Le procureur général près de la Cour d’appel de Dakar a affirmé aujourd'hui que ses propos rapportés par certains médias au sujet de la libération immédiate de Khalifa Sall "ont été déformés". "Le serment que nous avons prêté fait que nous avons souvent la tâche très difficile. Alors que certains ont la prétention d’appeler la presse, notre obligation nous l’interdit. C’est ainsi que nous supportons les supputations, les injures et tout ce qu’il y a de faux dans les déclarations qui nous sont prêtées", a rappelé le magistrat Lansana Diaby.
Le représentant du parquet général a assuré n'avoir jamais tiré des conclusions de l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao. "Ce qui est grave, c’est de me faire dire ce que je n’ai jamais dit. Quand je parle, je ne m’adresse pas à la rue, ni au charlatan encore moins aux journalistes. Je parle de droit. Donc, je m’adresse aux professionnels. C’est également aussi grave quand un avocat reprend de façon fallacieuse des propos qui me sont prêtés. Les avocats qui étaient dans la salle savent que je n’ai jamais demandé la libération de Khalifa Sall. J’exige que mes réquisitions, qui sont dans le plumitif, figurent dans votre jugement. J’ai dit et je répète, l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao a condamné l’État du Sénégal qui doit respecter ladite condamnation. C’est malheureux de dire que j’ai retourné ma veste", regrette le procureur général Lansana Diaby.
Le représentant du parquet général a assuré n'avoir jamais tiré des conclusions de l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao. "Ce qui est grave, c’est de me faire dire ce que je n’ai jamais dit. Quand je parle, je ne m’adresse pas à la rue, ni au charlatan encore moins aux journalistes. Je parle de droit. Donc, je m’adresse aux professionnels. C’est également aussi grave quand un avocat reprend de façon fallacieuse des propos qui me sont prêtés. Les avocats qui étaient dans la salle savent que je n’ai jamais demandé la libération de Khalifa Sall. J’exige que mes réquisitions, qui sont dans le plumitif, figurent dans votre jugement. J’ai dit et je répète, l’arrêt de la Cour de justice de la Cedeao a condamné l’État du Sénégal qui doit respecter ladite condamnation. C’est malheureux de dire que j’ai retourné ma veste", regrette le procureur général Lansana Diaby.
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