Le bouclage du quartier Matshipisha-Gbadolite, dans le sud de la deuxième ville de la République démocratique du Congo, a commencé au lever du jour, vers 05h00 (03h00 GMT), selon ces sources.
La veille, le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jean-Claude Kazembe avait dû fuir sous des jets de pierres après avoir tenté à Matshipisha une "marche de la paix" destinée à montrer que les autorités maîtrisaient la zone au lendemain d'affrontements meurtriers entre les forces de l'ordre et des jeunes hostiles au président Joseph Kabila.
"L'armée vient de boucler le quartier et procède à l'arrestation de tous les jeunes garçons", adolescents et jeunes gens, a expliqué un habitant. "Tout au long de la route (goudronnée qui délimite le quartier), il y a des militaires", a déclaré par téléphone un habitant du quartier voisin. "On peut voir des soldats qui "cherchent les jeunes maison par maison", a-t-il ajouté.
"On arrête tout homme, avec ou sans pièce d'identité. On les met dans des camions pour une direction inconnue", a dit une habitante affirmant que deux adolescents et un homme dans la force de l'âge avaient été arrêtés dans sa parcelle. "J'ai vu passer trois camions remplis de jeunes gens", a affirmé un autre habitant.
Capitale du Haut-Katanga, Lubumbashi est le fief de l'opposant en exil Moïse Katumbi. Mardi, Kinshasa, Lubumbashi et d'autres villes du Congo ont été le théâtre d'affrontements meurtriers.
Ces heurts ont opposé les forces de l'ordre à des jeunes entendant dénoncer le maintien au pouvoir du chef de l'État à la suite du renvoi sine die de la présidentielle. A Matshipisha - quartier réputé habité par des Kasaïens - 8 personnes ont été tuées, et 47 blessées, selon la police.
M. Kazembe a fait porter la responsabilité des violences à plusieurs dizaines de "voyous venus de Mbuji-Mayi et Kananga", les deux grandes villes de la région du Kasaï (centre), dont est originaire l'opposant historique Étienne Tshisekedi. M. Tshisekedi, 84 ans, a appelé à "résister pacifiquement" contre le maintien au pouvoir de M. Kabila.
La veille, le gouverneur de la province du Haut-Katanga, Jean-Claude Kazembe avait dû fuir sous des jets de pierres après avoir tenté à Matshipisha une "marche de la paix" destinée à montrer que les autorités maîtrisaient la zone au lendemain d'affrontements meurtriers entre les forces de l'ordre et des jeunes hostiles au président Joseph Kabila.
"L'armée vient de boucler le quartier et procède à l'arrestation de tous les jeunes garçons", adolescents et jeunes gens, a expliqué un habitant. "Tout au long de la route (goudronnée qui délimite le quartier), il y a des militaires", a déclaré par téléphone un habitant du quartier voisin. "On peut voir des soldats qui "cherchent les jeunes maison par maison", a-t-il ajouté.
"On arrête tout homme, avec ou sans pièce d'identité. On les met dans des camions pour une direction inconnue", a dit une habitante affirmant que deux adolescents et un homme dans la force de l'âge avaient été arrêtés dans sa parcelle. "J'ai vu passer trois camions remplis de jeunes gens", a affirmé un autre habitant.
Capitale du Haut-Katanga, Lubumbashi est le fief de l'opposant en exil Moïse Katumbi. Mardi, Kinshasa, Lubumbashi et d'autres villes du Congo ont été le théâtre d'affrontements meurtriers.
Ces heurts ont opposé les forces de l'ordre à des jeunes entendant dénoncer le maintien au pouvoir du chef de l'État à la suite du renvoi sine die de la présidentielle. A Matshipisha - quartier réputé habité par des Kasaïens - 8 personnes ont été tuées, et 47 blessées, selon la police.
M. Kazembe a fait porter la responsabilité des violences à plusieurs dizaines de "voyous venus de Mbuji-Mayi et Kananga", les deux grandes villes de la région du Kasaï (centre), dont est originaire l'opposant historique Étienne Tshisekedi. M. Tshisekedi, 84 ans, a appelé à "résister pacifiquement" contre le maintien au pouvoir de M. Kabila.
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