DAKARACTU.COM Si la promesse de rétablir une dstribution correcte d'électricité à partir de ce mois de septembre a été retirée, la nouvelle échéance d'octobre qui a été avancée risque de se révéler irréaliste.
En cause, un spectre de déficit de fuel qui pèse sur la Société nationale de distribution de l'énergie électrique (Senelec). La Société africaine de raffinage (Sar) qui lui fournit ce jus indispensable à la production de l'énergie menace de couper court à ses livraisons faute d'avoir été payée.
Dakaractu a appris que la Sar a écrit à la Senelec pour la mettre en demeure de lui rembourser une somme de 18 milliards de francs cfa qu'elle lui doit au titre de livraisons passées. L'intercession de Karim Wade, fils du président et ministre d'Etat chargé de l'Energie, n'aurait rien changé à l'intransigeance de la Sar. Celle-ci veut être payée pour pouvoir payer à son tour ses fournisseurs qui commencent à s'impatienter. Et qui risquent d'arraisonner un des navires qui transporte le combustible livré à la Senelec. Celle-ci a-t-elle les capacités de remboursement de la dette ? Rien n'est moins sûr, vu l'état de sa trésorerie déficitaire de centaines de millions par jour. Et l'argent injecté dans le secteur est davantage destiné à moderniser l'outil de production et de distribution d'électricité. Le Plan Takkal veut d'abord ramener le courant avant d'apurer des passifs. Que se passera-t-il si la Sar met à exécution sa menace ? Peut-on s'attendre à de nouvelles émeutes plus graves que celles du 27 juin dernier ?
En cause, un spectre de déficit de fuel qui pèse sur la Société nationale de distribution de l'énergie électrique (Senelec). La Société africaine de raffinage (Sar) qui lui fournit ce jus indispensable à la production de l'énergie menace de couper court à ses livraisons faute d'avoir été payée.
Dakaractu a appris que la Sar a écrit à la Senelec pour la mettre en demeure de lui rembourser une somme de 18 milliards de francs cfa qu'elle lui doit au titre de livraisons passées. L'intercession de Karim Wade, fils du président et ministre d'Etat chargé de l'Energie, n'aurait rien changé à l'intransigeance de la Sar. Celle-ci veut être payée pour pouvoir payer à son tour ses fournisseurs qui commencent à s'impatienter. Et qui risquent d'arraisonner un des navires qui transporte le combustible livré à la Senelec. Celle-ci a-t-elle les capacités de remboursement de la dette ? Rien n'est moins sûr, vu l'état de sa trésorerie déficitaire de centaines de millions par jour. Et l'argent injecté dans le secteur est davantage destiné à moderniser l'outil de production et de distribution d'électricité. Le Plan Takkal veut d'abord ramener le courant avant d'apurer des passifs. Que se passera-t-il si la Sar met à exécution sa menace ? Peut-on s'attendre à de nouvelles émeutes plus graves que celles du 27 juin dernier ?
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