Un homme de 35 ans a été tué par balle mardi à Conakry lors des affrontements entre forces de l'ordre et opposants qui ont suivi l'interdiction d'un rassemblement de l'opposition par le pouvoir du président Alpha Condé, a appris l'AFP auprès de la famille de la victime.
Cet homme, Mamadou Boye Barry, boulanger, a été tué dans le quartier de Bambeto, un des fiefs de l'opposition où les forces de l'ordre ont été déployées massivement pour empêcher des manifestants de se rendre au Stade du 28 septembre où avait été prévu le rassemblement interdit.
De source médicale, on précise qu'au moins huit autres personnes ont également été blessées, dont quatre par balle, dans plusieurs quartiers de Conakry.
Les violences ont éclaté à la suite de l'interdiction de la manifestation de l'opposition qui voulait protester contre l'organisation d'élections législatives à la date du 29 décembre, fixée selon elle unilatéralement par le pouvoir et la commission électorale.
Plusieurs dizaines de véhicules des forces de l'ordre (police et gendarmerie) avaient bouclé tous les accès au Stade du 28 septembre, intervenant également dans des quartiers de la capitale pour empêcher les gens de converger vers le stade.
Le gouverneur de Conakry avait interdit les manifestations et une rencontre lundi soir entre le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana et des représentants de l'opposition, convoquée à la demande d'Alpha Condé, n'avait pas permis de débloquer la situation.
Les opposants, rassemblés au sein d'une large coalition, avaient décidé de maintenir le rassemblement de Conakry à l'issue de cette réunion.
( AFP )
Cet homme, Mamadou Boye Barry, boulanger, a été tué dans le quartier de Bambeto, un des fiefs de l'opposition où les forces de l'ordre ont été déployées massivement pour empêcher des manifestants de se rendre au Stade du 28 septembre où avait été prévu le rassemblement interdit.
De source médicale, on précise qu'au moins huit autres personnes ont également été blessées, dont quatre par balle, dans plusieurs quartiers de Conakry.
Les violences ont éclaté à la suite de l'interdiction de la manifestation de l'opposition qui voulait protester contre l'organisation d'élections législatives à la date du 29 décembre, fixée selon elle unilatéralement par le pouvoir et la commission électorale.
Plusieurs dizaines de véhicules des forces de l'ordre (police et gendarmerie) avaient bouclé tous les accès au Stade du 28 septembre, intervenant également dans des quartiers de la capitale pour empêcher les gens de converger vers le stade.
Le gouverneur de Conakry avait interdit les manifestations et une rencontre lundi soir entre le Premier ministre Mohamed Saïd Fofana et des représentants de l'opposition, convoquée à la demande d'Alpha Condé, n'avait pas permis de débloquer la situation.
Les opposants, rassemblés au sein d'une large coalition, avaient décidé de maintenir le rassemblement de Conakry à l'issue de cette réunion.
( AFP )
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