays est en train de remanier le système d'identification de ses citoyens après avoir promulgué un nouveau Code civil en décembre 2010. Les Mauritaniens noirs font état de questions provocatrices quand ils s'enregistrent et craignent des motivations racistes.
Les échauffourées entre policiers et manifestants ont fait plusieurs blessés dans les deux camps depuis samedi, selon des sources hospitalières qui n'étaient pas en mesure de préciser leur nombre.
La manifestation de lundi, qui est partie des anciens quartiers vers le centre-ville, visait à exiger la libération des manifestants arrêtés, 27 au total, depuis samedi, à déclaré à l'AFP un porte-parole des protestataires, Dia Gando, contacté depuis Nouakchott.
Selon lui, les manifestants répondant à l'appel du mouvement Touche pas à ma nationalité ont brûlé des pneus sur la chaussée, mais la manifestation est demeurée pacifique.
En revanche, celle de la veille avait été réprimée par les forces de l'ordre et les manifestants ont réagi en incendiant des véhicules de la police, a-t-il indiqué.
Les manifestations ont été confirmées par des source administratives et des témoins selon lequel le calme était revenu dans l'après-midi dans la ville sous contrôle des forces de l'ordre.
Conséquences des troubles: le marché est fermé depuis trois jours, ce qui a provoqué des ruptures dans l'approvisionnement, selon les mêmes sources.
Un source administrative a évoqué une tentative lancée par les autorités pour ramener le calme par les voies pacifiques, en sécurisant les centres névralgiques de la ville et en négociant l'apaisement avec les dirigeants du mouvement +Touche pas à ma nationalité+.
Une première réunion a rassemblé dimanche soir à Nouakchott le ministre de l'Intérieur, Mohamed Ould Beilil, et des dirigeants du mouvement. Une autre rencontre était prévue lundi pour tenter de rapprocher les positions, d'après la même source administrative.
Samedi, les manifestations à Kaédi ont été marquées par des actes de violences, avec le saccage d'édifices publics et de commerces.
Les protestataires réclament l'arrêt du recensement, jugé raciste et discriminatoire.
La Mauritanie a une population multiethnique d'environ trois millions de personnes, dont des Maures blancs et noirs et des Noirs de plusieurs ethnies originaires d'Afrique subsaharienne.
Le pays est en train de remanier le système d'identification de ses citoyens après avoir promulgué un nouveau Code civil en décembre 2010. Les Mauritaniens noirs font état de questions provocatrices quand ils s'enregistrent et craignent des motivations racistes.
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