L’Etat du Sénégal, comme à son habitude, a fait croire que «Karim Wade et Cie perdent à Monaco».
Ce mensonge d’Etat ne reflète pas les termes du jugement rendu par le tribunal de Monaco le 25 janvier 2018.
A cet égard les avocats de Karim Wade tiennent à apporter les précisions ci-après :
1. En vérité, le jugement rendu par le tribunal de Monaco a ordonné la mainlevée immédiate de la saisie-arrêt effectuée par l’État sur le compte de Karim Wade.
2. L’information à laquelle l’Etat du Sénégal fait référence est relative à une procédure de validation de ses saisies qu’il a initiée auprès de la justice monégasque. En réponse à cette requête, le tribunal de Monaco n’a pas accepté la validation de la saisie-arrêt pratiquée par l’Etat du Sénégal. Le juge a prononcé le sursis à statuer et a subordonné la validation de la saisie bancaire à la reconnaissance dans la principauté de Monaco du jugement de la CREI (ce qui a déjà été refusé par la France).
L’Etat du Sénégal n’a donc pas obtenu la validation des saisies qu’il sollicitait de la principauté de Monaco, ce qui constitue un revers judiciaire incontestable.
Le Tribunal de Monaco n’a donc fait que constater les errements de l’Etat du Sénégal, même si par ailleurs elle a déclaré cette saisie-arrêt recevable. Toutefois, cette action ayant été déclenchée dans une banque où Karim Wade n’a aucun compte, elle est donc sans objet.
Encore une fois, le gouvernement du Sénégal continue de tromper et de manipuler l’opinion publique en ce qu’il avait affirmé début janvier avoir récupéré 8 milliards de F.CFA à Monaco dans le cadre de la traque des «biens mal acquis». Ce jugement du 25 janvier montre bien que la procédure est en cours et que les demandes de l’Etat n’ont pas abouti.
L’Etat du Sénégal ferait mieux de se prononcer sur les informations extrêmement graves révélées par le journal Walfadjiri dans son édition du 31 janvier 2018 qui mettent en lumière des éléments nouveaux et scandaleux dans le procès Karim Wade, à savoir :
- l’intervention d’un magistrat étranger dans une procédure judiciaire relevant exclusivement des tribunaux sénégalais sans aucune autorisation ;
- la dissimulation, la soustraction et le recel d’un document essentiel dans une procédure judiciaire par le Chef de l’Etat Macky Sall, Président du Conseil supérieur de la magistrature, ses différents ministres de la justice et les magistrats de la CREI. Ce document aurait fondamentalement changé le cours du procès et aurait prouvé l’innocence de notre client.
Face à la décision du tribunal de Monaco favorable à Monsieur Karim Wade et aux révélations de Walfadjiri, le Chef de l’Etat Macky Sall, Président du Conseil supérieur de la magistrature a le devoir d’éclairer immédiatement l’opinion nationale et internationale sur cette nouvelle affaire qui démontre encore une fois l’instrumentalisation de la justice sénégalaise pour écarter le candidat Karim Wade de l’élection présidentielle de 2019.
Fait à Dakar, le 01er février 2018 Signé :
Les avocats de Karim Wade
Ce mensonge d’Etat ne reflète pas les termes du jugement rendu par le tribunal de Monaco le 25 janvier 2018.
A cet égard les avocats de Karim Wade tiennent à apporter les précisions ci-après :
1. En vérité, le jugement rendu par le tribunal de Monaco a ordonné la mainlevée immédiate de la saisie-arrêt effectuée par l’État sur le compte de Karim Wade.
2. L’information à laquelle l’Etat du Sénégal fait référence est relative à une procédure de validation de ses saisies qu’il a initiée auprès de la justice monégasque. En réponse à cette requête, le tribunal de Monaco n’a pas accepté la validation de la saisie-arrêt pratiquée par l’Etat du Sénégal. Le juge a prononcé le sursis à statuer et a subordonné la validation de la saisie bancaire à la reconnaissance dans la principauté de Monaco du jugement de la CREI (ce qui a déjà été refusé par la France).
L’Etat du Sénégal n’a donc pas obtenu la validation des saisies qu’il sollicitait de la principauté de Monaco, ce qui constitue un revers judiciaire incontestable.
Le Tribunal de Monaco n’a donc fait que constater les errements de l’Etat du Sénégal, même si par ailleurs elle a déclaré cette saisie-arrêt recevable. Toutefois, cette action ayant été déclenchée dans une banque où Karim Wade n’a aucun compte, elle est donc sans objet.
Encore une fois, le gouvernement du Sénégal continue de tromper et de manipuler l’opinion publique en ce qu’il avait affirmé début janvier avoir récupéré 8 milliards de F.CFA à Monaco dans le cadre de la traque des «biens mal acquis». Ce jugement du 25 janvier montre bien que la procédure est en cours et que les demandes de l’Etat n’ont pas abouti.
L’Etat du Sénégal ferait mieux de se prononcer sur les informations extrêmement graves révélées par le journal Walfadjiri dans son édition du 31 janvier 2018 qui mettent en lumière des éléments nouveaux et scandaleux dans le procès Karim Wade, à savoir :
- l’intervention d’un magistrat étranger dans une procédure judiciaire relevant exclusivement des tribunaux sénégalais sans aucune autorisation ;
- la dissimulation, la soustraction et le recel d’un document essentiel dans une procédure judiciaire par le Chef de l’Etat Macky Sall, Président du Conseil supérieur de la magistrature, ses différents ministres de la justice et les magistrats de la CREI. Ce document aurait fondamentalement changé le cours du procès et aurait prouvé l’innocence de notre client.
Face à la décision du tribunal de Monaco favorable à Monsieur Karim Wade et aux révélations de Walfadjiri, le Chef de l’Etat Macky Sall, Président du Conseil supérieur de la magistrature a le devoir d’éclairer immédiatement l’opinion nationale et internationale sur cette nouvelle affaire qui démontre encore une fois l’instrumentalisation de la justice sénégalaise pour écarter le candidat Karim Wade de l’élection présidentielle de 2019.
Fait à Dakar, le 01er février 2018 Signé :
Les avocats de Karim Wade
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