Comme un train sur un passage à niveau peut en cacher un autre, le démocrate Ibrahim Boubacar Keita, vétéran de l’échiquier politique du Mali, masque parfaitement le dragon Ibrahim Boubacar Keita, nouveau locataire du palais de Koulouba – par ailleurs – réputé être un homme de parole dont les propos sont justement ponctués de nombreux : « In Challah, je le ferai ». Et il l’a fait. En républicain trempé et en homme d’Etat sans états d’âme, il a décapité Kati, acculé et coincé Sanogo. Et de quelle manière ?
Au bras de fer à ciel ouvert, avec son lot de bombes et de bruits, le Président IBK a préféré les harcèlements souterrains et les frappes silencieuses…et ciblées. Le déclenchement et l’aboutissement de l’opération « SANYA » (contraction des mots nettoyage et propreté en bambara) en font foi. Tout comme la cheville ouvrière de celle-ci, en l’occurrence le ministre de la Défense, Soumeyla Boubèye Maïga, reste un réel gage de succès. Puisqu’un expert de son acabit ne tâtonne pas ; notamment en terrain connu. Sans aucune surprise, on constate que les barbouzes douées ont dominé les bidasses agités de Kati.
« Kati ne fait pas peur au Mali. Et surtout pas à Koulouba » avait dit IBK, depuis Paris où il bouclait une tournée diplomatique passablement perturbée par un accès de fièvre au camp Soundiata, siège de la 3ème région militaire. Cette phrase laconique a eu valeur de lettre de mission pour celui qui, au sein du gouvernement malien, est apte à comprendre à demi-mot son Président, dans un domaine aussi réservé que les affaires militaires en général, et sur l’équation délicate de Kati, en particulier. Il s’agit, bien sûr de Soumeyla Boubèye Maiga que les diplomates et les initiés surnomment le « Béria de Bamako ». Allusion à Lavrenti Béria, inamovible et redouté directeur du KGB sous Staline, en URSS.
Journaliste formé au CESTI de Dakar, ce natif de Gao (capitale du Nord-Mali et ville natale de Mme IBK) était, au début des années 90, dans la locomotive de la démocratie qui a culbuté le Général Moussa Traoré. Directeur du cabinet d’Alpha Oumar Konaré, puis directeur général de la Sécurité d’Etat (les services spéciaux) Boubèye a donné toute la mesure de son savoir-faire, dans un contexte où il a fallu purger l’armée de tous les affidés de Moussa Traoré. Et forger un commandement acquis au système démocratique. Les résultats obtenus lui vaudront, plus tard, une audience nationale non étrangère à sa longue carrière ministérielle sous tous les régimes. Au point de faire de lui, un Talleyrand malien : hier, ministre des Affaires Etrangères de ATT ; aujourd’hui, ministre de la Défense de IBK.
C’est donc un manipulateur hors-pair qui a supervisé l’opération « SANYA ». En lieu et place d’un déploiement impressionnant de troupes et de moyens, il a orchestré une machination qui a consisté à provoquer des étincelles entre les clans de Kati. Jeu d’autant plus facile que la pluie de barrettes et d’étoiles tombées de façon non orthodoxe (les ultimes nominations à la pelle du Président intérimaire Dioncounda Traoré) dans la garnison, a engendré d’énormes frustrations. Sur lesquelles le virtuose Boubèye a surfé avec aisance. En les exacerbant savamment.
La vieille recette du « diviser pour régner » a fonctionné à plein régime. D’emblée, IBK et Boubèye ont récupéré le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, en le maintenant à son poste de ministre de l’Administration du Territoire, avec en prime, deux étoiles de Général de Brigade. Le coup est d’autant plus sale et dur que Moussa Sinko Coulibaly (brillant saint-cyrien ou cyrard) est un natif de Ségou comme Sanogo pour qui, il rédigeait les discours. Chez les officiers subalternes, Boubèye aurait téléguidé (récompenses en perspective) le lieutenant Christophe Dembélé qui a largement contribué au ciblage et à l’élimination de ses anciens compagnons du coup d’Etat du 22 mars 2011.
Bref, l’ancien directeur des services de renseignement et actuel ministre de la Défense a réveillé et mis en branle ses réseaux dormants dans toute l’armée. Y compris chez les putschistes de Kati. L’intox, les menaces, les promesses et l’entrée en action des tueurs à gages (les quatre leviers concomitamment actionnés) ont débouché sur des assassinats aussi mystérieux que nombreux. Un travail de professionnels surgis des sombres bas-fonds de l’Etat, et rompus à l‘exécution des basses besognes.
