Les membres du Collectif pour la Défense du Territoire Communal de Kaolack (CDTCK) a franchi le Rubicon, révélant au grand jour, des craintes étouffées dans les chaumières du Saloum : l’explosion violente de conflits tous azimuts autour des litiges territoriaux. Déjà l’épisode de la manifestation des populations de Ndiaffate en rébellion contre le projet d’extension de la Société Nouvelle des Salins du Sine Saloum (NSSS).
« Les pouvoirs publics ont l’obligation de procéder dans les meilleurs délais à une délimitation des limites géographiques de chaque commune pour éviter un autre ‘’Mbane’’ », a lâché Cheikh Ndao, adjoint au maire de Kaolack choisi par ses pairs du conseil municipal pour diriger ledit Collectif. Il animait un point de presse de lance- ment de ce mouvement dans lequel on compte des élus de toute obédience politique.
« La pertinence de mettre en place une telle structure s’impose à toutes les grandes villes, dont les frontières ont subi des modifications substantielles avec les vagues de découpages territoriaux dont la dernière a eu lieu avec l’avènement de l’Acte III,
créant des communes de plein exercice en lieu et place des anciennes communautés rurales », a indiqué l’adjoint de l’édile « apériste », la ministre Mariama Sarr. Une sortie coïncidant étrange- ment avec l’affaire de l’extension des installations de la SNSSS dans une zone revendiquée par les communes de Kaolack et de Ndiaffate. Pourtant, la main sur le cœur, ce responsable du Rassemblement pour le Peuple (RP) jure sans convaincre personne qu’il n’y a pas de liens de causes à effets entre cette fronde populaire et la mise en place de ce Collectif au nom si évocateur.
« Notre vocation est de vulgariser les outils de délimitation géographique des communes, à l’instar de celle de Kaolack pour lequel ce travail a été fait en se basant sur le décret 68 175 de 1969 qui lui rat- tache le village Ngane Saer au nord-est, ainsi que sur l’axe Ndiaffate et Kahone. Il reste d’en faire de même pour notre frontière avec Mbadakhoune », a tenu à préciser Cheikh Ndao, interpellé sur le contexte de la mise en place de ce mouvement au lendemain des heurts de Ndiaffate.
« Les pouvoirs publics ont l’obligation de procéder dans les meilleurs délais à une délimitation des limites géographiques de chaque commune pour éviter un autre ‘’Mbane’’ », a lâché Cheikh Ndao, adjoint au maire de Kaolack choisi par ses pairs du conseil municipal pour diriger ledit Collectif. Il animait un point de presse de lance- ment de ce mouvement dans lequel on compte des élus de toute obédience politique.
« La pertinence de mettre en place une telle structure s’impose à toutes les grandes villes, dont les frontières ont subi des modifications substantielles avec les vagues de découpages territoriaux dont la dernière a eu lieu avec l’avènement de l’Acte III,
créant des communes de plein exercice en lieu et place des anciennes communautés rurales », a indiqué l’adjoint de l’édile « apériste », la ministre Mariama Sarr. Une sortie coïncidant étrange- ment avec l’affaire de l’extension des installations de la SNSSS dans une zone revendiquée par les communes de Kaolack et de Ndiaffate. Pourtant, la main sur le cœur, ce responsable du Rassemblement pour le Peuple (RP) jure sans convaincre personne qu’il n’y a pas de liens de causes à effets entre cette fronde populaire et la mise en place de ce Collectif au nom si évocateur.
« Notre vocation est de vulgariser les outils de délimitation géographique des communes, à l’instar de celle de Kaolack pour lequel ce travail a été fait en se basant sur le décret 68 175 de 1969 qui lui rat- tache le village Ngane Saer au nord-est, ainsi que sur l’axe Ndiaffate et Kahone. Il reste d’en faire de même pour notre frontière avec Mbadakhoune », a tenu à préciser Cheikh Ndao, interpellé sur le contexte de la mise en place de ce mouvement au lendemain des heurts de Ndiaffate.
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