Deux questions ont été posées sur le choix du Président Macky Sall de soutenir la candidature de Bathily mais aussi sur la demande du Maroc de retrouver l’UA qui pourrait poser un problème au candidat.
Pour répondre à la première, le Président Macky Sall déclare : « D’abord, je voudrais vous rassurer, Abdoulaye Bathily n’est pas dans mon camp politique, il n’est pas dans mon parti. Mais je considère que c’est un panafricaniste, un intellectuel de haut niveau, un historien qui connait parfaitement l’histoire des peuples d’Afrique, particulièrement d’ailleurs dans la zone Afrique australe, Afrique de l’Est. Et il a un parcours tout à fait élogieux de militant politique, d’homme d’Etat, ministre, député. Il a été également représentant du secrétaire général des Nations Unies, à la fois au Mali et en Afrique centrale. Donc c’est quelqu’un qui a le profil de l’emploi.
C’est pourquoi, le Sénégal l’a présenté, la CEDEAO a endossé cette candidature qui lui donne déjà une chance pour pouvoir passer. Mais la seule CEDEAO ne suffit pas puisqu’il faut 36 voix alors que la CEDEAO est constituée de quinze pays. Il va falloir aller chercher les autres voix ailleurs et nous y travaillons de façon soutenue. Maintenant, nous attendrons le vote du mois de janvier pour savoir la suite. »
Pour ce qui est du retour du Maroc dans l’UA qui pourrait affaiblir le soutien de la République arabe sahraouie démocratique à Bathily, Macky Sall se veut clair : « D’abord, il faudrait faire la dichotomie entre la candidature d’Abdoulaye Bathily et la question du Maroc, cela n’a rien à voir. Le Maroc est un pays ami du Sénégal, ça c’est un fait. La candidature du Sénégal est la candidature du Sénégal. Seuls ceux qui veulent combattre cette candidature veulent créer l’amalgame, cela n’a rien à voir. Et puis le président de la commission, qu’est-ce qu’il peut faire sur cette question ? Ce sont les Etats qui décident, ce n’est pas le président de la commission, il n’a aucun pouvoir de décision sur cette question. Donc on ne peut pas créer un amalgame sur la candidature du professeur Bathily et la position même de son pays ou la question du Sahara, qui est une question complexe sur laquelle, je l’espère, l’Afrique travaillera avec lucidité pour une solution durable.»
Pour répondre à la première, le Président Macky Sall déclare : « D’abord, je voudrais vous rassurer, Abdoulaye Bathily n’est pas dans mon camp politique, il n’est pas dans mon parti. Mais je considère que c’est un panafricaniste, un intellectuel de haut niveau, un historien qui connait parfaitement l’histoire des peuples d’Afrique, particulièrement d’ailleurs dans la zone Afrique australe, Afrique de l’Est. Et il a un parcours tout à fait élogieux de militant politique, d’homme d’Etat, ministre, député. Il a été également représentant du secrétaire général des Nations Unies, à la fois au Mali et en Afrique centrale. Donc c’est quelqu’un qui a le profil de l’emploi.
C’est pourquoi, le Sénégal l’a présenté, la CEDEAO a endossé cette candidature qui lui donne déjà une chance pour pouvoir passer. Mais la seule CEDEAO ne suffit pas puisqu’il faut 36 voix alors que la CEDEAO est constituée de quinze pays. Il va falloir aller chercher les autres voix ailleurs et nous y travaillons de façon soutenue. Maintenant, nous attendrons le vote du mois de janvier pour savoir la suite. »
Pour ce qui est du retour du Maroc dans l’UA qui pourrait affaiblir le soutien de la République arabe sahraouie démocratique à Bathily, Macky Sall se veut clair : « D’abord, il faudrait faire la dichotomie entre la candidature d’Abdoulaye Bathily et la question du Maroc, cela n’a rien à voir. Le Maroc est un pays ami du Sénégal, ça c’est un fait. La candidature du Sénégal est la candidature du Sénégal. Seuls ceux qui veulent combattre cette candidature veulent créer l’amalgame, cela n’a rien à voir. Et puis le président de la commission, qu’est-ce qu’il peut faire sur cette question ? Ce sont les Etats qui décident, ce n’est pas le président de la commission, il n’a aucun pouvoir de décision sur cette question. Donc on ne peut pas créer un amalgame sur la candidature du professeur Bathily et la position même de son pays ou la question du Sahara, qui est une question complexe sur laquelle, je l’espère, l’Afrique travaillera avec lucidité pour une solution durable.»
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