Anis Amri est l’homme le plus recherché d’Europe. Citoyen tunisien de 24 ans, il pourrait bien être l’auteur de l’attentat au camion du lundi 19 décembre dans un marché de Noël de Berlin, en Allemagne. Un carnage dans lequel 12 personnes ont perdu la vie.
Mardi 20 décembre, l’Etat islamique a revendiqué l’attaque via son agence de propagande, Amaq. L’auteur de la tuerie y est présenté comme un « soldat » qui a répondu aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition internationale.
Cela dit, l’attaque n’est pas sans rappeler celle du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais, à Nice. Au volant d’un gros porteur de 19 tonnes, Mouhamed Lahouaij Bouhlel écrase mortellement 84 personnes et en blesse plus de 200 avant d’être tué par la police.
Visiblement, c’est un mode opératoire affectionné par l’Ei d’autant que les attaques à main armée deviennent de moins en moins faciles. Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 22 mars à Bruxelles, l’Europe a renforcé son dispositif de sécurité rendant plus difficile la tache aux terroristes. En attestent les attentats qui ont été déjoués sur le sol français et le démantèlement de cellules dormantes. Néanmoins, les djihadistes sont connus pour leur capacité d’adaptation.
Al Qaïda sur la Péninsule arabique (Aqpa) a théorisé l’attaque à la voiture en premier. En septembre 2014, sa revue anglaise « Inspire » demande à ses adeptes d’utiliser un gros véhicule pour occasionner le maximum de dégâts.
S’inspirant sans doute des recommandations d’Aqpa, l’Ei les reprend à son compte et conseille ses partisans de renverser les « kufars » (mécréants) avec une voiture à défaut de les étrangler, de les tuer à coups de couteau ou de les jeter du haut d’une falaise.
Plus récemment, le numéro 03 du magazine polyglotte de l’Etat islamique, Rumiyah consacrait une page entière à cette méthode du fait de son « efficacité ». « Les véhicules sont comme les couteaux car très faciles à acquérir. Mais à la différence des couteaux, les véhicules n’éveillent pas de soupçon », développe la revue djihadiste qui donne ensuite des instructions sur le modèle de voiture à utiliser pour faire un maximum de victimes parmi les « kuffars ».
Le Tunisien à l’origine du carnage de Berlin a volé le camion-bélier à un chauffeur polonais non sans le tuer. Quant à son compatriote qui a commis le massacre de Nice cinq mois auparavant, il a loué le gros porteur à bord duquel il a ensanglanté la Promenade des Anglais.
Il est bien évident qu’après ces deux attentats au bilan très lourd (96 victimes), l’Europe sera plus regardante sur les conditions d’acquisition d’un camion. Et peut être donnera aux conducteurs triés sur le volet les moyens de se défendre en cas d’attaque. Mais les mouvances djihadistes semblent avoir une longueur d’avance sur leurs ennemis.
Mardi 20 décembre, l’Etat islamique a revendiqué l’attaque via son agence de propagande, Amaq. L’auteur de la tuerie y est présenté comme un « soldat » qui a répondu aux appels à cibler les ressortissants des pays de la coalition internationale.
Cela dit, l’attaque n’est pas sans rappeler celle du 14 juillet 2016 sur la Promenade des Anglais, à Nice. Au volant d’un gros porteur de 19 tonnes, Mouhamed Lahouaij Bouhlel écrase mortellement 84 personnes et en blesse plus de 200 avant d’être tué par la police.
Visiblement, c’est un mode opératoire affectionné par l’Ei d’autant que les attaques à main armée deviennent de moins en moins faciles. Après les attentats du 13 novembre 2015 à Paris et du 22 mars à Bruxelles, l’Europe a renforcé son dispositif de sécurité rendant plus difficile la tache aux terroristes. En attestent les attentats qui ont été déjoués sur le sol français et le démantèlement de cellules dormantes. Néanmoins, les djihadistes sont connus pour leur capacité d’adaptation.
Al Qaïda sur la Péninsule arabique (Aqpa) a théorisé l’attaque à la voiture en premier. En septembre 2014, sa revue anglaise « Inspire » demande à ses adeptes d’utiliser un gros véhicule pour occasionner le maximum de dégâts.
S’inspirant sans doute des recommandations d’Aqpa, l’Ei les reprend à son compte et conseille ses partisans de renverser les « kufars » (mécréants) avec une voiture à défaut de les étrangler, de les tuer à coups de couteau ou de les jeter du haut d’une falaise.
Plus récemment, le numéro 03 du magazine polyglotte de l’Etat islamique, Rumiyah consacrait une page entière à cette méthode du fait de son « efficacité ». « Les véhicules sont comme les couteaux car très faciles à acquérir. Mais à la différence des couteaux, les véhicules n’éveillent pas de soupçon », développe la revue djihadiste qui donne ensuite des instructions sur le modèle de voiture à utiliser pour faire un maximum de victimes parmi les « kuffars ».
Le Tunisien à l’origine du carnage de Berlin a volé le camion-bélier à un chauffeur polonais non sans le tuer. Quant à son compatriote qui a commis le massacre de Nice cinq mois auparavant, il a loué le gros porteur à bord duquel il a ensanglanté la Promenade des Anglais.
Il est bien évident qu’après ces deux attentats au bilan très lourd (96 victimes), l’Europe sera plus regardante sur les conditions d’acquisition d’un camion. Et peut être donnera aux conducteurs triés sur le volet les moyens de se défendre en cas d’attaque. Mais les mouvances djihadistes semblent avoir une longueur d’avance sur leurs ennemis.
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