Le Collectif pour la Défense des Intérêts de Boukhou (Diass, Thiès) persiste et signe dans sa lutte contre le lotissement irrégulier de 55 ha. La population est toujours sur le pied de guerre. En effet, depuis le mois de juillet dernier, les habitants de ce département de Mbour avaient marqué leur désaccord à la volonté du maire de Diass « d’octroyer illégalement 55 ha à un promoteur immobilier du nom de Mamadou Clédor Fall qui est un repris de justice pour avoir été condamné en 2014 concernant une affaire d’escroquerie foncière, falsification et usage de faux documents ».
Selon le communiqué du Collectif, tout laisse croire à un deal. « Les deux délibérations de la mairie, approuvées par le Sous-préfet avec le même numéro et des contenus différents, laissent penser à un faux en écriture publique authentique par le procédé de falsification qui est une entorse à la loi. Dans le procès-verbal de la Commission Régionale d’urbanisme, le Président de la Commission d’urbanisme parle de ‘’Projet de lotissement et d’extension d’un terrain à usage d’habitation à Boukhou dans la commune de Diass’’ alors que la délibération No 4/CD en date du 12 aout 2015 ‘’autorise le Maire à procéder au lotissement et à la restructuration de Boukhou et Packy », lit-on dans le texte.
Il est également prévu « des réserves d’équipement » alors que le 1er adjoint au maire, Cheikh Tidiane Diouf a parlé de ‘’Cité émergente’’, laissant croire à un projet immobilier ». « Le président de la Commission d’urbanisme de la mairie, Mamadou Diouf, affirme qu’il s’agit d’un Partenariat Public Privé PPP (sans appel d’offres !). Le Maire Aliou Samb Ciss refuse de montrer le PV de la délibération à la population et aux conseillers à leur demande », mentionne le communiqué.
Qui poursuit que la mise en vente des terrains à 14000 FCfa le m2, « ce qui est un détournement d’objectifs et constitue une violation flagrante de l’article 83 du code de l’urbanisme qui stipule que : ‘’aucune publicité, sous quelque forme que ce soit, ne peut être entreprise, aucune promesse de vente ou de location ne peut être consentie avant l’arrêté d’autorisation prévue par la réglementation en matière de lotissement‘’».
« Tous ces éléments laissent penser à un deal entre les autorités administratives et locales pour s’enrichir illicitement sur le dos des populations à travers ce projet immobilier fictif ». Cependant, la population de Boukhou est déterminée à aller jusqu’au bout de cette affaire en s’attachant les services d’un avocat. Après avoir été sommées d’arrêter les travaux de terrassement du site au mois d’août, les autorités municipales, par la voix du président de la Commission d’urbanisme, Mamadou Diouf, ont annoncé sa reprise imminente sur le site.
De plus, s’étonne-t-on, l’édile Aliou Samb Ciss « essaye d’amadouer la population par la construction de deux salles de classe sur le site litigieux. Et pourtant, le besoin d’une seconde école à Boukhou a été relevé et le site de construction déterminée depuis plus d’un an. Aucune action pour la réalisation de cette école n’a été effectuée par la mairie. Mais actuellement, pour légitimer leurs actions, le maire et ses collaborateurs tentent d’imposer, sans concertation avec la population, une école à quelques mètres de la route nationale (RN1) et, de surcroit, sur une montagne ; ce qui représente un danger pour les enfants.
Ainsi, pour la sécurité de nos enfants, nous demandons l’arrêt immédiat des travaux. Les autorités académiques et administratives ont été saisies et la population a décidé de ne pas envoyer les enfants à cette école. »
Selon le communiqué du Collectif, tout laisse croire à un deal. « Les deux délibérations de la mairie, approuvées par le Sous-préfet avec le même numéro et des contenus différents, laissent penser à un faux en écriture publique authentique par le procédé de falsification qui est une entorse à la loi. Dans le procès-verbal de la Commission Régionale d’urbanisme, le Président de la Commission d’urbanisme parle de ‘’Projet de lotissement et d’extension d’un terrain à usage d’habitation à Boukhou dans la commune de Diass’’ alors que la délibération No 4/CD en date du 12 aout 2015 ‘’autorise le Maire à procéder au lotissement et à la restructuration de Boukhou et Packy », lit-on dans le texte.
Il est également prévu « des réserves d’équipement » alors que le 1er adjoint au maire, Cheikh Tidiane Diouf a parlé de ‘’Cité émergente’’, laissant croire à un projet immobilier ». « Le président de la Commission d’urbanisme de la mairie, Mamadou Diouf, affirme qu’il s’agit d’un Partenariat Public Privé PPP (sans appel d’offres !). Le Maire Aliou Samb Ciss refuse de montrer le PV de la délibération à la population et aux conseillers à leur demande », mentionne le communiqué.
Qui poursuit que la mise en vente des terrains à 14000 FCfa le m2, « ce qui est un détournement d’objectifs et constitue une violation flagrante de l’article 83 du code de l’urbanisme qui stipule que : ‘’aucune publicité, sous quelque forme que ce soit, ne peut être entreprise, aucune promesse de vente ou de location ne peut être consentie avant l’arrêté d’autorisation prévue par la réglementation en matière de lotissement‘’».
« Tous ces éléments laissent penser à un deal entre les autorités administratives et locales pour s’enrichir illicitement sur le dos des populations à travers ce projet immobilier fictif ». Cependant, la population de Boukhou est déterminée à aller jusqu’au bout de cette affaire en s’attachant les services d’un avocat. Après avoir été sommées d’arrêter les travaux de terrassement du site au mois d’août, les autorités municipales, par la voix du président de la Commission d’urbanisme, Mamadou Diouf, ont annoncé sa reprise imminente sur le site.
De plus, s’étonne-t-on, l’édile Aliou Samb Ciss « essaye d’amadouer la population par la construction de deux salles de classe sur le site litigieux. Et pourtant, le besoin d’une seconde école à Boukhou a été relevé et le site de construction déterminée depuis plus d’un an. Aucune action pour la réalisation de cette école n’a été effectuée par la mairie. Mais actuellement, pour légitimer leurs actions, le maire et ses collaborateurs tentent d’imposer, sans concertation avec la population, une école à quelques mètres de la route nationale (RN1) et, de surcroit, sur une montagne ; ce qui représente un danger pour les enfants.
Ainsi, pour la sécurité de nos enfants, nous demandons l’arrêt immédiat des travaux. Les autorités académiques et administratives ont été saisies et la population a décidé de ne pas envoyer les enfants à cette école. »
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