Ainsi, le Colonel Youssouf Traoré est porté disparu. Le Lieutenant Dramane Sissoko, chef des gardes du corps de Sanogo, a été attiré dans un guet-apens puis liquidé. Son corps sera déposé nuitamment à la morgue de l’hôpital, de Kati. Le soldat Lansiné Keita alias « rougeaud » (un albinos) a été tué, enterré à la sauvette avant d’être exhumé par des villageois qui ont suivi, à distance, le manège. Un puits d’un verger de Kati serait rempli de cadavres de soldats. On comprend alors pourquoi le capitaine Konaré (à ne pas confondre avec le Colonel d’aviation Mamadou Lamine Konaré, fils de l’ancien Président Alpha Oumar Konaré) est allé spontanément se placer sous la protection de la gendarmerie, afin d’échapper à la tuerie souterraine et planifiée.
L’embrouillamini sanglant est tel que les observateurs se demandent : qui tue qui à Bamako ? Car, au-delà du bras de fer entre barbouzes et bidasses, il y a les pêcheurs en eaux troubles qui troublent sans arrêt…les eaux. Il s’y ajoute que dans l’univers des services secrets, les vérités mentent ; tandis que les mensonges avouent. En revanche, il est évident les éliminations en cascade confortent les intérêts de l’Etat démocratiquement restauré au mois de juillet dernier.
En tout état de cause, au moment où IBK mangeait son succulent et copieux maffé à Dakar, l’opération « SANYA » avait atteint ses objectifs clairs et obscurs. Clairement, Kati est allé (contraint) à Canossa. De façon masquée et tragique, Kati a été concassé. Le bastion de l‘armée dans l‘armée a été enseveli avec certains de ses ténors. Le point d’orgue de « SANYA » étant l‘isolement vertigineux du Général Amadou Aya Sanogo. Et son audition en cours. Autrement dit, l’ex-homme fort de Kati est dans l’antichambre d’une arrestation. Sans le moindre remous dans une armée malienne où Sanogo fait figure de Général d’opérette, particulièrement honni après le traitement cruel qu’il avait réservé aux contre-putschistes vaincus (les Bérets rouges) du Régiment de Commandos-Parachutistes de Djicoroni.
Mais le concassage de Kati ne suffit visiblement pas. Il faut également « dessouker », comme on dit en créole haïtien. Pour arracher les souches, la reprise en main s’est étendue à la Sécurité d’Etat, à la tète de laquelle le Capitaine Sanogo avait installé son fidèle ami, le Colonel Sidy Alassane Touré, un natif du cercle de Niafunké, ville natale du candidat malheureux Soumaïla Cissé. Proximité inquiétante et suffisante pour que Boubèye Maiga le dégage de la direction des services secrets, désormais coiffés par le Colonel Moussa Diawara qui, jusqu’à sa nomination intervenue le 19 octobre, était le chef d’Etat-major de la Garde nationale. Pour la petite histoire, le Colonel Diawara a fait un stage à l’Ecole d’Application de l’Infanterie de Thiès.
Aujourd’hui, Kati est normalisé. La chaine de commandement est totalement rétablie par le ministère de la Défense. IBK y a nommé le Colonel Harouna Samaké. Dans la foulée de l’opération « SANYA », c’est le renouvellement de la hiérarchie militaire qui est en gestation. L’armée malienne et…mexicaine (80 Généraux sous les deux mandats d’ATT) commence à changer de physionomie. Le credo du Président IBK est clair : être – au-delà des diplômes – un baroudeur et un républicain. L’influence tchadienne (le culte du combat) est passée par là.
Ce n’est donc pas surprenant que les Colonels Didier Dacko et Aj Gamou – plus présents sur la ligne de front que dans les bureaux de Bamako – aient reçu récemment leurs étoiles de Généraux par décret présidentiel. Même confiance à l’endroit du patron de la Gendarmerie malienne, le Colonel Diamou Keita (un métis de mère allemande) qui garde son commandement, en récompense de l‘attitude loyale et disciplinée que ce corps a affichée durant la tumultueuse Transition.
C’est bien l’heure de la liquidation des vestiges du coup d’Etat de Sanogo. C’est aussi le temps de manœuvres tous azimuts, dans le droit fil de ce que le Président légitime doit faire, c’est-à-dire libérer le Nord du Mali des mains des djihadistes ; et libérer l’enclave de Kati des mains des soudards. A l’ouest, l’opération « SANYA » est couronnée de succès. Au Nord, l’opération SERVAL a plus dispersé que décimé les islamistes d’Aqmi et du Mujao. L’avenir du Mali se présente toujours en pointillé. Notamment au regard de l’agenda brumeux de la France, vis-à-vis de Kidal, qui ulcère IBK.
L’autre illustration des pratiques brumeuses de la France renvoie au choix des ambassadeurs en poste à Bamako, depuis 2010. D’abord, son Excellence Christian Rouyer, un ancien de la place Beauvau (siège du ministère de l’Intérieur). Ensuite, l’actuel titulaire du poste, son Excellence Gilles Huberson réputé proche des services. Jadis, la publicité d’une célèbre marque de chaussures claironnait : « Pas un pas sans Bata ». On pourrait la parodier, en s’exclamant : « Pas un pas sans butter contre une barbouze à Bamako ».
