La section consulaire de l'Ambassade des États-Unis en Gambie est fermée jusqu'à nouvel ordre depuis le mercredi 2 mars dernier. Une fermeture annoncée à travers un communiqué dont le contenu fait ressortir beaucoup plus de questions qu'il n'en répond. En attendant les gambiens sont redirigés vers le Sénégal pour toute démarche en relation avec les Etats-Unis.
Selon le message posté sur le site www.banjul.usembassy.gov, il est indiqué que la fermeture est due à des circonstances imprévues. Une explication qui a provoqué beaucoup de commentaires au sein de la diaspora gambienne qui compte beaucoup de citoyens ayant la double nationalité (gambienne et américaine). Sur les réseaux sociaux, ils s'étonnent qu'une chancellerie sous la coupe réglée du Département d'Etat, connu pour sa dynamique proactive, en soit arrivée à une situation dictée par des circonstances imprévues.
Afin de comprendre les raisons non évoquées dans ce communiqué, nous avons contacté des sources à l'Ambassade des Etats-Unis à Banjul. Il en ressort que « le consul général est en congé de maternité ». Un congé qui coïncide, « par un concours de circonstances, avec l'arrêt maladie de son adjoint », selon toujours nos sources internes à l'Ambassade.
Un ancien diplomate gambien que nous avons interrogé trouve ces explications peu convaincantes. Car selon lui, le Conseiller politique (Political officer) ou le Chef de cabinet (General Services Officer), peuvent chacun assurer l'intérim en l'absence du Consul général. Selon la même source, il y a des raisons de croire que « les risques d'instabilité deviennent de plus en plus inquiétantes en Gambie où tout peut basculer à tout moment », selon lui.
« Depuis quelques semaines, le Président Yahya Jammeh qui se plaint beaucoup du laxisme de sa garde rapprochée, est entouré d'hommes venus du Moyen-Orient qui ont leur base à Kanilai au vu et au su de tout le monde », raconte notre source. Qui s’empresse d’ajouter : « Dans un contexte préélectoral, tous les ingrédients sont réunis pour que la situation se détériore. Je ne pense pas que les américains puissent dans ces conditions permettre les attroupements devant leur chancellerie avec les risques d'attaques terroristes dans notre sous-région. C'est en tout cas mon opinion ».
Une analyse bien diplomatique confortée par le communiqué de l'Ambassade américaine à Banjul selon lequel, « Le service consulaire reste fermé jusqu'aux environs du 20 mars prochain ». Le message ajoute que « Même à cette date, il n'est pas garanti que le service consulaire sera rouvert au public ». De quoi continuer d'alimenter les débats et les interrogations.
EnQuête
Selon le message posté sur le site www.banjul.usembassy.gov, il est indiqué que la fermeture est due à des circonstances imprévues. Une explication qui a provoqué beaucoup de commentaires au sein de la diaspora gambienne qui compte beaucoup de citoyens ayant la double nationalité (gambienne et américaine). Sur les réseaux sociaux, ils s'étonnent qu'une chancellerie sous la coupe réglée du Département d'Etat, connu pour sa dynamique proactive, en soit arrivée à une situation dictée par des circonstances imprévues.
Afin de comprendre les raisons non évoquées dans ce communiqué, nous avons contacté des sources à l'Ambassade des Etats-Unis à Banjul. Il en ressort que « le consul général est en congé de maternité ». Un congé qui coïncide, « par un concours de circonstances, avec l'arrêt maladie de son adjoint », selon toujours nos sources internes à l'Ambassade.
Un ancien diplomate gambien que nous avons interrogé trouve ces explications peu convaincantes. Car selon lui, le Conseiller politique (Political officer) ou le Chef de cabinet (General Services Officer), peuvent chacun assurer l'intérim en l'absence du Consul général. Selon la même source, il y a des raisons de croire que « les risques d'instabilité deviennent de plus en plus inquiétantes en Gambie où tout peut basculer à tout moment », selon lui.
« Depuis quelques semaines, le Président Yahya Jammeh qui se plaint beaucoup du laxisme de sa garde rapprochée, est entouré d'hommes venus du Moyen-Orient qui ont leur base à Kanilai au vu et au su de tout le monde », raconte notre source. Qui s’empresse d’ajouter : « Dans un contexte préélectoral, tous les ingrédients sont réunis pour que la situation se détériore. Je ne pense pas que les américains puissent dans ces conditions permettre les attroupements devant leur chancellerie avec les risques d'attaques terroristes dans notre sous-région. C'est en tout cas mon opinion ».
Une analyse bien diplomatique confortée par le communiqué de l'Ambassade américaine à Banjul selon lequel, « Le service consulaire reste fermé jusqu'aux environs du 20 mars prochain ». Le message ajoute que « Même à cette date, il n'est pas garanti que le service consulaire sera rouvert au public ». De quoi continuer d'alimenter les débats et les interrogations.
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