Des organisations de la société civile du Burkina Faso ont réclamé vendredi le maintien des élections présidentielle et législatives à la date du 11 octobre prochain et la libération du Premier ministre Isaac Zida et de deux autres membres du gouvernement burkinabè.
"Nous voulons le maintien de la date des élections prévues le 11 octobre 2015", a déclaré Safiétou Zongo Lopez, porte-parole de la Coordination des organisations de la société civile.
Elle s’entretenait avec des journalistes, vendredi soir, à Ouagadougou, à la sortie d’une audience avec le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO, et son homologue béninois Thomas Yayi Boni, facilitateur du dialogue politique burkinabè pour l’organisation régionale.
Les deux chefs d’Etat ont entamé vendredi le dialogue avec les militaires arrivés au pouvoir jeudi au Burkina Faso.
Ils ont échangé séparément avec des responsables politiques et de la société civile burkinabè, dont Jean Hubert Bazié, le président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et justice (LDJ), et Monseigneur Paul Ouédraogo, évêque de Bobo-Dioulasso et président de la Commission nationale de réconciliation du Burkina Faso.
"Qu’on arrête de tirer sur nos frères et soeurs"
La Coordination des organisations de la société civile exige aussi la libération des autorités arrêtées par des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui ont renversé le gouvernement de transition.
"Nous avons d’abord demandé [à Macky Sall et à Thomas Yayi Boni] la libération des otages, à savoir le Premier ministre et deux autres membres du gouvernement, mais aussi la fin de la surveillance exercée sur le président de la transition (Michel Kafando), qui se trouve à son domicile, sans être libre de ses mouvements", a dit Safiétou Zongo Lopez.
"Nous avons aussi demandé qu’on arrête de tirer sur (…) nos frères et sœurs, dans la rue", a-t-elle ajouté, faisant allusion aux tirs à l’origine de la mort d’une personne au moins, à la suite du coup d’Etat.
La Coordination des organisations de la société civile réclame aussi le rétablissement des institutions dissoutes par les militaires, à savoir le gouvernement et le Parlement intérimaire. "Nous avons demandé le rétablissement de l’autorité de la transition. Que le Premier ministre, le président de la transition et les ministres reprennent leurs fonctions."
"Nous leur (M. Sall et Boni, Ndlr) avons dit que nous ne reconnaissons pas le pouvoir de Gilbert Diendéré", a soutenu Mme Lopez.
"Nous voulons le maintien de la date des élections prévues le 11 octobre 2015", a déclaré Safiétou Zongo Lopez, porte-parole de la Coordination des organisations de la société civile.
Elle s’entretenait avec des journalistes, vendredi soir, à Ouagadougou, à la sortie d’une audience avec le chef de l’Etat sénégalais Macky Sall, président en exercice de la CEDEAO, et son homologue béninois Thomas Yayi Boni, facilitateur du dialogue politique burkinabè pour l’organisation régionale.
Les deux chefs d’Etat ont entamé vendredi le dialogue avec les militaires arrivés au pouvoir jeudi au Burkina Faso.
Ils ont échangé séparément avec des responsables politiques et de la société civile burkinabè, dont Jean Hubert Bazié, le président du groupe parlementaire Liberté, démocratie et justice (LDJ), et Monseigneur Paul Ouédraogo, évêque de Bobo-Dioulasso et président de la Commission nationale de réconciliation du Burkina Faso.
"Qu’on arrête de tirer sur nos frères et soeurs"
La Coordination des organisations de la société civile exige aussi la libération des autorités arrêtées par des éléments du Régiment de sécurité présidentielle (RSP), qui ont renversé le gouvernement de transition.
"Nous avons d’abord demandé [à Macky Sall et à Thomas Yayi Boni] la libération des otages, à savoir le Premier ministre et deux autres membres du gouvernement, mais aussi la fin de la surveillance exercée sur le président de la transition (Michel Kafando), qui se trouve à son domicile, sans être libre de ses mouvements", a dit Safiétou Zongo Lopez.
"Nous avons aussi demandé qu’on arrête de tirer sur (…) nos frères et sœurs, dans la rue", a-t-elle ajouté, faisant allusion aux tirs à l’origine de la mort d’une personne au moins, à la suite du coup d’Etat.
La Coordination des organisations de la société civile réclame aussi le rétablissement des institutions dissoutes par les militaires, à savoir le gouvernement et le Parlement intérimaire. "Nous avons demandé le rétablissement de l’autorité de la transition. Que le Premier ministre, le président de la transition et les ministres reprennent leurs fonctions."
"Nous leur (M. Sall et Boni, Ndlr) avons dit que nous ne reconnaissons pas le pouvoir de Gilbert Diendéré", a soutenu Mme Lopez.
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