Au bras de fer à ciel ouvert, avec son lot de bombes et de bruits, le Président IBK a préféré les harcèlements souterrains et les frappes silencieuses…et ciblées. Le déclenchement et l’aboutissement de l’opération « SANYA » (contraction des mots nettoyage et propreté en bambara) en font foi. Tout comme la cheville ouvrière de celle-ci, en l’occurrence le ministre de la Défense, Soumeyla Boubèye Maïga, reste un réel gage de succès. Puisqu’un expert de son acabit ne tâtonne pas ; notamment en terrain connu. Sans aucune surprise, on constate que les barbouzes douées ont dominé les bidasses agités de Kati.
« Kati ne fait pas peur au Mali. Et surtout pas à Koulouba » avait dit IBK, depuis Paris où il bouclait une tournée diplomatique passablement perturbée par un accès de fièvre au camp Soundiata, siège de la 3ème région militaire. Cette phrase laconique a eu valeur de lettre de mission pour celui qui, au sein du gouvernement malien, est apte à comprendre à demi-mot son Président, dans un domaine aussi réservé que les affaires militaires en général, et sur l’équation délicate de Kati, en particulier. Il s’agit, bien sûr de Soumeyla Boubèye Maiga que les diplomates et les initiés surnomment le « Béria de Bamako ». Allusion à Lavrenti Béria, inamovible et redouté directeur du KGB sous Staline, en URSS.
Journaliste formé au CESTI de Dakar, ce natif de Gao (capitale du Nord-Mali et ville natale de Mme IBK) était, au début des années 90, dans la locomotive de la démocratie qui a culbuté le Général Moussa Traoré. Directeur du cabinet d’Alpha Oumar Konaré, puis directeur général de la Sécurité d’Etat (les services spéciaux) Boubèye a donné toute la mesure de son savoir-faire, dans un contexte où il a fallu purger l’armée de tous les affidés de Moussa Traoré. Et forger un commandement acquis au système démocratique. Les résultats obtenus lui vaudront, plus tard, une audience nationale non étrangère à sa longue carrière ministérielle sous tous les régimes. Au point de faire de lui, un Talleyrand malien : hier, ministre des Affaires Etrangères de ATT ; aujourd’hui, ministre de la Défense de IBK.
C’est donc un manipulateur hors-pair qui a supervisé l’opération « SANYA ». En lieu et place d’un déploiement impressionnant de troupes et de moyens, il a orchestré une machination qui a consisté à provoquer des étincelles entre les clans de Kati. Jeu d’autant plus facile que la pluie de barrettes et d’étoiles tombées de façon non orthodoxe (les ultimes nominations à la pelle du Président intérimaire Dioncounda Traoré) dans la garnison, a engendré d’énormes frustrations. Sur lesquelles le virtuose Boubèye a surfé avec aisance. En les exacerbant savamment.
La vieille recette du « diviser pour régner » a fonctionné à plein régime. D’emblée, IBK et Boubèye ont récupéré le Colonel Moussa Sinko Coulibaly, en le maintenant à son poste de ministre de l’Administration du Territoire, avec en prime, deux étoiles de Général de Brigade. Le coup est d’autant plus sale et dur que Moussa Sinko Coulibaly (brillant saint-cyrien ou cyrard) est un natif de Ségou comme Sanogo pour qui, il rédigeait les discours. Chez les officiers subalternes, Boubèye aurait téléguidé (récompenses en perspective) le lieutenant Christophe Dembélé qui a largement contribué au ciblage et à l’élimination de ses anciens compagnons du coup d’Etat du 22 mars 2011.
Bref, l’ancien directeur des services de renseignement et actuel ministre de la Défense a réveillé et mis en branle ses réseaux dormants dans toute l’armée. Y compris chez les putschistes de Kati. L’intox, les menaces, les promesses et l’entrée en action des tueurs à gages (les quatre leviers concomitamment actionnés) ont débouché sur des assassinats aussi mystérieux que nombreux. Un travail de professionnels surgis des sombres bas-fonds de l’Etat, et rompus à l‘exécution des basses besognes.
Ainsi, le Colonel Youssouf Traoré est porté disparu. Le Lieutenant Dramane Sissoko, chef des gardes du corps de Sanogo, a été attiré dans un guet-apens puis liquidé. Son corps sera déposé nuitamment à la morgue de l’hôpital, de Kati. Le soldat Lansiné Keita alias « rougeaud » (un albinos) a été tué, enterré à la sauvette avant d’être exhumé par des villageois qui ont suivi, à distance, le manège. Un puits d’un verger de Kati serait rempli de cadavres de soldats. On comprend alors pourquoi le capitaine Konaré (à ne pas confondre avec le Colonel d’aviation Mamadou Lamine Konaré, fils de l’ancien Président Alpha Oumar Konaré) est allé spontanément se placer sous la protection de la gendarmerie, afin d’échapper à la tuerie souterraine et planifiée.
