À Kolda comme partout ailleurs, la flambée des prix est une réalité qui s'impose aux consommateurs, notamment les ménages. Pour ainsi dire, l’augmentation des prix n’épargne aucun produit sur le marché. C’est pourquoi Dakaractu/Kolda qui a fait un tour au marché central et dans les petits marchés de la commune pour constater cette flambée des prix, a rencontré commerçants, ménagères et usagers qui se disent tous « préoccupés » par la situation.
L’oignon en passant par le riz, l’huile, le sucre, le lait et les légumes ont tous connu une hausse considérable sur le marché. Aujourd’hui le kg d’oignon coûte 1.000 f contre 300 f il n’y a guère. Ainsi, l’huile embouteillée est à 2.000 f le litre et celui en fût à 1.200 le litre.
En faisant un tour au marché MCA à côté du pont Abdoul Diallo, nous avons rencontré Fatoumata Baldé, une vendeuse de poisson et ménagère qui s'est confiée à nous en ces termes : « j’ai constaté comme tout le monde la flambée des prix. Et d’un seul coup tout est devenu cher, du grossiste au détaillant. Aujourd’hui, on parvient difficilement à joindre les deux bouts surtout les femmes, les mères de famille. » Dans la foulée, elle précise : « les prix sont passés du simple au double, voire au triple. On achetait le quart de litre d’huile à 225 f, maintenant il est à 400 ou 500 f. D’ailleurs même l’oseille qui était à 25 f est passée à 100 f, de même que les aubergines amères. Aujourd’hui, on ne peut plus assurer la dépense quotidienne avec mille francs, mais plutôt 2.000 f. Et pour une ménagère qui se débrouille ce n’est pas facile. C’est pourquoi conscient des efforts de l’État dans la stabilisation des prix, nous voudrions qu’il nous assiste encore plus… »
Cette situation serait due à la conjoncture actuelle liée à la Covid-19 et la crise russo-ukrainienne. À cause de celles-ci, le prix de l’essence a augmenté influant directement sur le transport qui à son tour s'est répercuté sur les denrées de première nécessité et locales.
Sous une fine pluie, nous retrouvons au marché central, A. Diallo, veuve et mère de 4 bouches à nourrir venue faire ses emplettes. Ainsi, elle nous confie : « avec ma situation de veuve sans revenus, je suis confuse avec la cherté des produits de consommation. Je constate que les prix augmentent du jour au lendemain. Aujourd’hui, je n’arrive même plus à manger mon plat préféré avec mille francs à savoir la sauce d’oseille au gombo avec de l’huile de palme. D'ailleurs, je pense que je vais retourner à l’ancienne comme le faisait nos parents avec une vie simple en se passant des produits chers. Et dans cette mêlée, les « gorgorlou » peinent à joindre les bouts, surtout les femmes veuves, divorcées ou mères célibataires. Actuellement, je me débrouille du mieux que je peux pour satisfaire les repas de la famille. »
Les nombreux individus que nous avons rencontrés estiment que les produits de grande consommation à l’unanimité sont chers. Tous se demandent à quand la stabilisation des prix ou le retour à la normale.
Et dans ce sillage, nous avons approché un commerçant qui reconnait lui-même cette situation d’inflation sur le marché. Souhaitant garder l’anonymat, il avance : « mes clients pensent que je suis responsable de cette flambée des prix. Mais je leur explique que les prix sont élevés aussi là où je m’approvisionne. Ainsi, je me retrouve avec le sac de riz ordinaire de 50 kg à 17 mille francs tandis que celui dit parfumé coûte 23 mille francs. L’huile aussi a connu une hausse, tous les produits on peut dire ainsi... »
Sous un parapluie, Aissatou D est assise sur un bidon jaune à côté de sa table de produits locaux (pâte d’arachide, huile de palme, niébé entre autres). Elle souligne : « Tout comme les produits industriels, les produits locaux ont connu une hausse. Aujourd’hui le seau de 20 kg de pâte d’arachide nous coûte 20.000 f contre 12.500 f récemment; le bidon de 20 l d’huile de palme est à 20.000 f tandis qu’il était à 14 000 f il y a peu de temps. C’est pourquoi, on ne peut plus vendre au prix habituel, sinon on fonce droit vers la faillite. Il faut reconnaître que le marché est très difficile en ce moment… »
L’oignon en passant par le riz, l’huile, le sucre, le lait et les légumes ont tous connu une hausse considérable sur le marché. Aujourd’hui le kg d’oignon coûte 1.000 f contre 300 f il n’y a guère. Ainsi, l’huile embouteillée est à 2.000 f le litre et celui en fût à 1.200 le litre.
