1) Que pensez-vous du comportement de Mme Mbaye, l'assistante du president de la République, au cours du séjour de ce dernier à New York ?
Je n' ai jamais rencontré madame Mbaye auparavant mais j'avais son numéro de téléphone portable de Dakar. Je l'ai appelée pour lui signifier que le mouvement Rights avait une audience avec le president. Elle me l'a confirmée et m'a demandé de rester à l'écoute. Nous avons fait le pied de grue durant 48 heures l'hôtel du président. Elle n'a jamais rappelé jusqu'au moment où elle est passée sous nos yeux avec ses valises pour aller prendre l'avion.
Durant son séjour à New York, le président a reçu plus de nombreuses personnes venant de Dakar. Madame Mbaye a introduit, sûrement pas à titre gratuit, des personnes qui traitent leurs affaires ou viennent pour quémander. Les audiences sont vendues, au fait.
2) Le colonel Cissokho, est-il complice de ce système ?
L'histoire de la disparition des 50.000 dollars qu'il a remis au secrétaire général de la section du PDS de New York est troublante. La complicité de Cissokho est avérée et ce n'est pas la première fois que les collaborateurs directs de Wade se partagent de l'argent destiné aux Sénégalais de l'extérieur.
3) Que s'est-il passé entre une des membres de votre mouvement Rights et Diène Sène, un des gardes du corps du président ?
Diène Sène assurait la surveillance de l'ascenseur qui mène a la suite présidentielle. Quand j'ai tenté de monter au floor du président tout simplement pour demander s'il avait commencé à recevoir, il a voulu m'econduire comme un vulgaire type. Je l'ai remis aussitôt à sa place, chose qu'il ne nous a pas pardonnée. Pour se venger, il nous a chassés le vendredi, jour de notre audience avec le Vieux. Il a agressé verbalement et physiquement Fatou Fall, une membre de notre bureau. N'eût pas été l'intervention rapide et spontanée de Lamine Faye, Diène Sène passerait le reste de sa vie en prison. Cet énergumène ne sait pas qu'au pays de l'oncle Sam les femmes sont traitées avec dignité .
C'est quand Lamine Faye lui a intimé l'ordre de laisser tomber la bagarre, que sont intervenus les agents du service secret américain pour le descendre du floor. Je ne connais pas la suite ni la teneur de l'entretien qu'ils ont eu avec lui.
5) Allez-vous porter plainte ?
Nous allons à coup sûr porter plainte et avons déjà avec nous la preuve que Diène Sène a levé la main sur Fatou Fall. Nous avons les contacts de deux avocats qui vont certainement prendre l'affaire en main.
6) Quelles peuvent être les conséquences du désordre dans l'hôtel du président au cours de son séjour new yorkais ?
Notre président séjourne rarement successivement dans un même hôtel. Les hôtels évitent à cause de ces quémandeurs qui l'assaillent chaque fois qu'il est aux Etats-Unis. Le personnel du Millenium Challenge et le service secret américain ont toutefois bien réussi a contenir la foule nombreuse de visiteurs venus pour la plupart de Dakar pour rencontrer le président.
7) Que va faire dorénavant le mouvement Rights ?
Nous interpellons solennellement le président de la République pour qu'il revoie son entourage et les responsables politiques locaux qui vivent du parti, un parti qui n'existe plus d'ailleurs que de nom. Le PDS des USA est juste un ensemble de sections peuplées d'une personne et une seule. Les sections, toutes fictives, ne comptent dans leurs rangs que leur chef. Le mouvement Rights a deux fois plus de membres que l'ensemble de la fédération du parti.
Nous avons réuni tous ceux qui avaient tourné le dos au PDS et à Abdoulaye Wade, pour soutenir l'actuel directeur de campagne à faire élire dès le premier tour notre candidat. Si l'effet Abdoulaye Wade est toujours actuel, le comportement de ceux qui tirent leur légitimité du président peut nuire.
La survie du mouvement Rights dépendra de ses milliers de membres à travers la diaspora et au Sénégal. Ces derniers jugeront de l'utilité ou non du soutien au candidat Wade. Si je n'en suis que le fondateur, la marche du mouvement dépend de l'ensemble des amis et sympathisants de Souleymane Ndéné Ndiaye, le directeur de campagne. Rights a été créé pour l'aider à faire réélire Wade dans un contexte aussi difficile.