L’embrouillamini sanglant est tel que les observateurs se demandent : qui tue qui à Bamako ? Car, au-delà du bras de fer entre barbouzes et bidasses, il y a les pêcheurs en eaux troubles qui troublent sans arrêt…les eaux. Il s’y ajoute que dans l’univers des services secrets, les vérités mentent ; tandis que les mensonges avouent. En revanche, il est évident les éliminations en cascade confortent les intérêts de l’Etat démocratiquement restauré au mois de juillet dernier.
En tout état de cause, au moment où IBK mangeait son succulent et copieux maffé à Dakar, l’opération « SANYA » avait atteint ses objectifs clairs et obscurs. Clairement, Kati est allé (contraint) à Canossa. De façon masquée et tragique, Kati a été concassé. Le bastion de l‘armée dans l‘armée a été enseveli avec certains de ses ténors. Le point d’orgue de « SANYA » étant l‘isolement vertigineux du Général Amadou Aya Sanogo. Et son audition en cours. Autrement dit, l’ex-homme fort de Kati est dans l’antichambre d’une arrestation. Sans le moindre remous dans une armée malienne où Sanogo fait figure de Général d’opérette, particulièrement honni après le traitement cruel qu’il avait réservé aux contre-putschistes vaincus (les Bérets rouges) du Régiment de Commandos-Parachutistes de Djicoroni.
Mais le concassage de Kati ne suffit visiblement pas. Il faut également « dessouker », comme on dit en créole haïtien. Pour arracher les souches, la reprise en main s’est étendue à la Sécurité d’Etat, à la tète de laquelle le Capitaine Sanogo avait installé son fidèle ami, le Colonel Sidy Alassane Touré, un natif du cercle de Niafunké, ville natale du candidat malheureux Soumaïla Cissé. Proximité inquiétante et suffisante pour que Boubèye Maiga le dégage de la direction des services secrets, désormais coiffés par le Colonel Moussa Diawara qui, jusqu’à sa nomination intervenue le 19 octobre, était le chef d’Etat-major de la Garde nationale. Pour la petite histoire, le Colonel Diawara a fait un stage à l’Ecole d’Application de l’Infanterie de Thiès.
Aujourd’hui, Kati est normalisé. La chaine de commandement est totalement rétablie par le ministère de la Défense. IBK y a nommé le Colonel Harouna Samaké. Dans la foulée de l’opération « SANYA », c’est le renouvellement de la hiérarchie militaire qui est en gestation. L’armée malienne et…mexicaine (80 Généraux sous les deux mandats d’ATT) commence à changer de physionomie. Le credo du Président IBK est clair : être – au-delà des diplômes – un baroudeur et un républicain. L’influence tchadienne (le culte du combat) est passée par là.
Ce n’est donc pas surprenant que les Colonels Didier Dacko et Aj Gamou – plus présents sur la ligne de front que dans les bureaux de Bamako – aient reçu récemment leurs étoiles de Généraux par décret présidentiel. Même confiance à l’endroit du patron de la Gendarmerie malienne, le Colonel Diamou Keita (un métis de mère allemande) qui garde son commandement, en récompense de l‘attitude loyale et disciplinée que ce corps a affichée durant la tumultueuse Transition.
C’est bien l’heure de la liquidation des vestiges du coup d’Etat de Sanogo. C’est aussi le temps de manœuvres tous azimuts, dans le droit fil de ce que le Président légitime doit faire, c’est-à-dire libérer le Nord du Mali des mains des djihadistes ; et libérer l’enclave de Kati des mains des soudards. A l’ouest, l’opération « SANYA » est couronnée de succès. Au Nord, l’opération SERVAL a plus dispersé que décimé les islamistes d’Aqmi et du Mujao. L’avenir du Mali se présente toujours en pointillé. Notamment au regard de l’agenda brumeux de la France, vis-à-vis de Kidal, qui ulcère IBK.
L’autre illustration des pratiques brumeuses de la France renvoie au choix des ambassadeurs en poste à Bamako, depuis 2010. D’abord, son Excellence Christian Rouyer, un ancien de la place Beauvau (siège du ministère de l’Intérieur). Ensuite, l’actuel titulaire du poste, son Excellence Gilles Huberson réputé proche des services. Jadis, la publicité d’une célèbre marque de chaussures claironnait : « Pas un pas sans Bata ». On pourrait la parodier, en s’exclamant : « Pas un pas sans butter contre une barbouze à Bamako ».
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