En faisant un tour au marché MCA à côté du pont Abdoul Diallo, nous avons rencontré Fatoumata Baldé, une vendeuse de poisson et ménagère qui s'est confiée à nous en ces termes : « j’ai constaté comme tout le monde la flambée des prix. Et d’un seul coup tout est devenu cher, du grossiste au détaillant. Aujourd’hui, on parvient difficilement à joindre les deux bouts surtout les femmes, les mères de famille. » Dans la foulée, elle précise : « les prix sont passés du simple au double, voire au triple. On achetait le quart de litre d’huile à 225 f, maintenant il est à 400 ou 500 f. D’ailleurs même l’oseille qui était à 25 f est passée à 100 f, de même que les aubergines amères. Aujourd’hui, on ne peut plus assurer la dépense quotidienne avec mille francs, mais plutôt 2.000 f. Et pour une ménagère qui se débrouille ce n’est pas facile. C’est pourquoi conscient des efforts de l’État dans la stabilisation des prix, nous voudrions qu’il nous assiste encore plus… »
Cette situation serait due à la conjoncture actuelle liée à la Covid-19 et la crise russo-ukrainienne. À cause de celles-ci, le prix de l’essence a augmenté influant directement sur le transport qui à son tour s'est répercuté sur les denrées de première nécessité et locales.
Sous une fine pluie, nous retrouvons au marché central, A. Diallo, veuve et mère de 4 bouches à nourrir venue faire ses emplettes. Ainsi, elle nous confie : « avec ma situation de veuve sans revenus, je suis confuse avec la cherté des produits de consommation. Je constate que les prix augmentent du jour au lendemain. Aujourd’hui, je n’arrive même plus à manger mon plat préféré avec mille francs à savoir la sauce d’oseille au gombo avec de l’huile de palme. D'ailleurs, je pense que je vais retourner à l’ancienne comme le faisait nos parents avec une vie simple en se passant des produits chers. Et dans cette mêlée, les « gorgorlou » peinent à joindre les bouts, surtout les femmes veuves, divorcées ou mères célibataires. Actuellement, je me débrouille du mieux que je peux pour satisfaire les repas de la famille. »
Les nombreux individus que nous avons rencontrés estiment que les produits de grande consommation à l’unanimité sont chers. Tous se demandent à quand la stabilisation des prix ou le retour à la normale.
Et dans ce sillage, nous avons approché un commerçant qui reconnait lui-même cette situation d’inflation sur le marché. Souhaitant garder l’anonymat, il avance : « mes clients pensent que je suis responsable de cette flambée des prix. Mais je leur explique que les prix sont élevés aussi là où je m’approvisionne. Ainsi, je me retrouve avec le sac de riz ordinaire de 50 kg à 17 mille francs tandis que celui dit parfumé coûte 23 mille francs. L’huile aussi a connu une hausse, tous les produits on peut dire ainsi... »
Sous un parapluie, Aissatou D est assise sur un bidon jaune à côté de sa table de produits locaux (pâte d’arachide, huile de palme, niébé entre autres). Elle souligne : « Tout comme les produits industriels, les produits locaux ont connu une hausse. Aujourd’hui le seau de 20 kg de pâte d’arachide nous coûte 20.000 f contre 12.500 f récemment; le bidon de 20 l d’huile de palme est à 20.000 f tandis qu’il était à 14 000 f il y a peu de temps. C’est pourquoi, on ne peut plus vendre au prix habituel, sinon on fonce droit vers la faillite. Il faut reconnaître que le marché est très difficile en ce moment… »
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