Le 3 juillet 2023, une date qui aura certainement marqué l’histoire politique du Sénégal, mais également, qui sera gravé dans la mémoire de l’actuel chef de l’État, Macky Sall, en prenant la décision de ne peut briguer un troisième mandat. Entre contexte politique et enjeux électoraux, le président de la République a considéré que cette décision à prendre sera déterminante sur la situation socio-politique du Sénégal. Mais dans cet entretien avec Rfi et France 24, le président de la République revient les contours de ce choix sur sa « candidature » tant débattue dans l’espace politique depuis 2019.
« Juridiquement, il n’y a pas de débat là dessus. Avant ma réélection en 2019, j’avais écrit un ouvrage dans lequel j’avais promis que si j’étais réélu, j’allais me limiter à ces deux mandats. Alors, le code d’honneur m’imposait de respecter ce choix surtout qu’il y a une fausse polémique qui a été entretenue. On m’a prêté de intentions et peint le Sénégal et sa démocratie en noir. Donc après avoir réfléchi à tout ça, j’ai apprécié et estimé que je suis dans mes responsabilités et que la meilleure démarche, était de ne pas faire ce second quinquennat qui est de droit, mais si cela risque de faire des dégâts en vie humaines ou gâcher cette légendaire démocratie du Sénégal » a confié le chef de l’État aux confrères de France 24 et Rfi depuis New York en marge de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Mais le président Macky Sall tient à préciser à ses interviewers que les morts qui ont été enregistrés au Sénégal durant certaines manifestations, n’ont rien à voir avec la question du mandat. « Il n’y a jamais eu de manifestations contre le 3e mandat. Il ne faut pas qu’on mélange les choses. Ces morts ont été la conséquence des appels à l’insurrection suite à des problèmes politico/judiciaires », a t-il martelé.
« Juridiquement, il n’y a pas de débat là dessus. Avant ma réélection en 2019, j’avais écrit un ouvrage dans lequel j’avais promis que si j’étais réélu, j’allais me limiter à ces deux mandats. Alors, le code d’honneur m’imposait de respecter ce choix surtout qu’il y a une fausse polémique qui a été entretenue. On m’a prêté de intentions et peint le Sénégal et sa démocratie en noir. Donc après avoir réfléchi à tout ça, j’ai apprécié et estimé que je suis dans mes responsabilités et que la meilleure démarche, était de ne pas faire ce second quinquennat qui est de droit, mais si cela risque de faire des dégâts en vie humaines ou gâcher cette légendaire démocratie du Sénégal » a confié le chef de l’État aux confrères de France 24 et Rfi depuis New York en marge de la 78e session de l’Assemblée générale des Nations-Unies.
Mais le président Macky Sall tient à préciser à ses interviewers que les morts qui ont été enregistrés au Sénégal durant certaines manifestations, n’ont rien à voir avec la question du mandat. « Il n’y a jamais eu de manifestations contre le 3e mandat. Il ne faut pas qu’on mélange les choses. Ces morts ont été la conséquence des appels à l’insurrection suite à des problèmes politico/judiciaires », a t-il martelé.
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