DAKARACTU.COM Porté sur les fonds baptismaux au lendemain du soulèvement populaire du 23 juin qui a imposé au pouvoir d'Abdoulaye Wade le retrait d'un projet de modification constitutionnelle, le Mouvement des forces vives du 23 juin (M23) s'essoufle et semble avoir fait son temps. Regroupement hétéroclite d'organisations qui n'avaient de commun que d'avoir contribué à la victoire historique de ce jour, le M23 a toujours souffert d'un problème de cohérence et d'un manque de souplesse. Cette structure lourde regroupant des partis politiques, des associations de la société civile, des syndicats, des mouvements de jeunes... n'a jamais pu trouver une stratégie efficace et un processus décisionnel efficient.
Chacun y venant avec ses calculs propres, les slogans du mouvement ont été peu à peu occultés. S'ils ne sont pas devenus totalement obsolètes. Le cri de ralliement "Touche pas à ma Constitution", par exemple, est d'autant plus dépassé que l'heure n'est plus à une révision de la loi fondamentale. Le pouvoir d'Abdoulaye Wade y a renoncé. Mieux, le Sénégal est à cinq mois de la présidentielle. Or, dans un délai de six mois précédant une élection, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) interdit toute révision d'une quelconque loi touchant au processus électoral. L'autre revendication du M23, le retrait par Wade de sa candidature, est d'autant moins mobilisatrice que tous attendent la décision du Conseil constitutionnel pour aviser. Et plus l'élection va approcher, plus les états-major politiques vont se désengager du M23 pour se consacrer à la préparation du scrutin.
Chacun y venant avec ses calculs propres, les slogans du mouvement ont été peu à peu occultés. S'ils ne sont pas devenus totalement obsolètes. Le cri de ralliement "Touche pas à ma Constitution", par exemple, est d'autant plus dépassé que l'heure n'est plus à une révision de la loi fondamentale. Le pouvoir d'Abdoulaye Wade y a renoncé. Mieux, le Sénégal est à cinq mois de la présidentielle. Or, dans un délai de six mois précédant une élection, la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (Cedeao) interdit toute révision d'une quelconque loi touchant au processus électoral. L'autre revendication du M23, le retrait par Wade de sa candidature, est d'autant moins mobilisatrice que tous attendent la décision du Conseil constitutionnel pour aviser. Et plus l'élection va approcher, plus les états-major politiques vont se désengager du M23 pour se consacrer à la préparation du scrutin.
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