Propos recueillis par Cheikh Yérim Seck.
Je n' ai jamais rencontré madame Mbaye auparavant mais j'avais son numéro de téléphone portable de Dakar. Je l'ai appelée pour lui signifier que le mouvement Rights avait une audience avec le president. Elle me l'a confirmée et m'a demandé de rester à l'écoute. Nous avons fait le pied de grue durant 48 heures l'hôtel du président. Elle n'a jamais rappelé jusqu'au moment où elle est passée sous nos yeux avec ses valises pour aller prendre l'avion.
Durant son séjour à New York, le président a reçu plus de nombreuses personnes venant de Dakar. Madame Mbaye a introduit, sûrement pas à titre gratuit, des personnes qui traitent leurs affaires ou viennent pour quémander. Les audiences sont vendues, au fait.
2) Le colonel Cissokho, est-il complice de ce système ?
L'histoire de la disparition des 50.000 dollars qu'il a remis au secrétaire général de la section du PDS de New York est troublante. La complicité de Cissokho est avérée et ce n'est pas la première fois que les collaborateurs directs de Wade se partagent de l'argent destiné aux Sénégalais de l'extérieur.
3) Que s'est-il passé entre une des membres de votre mouvement Rights et Diène Sène, un des gardes du corps du président ?
Diène Sène assurait la surveillance de l'ascenseur qui mène a la suite présidentielle. Quand j'ai tenté de monter au floor du président tout simplement pour demander s'il avait commencé à recevoir, il a voulu m'econduire comme un vulgaire type. Je l'ai remis aussitôt à sa place, chose qu'il ne nous a pas pardonnée. Pour se venger, il nous a chassés le vendredi, jour de notre audience avec le Vieux. Il a agressé verbalement et physiquement Fatou Fall, une membre de notre bureau. N'eût pas été l'intervention rapide et spontanée de Lamine Faye, Diène Sène passerait le reste de sa vie en prison. Cet énergumène ne sait pas qu'au pays de l'oncle Sam les femmes sont traitées avec dignité .
C'est quand Lamine Faye lui a intimé l'ordre de laisser tomber la bagarre, que sont intervenus les agents du service secret américain pour le descendre du floor. Je ne connais pas la suite ni la teneur de l'entretien qu'ils ont eu avec lui.
5) Allez-vous porter plainte ?
Nous allons à coup sûr porter plainte et avons déjà avec nous la preuve que Diène Sène a levé la main sur Fatou Fall. Nous avons les contacts de deux avocats qui vont certainement prendre l'affaire en main.
6) Quelles peuvent être les conséquences du désordre dans l'hôtel du président au cours de son séjour new yorkais ?
Notre président séjourne rarement successivement dans un même hôtel. Les hôtels évitent à cause de ces quémandeurs qui l'assaillent chaque fois qu'il est aux Etats-Unis. Le personnel du Millenium Challenge et le service secret américain ont toutefois bien réussi a contenir la foule nombreuse de visiteurs venus pour la plupart de Dakar pour rencontrer le président.
7) Que va faire dorénavant le mouvement Rights ?
Nous interpellons solennellement le président de la République pour qu'il revoie son entourage et les responsables politiques locaux qui vivent du parti, un parti qui n'existe plus d'ailleurs que de nom. Le PDS des USA est juste un ensemble de sections peuplées d'une personne et une seule. Les sections, toutes fictives, ne comptent dans leurs rangs que leur chef. Le mouvement Rights a deux fois plus de membres que l'ensemble de la fédération du parti.
Nous avons réuni tous ceux qui avaient tourné le dos au PDS et à Abdoulaye Wade, pour soutenir l'actuel directeur de campagne à faire élire dès le premier tour notre candidat. Si l'effet Abdoulaye Wade est toujours actuel, le comportement de ceux qui tirent leur légitimité du président peut nuire.
La survie du mouvement Rights dépendra de ses milliers de membres à travers la diaspora et au Sénégal. Ces derniers jugeront de l'utilité ou non du soutien au candidat Wade. Si je n'en suis que le fondateur, la marche du mouvement dépend de l'ensemble des amis et sympathisants de Souleymane Ndéné Ndiaye, le directeur de campagne. Rights a été créé pour l'aider à faire réélire Wade dans un contexte aussi difficile.
Propos recueillis par Cheikh Yérim Seck.
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