La coalition "CAD/DIISSO" a officiellement lancé ses activités ce dimanche. L’ex-ministre d’Etat, Abdoulaye Baldé, a profité de cette tribune pour inviter tous les candidats à la présidentielle de 2019 à porter un programme pour résoudre « l’épineux problème de la Casamance ».
« Depuis 1982, Abdou Diouf n’a pas pu résoudre ce problème. Abdoulaye Wade est passé par là, le problème perdure. Macky Sall est en train de répéter les mêmes erreurs connues par le passé…Il faut une véritable volonté politique. Une volonté politique soutenue de la plus haute personnalité de l’Etat du Sénégal. Il ne s’agira pas de faire du « taf yeungueul », chaque fois qu’il y a une accalmie, qu’on pense qu’il y a la paix alors que la paix est encore loin d’être installée en Casamance ».
Pour ce qui est de l’attaque de la semaine dernière à peine attribuée à des groupes terroristes non-identifiés, l’ancien commissaire divisionnaire de police et ex-ministre de la Défense, qui semble parler en homme de l’art, écarte toute conclusion hâtive. « Le nouveau phénomène qu’on a constaté ces derniers jours et qui a consisté au dynamitage du Pont de Niambalang, c’est une nouvelle forme de violence dans le déroulement de ce conflit. Cela appelle une introspection. Y’en a qui disent que ce n’est pas le Mfdc. Y’en a qui disent que ce sont des terroristes. Faisons une analyse approfondie de la situation pour appréhender l’ensemble des aspects du problème pour pouvoir prendre une solution vitale pour l’ensemble de notre pays. Tant qu’il n’y aura pas de paix en Casamance, il n’y a pas de paix au Sénégal. Notre coalition exige que tous les candidats à la présidentielle y compris le nôtre inscrivent cette question au cœur de leurs programmes », a déclaré celui dont la coalition s’était classée en 5e position aux Législatives de juillet 2017. Il croit savoir que Disso, une fois au pouvoir, mettra un terme à ce conflit qui dure depuis 30 ans.
« Il faut faire un bilan de ce qui s’est passé depuis 1982 », interpelle, en outre, le maire de Ziguinchor. Il a aussi mis le curseur sur la nécessaire « préservation de l’unité nationale » et sur « l’ancrage dans l’unité africaine ».
Auparavant, Abdoulaye Baldé, relativement à la montée des périls nouveaux en Afrique de l’Ouest, a condamné le « rapt et la mutilation d’enfants ». « C’est indigne d’une société moderne », dénonce-t-il. « Il faut que de façon résolue que les gouvernements puissent trouver une solution. Il faut notre pays se dote d’institutions fortes pour sensibiliser les parents », propose le leader de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs).
Pour revenir sur le projet de société de la nouvelle coalition, Baldé a relevé « que le taux de chômage au Sénégal est devenu inquiétant ». Il en impute la responsabilité aux différents gouvernements qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis les indépendances. Cela, non sans s‘arrêter sur le sort de la jeunesse rurale « malformée »
Ainsi, s’engage-t-il : « Nous allons proposer des solutions autour de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de la mise en place structures pérennes de financement et non des structures informelles montées dans les ministères ou d’agences crées à la veille des élections ».
Pour le chef de parti, il urge de « tenir compte des avantages comparatifs de chaque région ». « Il faut que notre pays s’industrialise », encourage celui qui a été plusieurs fois ministre sous le règne de Me Abdoulaye Wade, mettant le focus sur la nécessité de transformer fondamentalement la filière arachidière « pour que nos paysans sortent de la situation précaire dans laquelle ils vivent depuis l’indépendance ».
« Aucun pouvoir n’a le droit de décider tout seul à la place des autres », fustige l’ancien ministre d’Etat.
« Depuis 1982, Abdou Diouf n’a pas pu résoudre ce problème. Abdoulaye Wade est passé par là, le problème perdure. Macky Sall est en train de répéter les mêmes erreurs connues par le passé…Il faut une véritable volonté politique. Une volonté politique soutenue de la plus haute personnalité de l’Etat du Sénégal. Il ne s’agira pas de faire du « taf yeungueul », chaque fois qu’il y a une accalmie, qu’on pense qu’il y a la paix alors que la paix est encore loin d’être installée en Casamance ».
Pour ce qui est de l’attaque de la semaine dernière à peine attribuée à des groupes terroristes non-identifiés, l’ancien commissaire divisionnaire de police et ex-ministre de la Défense, qui semble parler en homme de l’art, écarte toute conclusion hâtive. « Le nouveau phénomène qu’on a constaté ces derniers jours et qui a consisté au dynamitage du Pont de Niambalang, c’est une nouvelle forme de violence dans le déroulement de ce conflit. Cela appelle une introspection. Y’en a qui disent que ce n’est pas le Mfdc. Y’en a qui disent que ce sont des terroristes. Faisons une analyse approfondie de la situation pour appréhender l’ensemble des aspects du problème pour pouvoir prendre une solution vitale pour l’ensemble de notre pays. Tant qu’il n’y aura pas de paix en Casamance, il n’y a pas de paix au Sénégal. Notre coalition exige que tous les candidats à la présidentielle y compris le nôtre inscrivent cette question au cœur de leurs programmes », a déclaré celui dont la coalition s’était classée en 5e position aux Législatives de juillet 2017. Il croit savoir que Disso, une fois au pouvoir, mettra un terme à ce conflit qui dure depuis 30 ans.
« Il faut faire un bilan de ce qui s’est passé depuis 1982 », interpelle, en outre, le maire de Ziguinchor. Il a aussi mis le curseur sur la nécessaire « préservation de l’unité nationale » et sur « l’ancrage dans l’unité africaine ».
Auparavant, Abdoulaye Baldé, relativement à la montée des périls nouveaux en Afrique de l’Ouest, a condamné le « rapt et la mutilation d’enfants ». « C’est indigne d’une société moderne », dénonce-t-il. « Il faut que de façon résolue que les gouvernements puissent trouver une solution. Il faut notre pays se dote d’institutions fortes pour sensibiliser les parents », propose le leader de l’Union des centristes du Sénégal (Ucs).
Pour revenir sur le projet de société de la nouvelle coalition, Baldé a relevé « que le taux de chômage au Sénégal est devenu inquiétant ». Il en impute la responsabilité aux différents gouvernements qui se sont succédé à la tête de ce pays depuis les indépendances. Cela, non sans s‘arrêter sur le sort de la jeunesse rurale « malformée »
Ainsi, s’engage-t-il : « Nous allons proposer des solutions autour de la formation professionnelle, de l’apprentissage et de la mise en place structures pérennes de financement et non des structures informelles montées dans les ministères ou d’agences crées à la veille des élections ».
Pour le chef de parti, il urge de « tenir compte des avantages comparatifs de chaque région ». « Il faut que notre pays s’industrialise », encourage celui qui a été plusieurs fois ministre sous le règne de Me Abdoulaye Wade, mettant le focus sur la nécessité de transformer fondamentalement la filière arachidière « pour que nos paysans sortent de la situation précaire dans laquelle ils vivent depuis l’indépendance ».
« Aucun pouvoir n’a le droit de décider tout seul à la place des autres », fustige l’ancien ministre d’Etat.
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