C'est une synergie, un laboratoire d’idées ou même un jardin d’essai qui tente de construire une démocratie active, libératrice, inovatrice et apaisée avec l’ensemble des acteurs comme la société civile, le secteur privé et des partis politiques. AFRICAJOM Center a sorti son rapport annuel qui n'a pas été sans étude majeure de ce qui se passe présentement dans la sous-région avec notamment plusieurs pays de l'Afrique de l'Ouest. Ce rapport intitulé : "Les nouvelles pathologies de la démocratie en Afrique : Crise de l'Etat de droit, de la démocratie représentative et de la gouvernance", relate en réalité cette lancinante question sur les tensions, malaises et violences politiques qui, pour la plupart ont découlé des réformes constitutionnelles et du suffrage universel avec des élections de plus en en plus contestées.
C'est pourquoi, s'inspirant de ces réalités socio-politiques, ce rapport de Alioune Tine et ses collaborateurs appelle les États à promouvoir la démocratie d'implication, délibérative, participative et apaisée. Toutefois, avec une bonne culture de la tolérance tout en s'inspirant de ces traditions issues de la palabre et qui nous sont propres.
Rappelons le, ce rapport, publié dans un contexte où l'Afrique de l'Ouest traverse une grave crise liée au syndrome du troisième mandat devra alors constituer un socle pour ces générations qui sont témoins de ces réalités et seraient également appelées à opter pour de nouvelles démarches pour sortir leur pays de ce qui constitue un frein à une démocratie de référence.
Une rupture d'avec ces pratiques qui relèvent de la "démocratie d'imposture" avec des mensonges, le déni et le manque de fiabilité est déjà proposé dans ce rapport aux États de la sous-région. Par ailleurs, il est appelé à une organisation d'un sommet de la CEDEAO et qui sera réservé à la limitation des mandats présidentiels à deux pour tous les États membres. Une option qui serait favorable à un climat apaisé et où la société nouera des liens de confiance avec ses dirigeants. Des réformes indispensables au regard de la faiblesse des mécanismes de régulation qui affectent négativement l'image et la légitimité des actions de la CEDEAO et du leadership politique.
En définitive, le document explore également les menaces de fragilisation, de décomposition et de défaillance des États post coloniaux. Mais également, s'interroge sur l'impuissance des institutions et mécanismes régionaux et internationaux de régulation qui seraient en quelque sorte inadaptés au contexte Africain.
Une crise également documentée dans le rapport et qui constitue une menace pour la paix et la stabilité ainsi qu'à la sécurité concerne les coups d'État électoraux et constitutionnels. En effet, dans le document, il est clairement relaté qu'aujourd'hui, ces coups d'État sont beaucoup plus sophistiqués, plus propres et cosmétiques avec des formes tout à fait nouvelles, entérinées et validées sans problèmes majeurs par la communauté internationale des observateurs électoraux. Il est clair, dans certains cas, que ces coups d'État électoraux sont habillés par des révisions constitutionnelles intervenant en cours de mandat et susceptibles d'interprétation permettant de contourner ou de déverrouiller les dispositions relatives à la limitation de mandats.
C'est pourquoi, s'inspirant de ces réalités socio-politiques, ce rapport de Alioune Tine et ses collaborateurs appelle les États à promouvoir la démocratie d'implication, délibérative, participative et apaisée. Toutefois, avec une bonne culture de la tolérance tout en s'inspirant de ces traditions issues de la palabre et qui nous sont propres.
Rappelons le, ce rapport, publié dans un contexte où l'Afrique de l'Ouest traverse une grave crise liée au syndrome du troisième mandat devra alors constituer un socle pour ces générations qui sont témoins de ces réalités et seraient également appelées à opter pour de nouvelles démarches pour sortir leur pays de ce qui constitue un frein à une démocratie de référence.
Une rupture d'avec ces pratiques qui relèvent de la "démocratie d'imposture" avec des mensonges, le déni et le manque de fiabilité est déjà proposé dans ce rapport aux États de la sous-région. Par ailleurs, il est appelé à une organisation d'un sommet de la CEDEAO et qui sera réservé à la limitation des mandats présidentiels à deux pour tous les États membres. Une option qui serait favorable à un climat apaisé et où la société nouera des liens de confiance avec ses dirigeants. Des réformes indispensables au regard de la faiblesse des mécanismes de régulation qui affectent négativement l'image et la légitimité des actions de la CEDEAO et du leadership politique.
En définitive, le document explore également les menaces de fragilisation, de décomposition et de défaillance des États post coloniaux. Mais également, s'interroge sur l'impuissance des institutions et mécanismes régionaux et internationaux de régulation qui seraient en quelque sorte inadaptés au contexte Africain.
Une crise également documentée dans le rapport et qui constitue une menace pour la paix et la stabilité ainsi qu'à la sécurité concerne les coups d'État électoraux et constitutionnels. En effet, dans le document, il est clairement relaté qu'aujourd'hui, ces coups d'État sont beaucoup plus sophistiqués, plus propres et cosmétiques avec des formes tout à fait nouvelles, entérinées et validées sans problèmes majeurs par la communauté internationale des observateurs électoraux. Il est clair, dans certains cas, que ces coups d'État électoraux sont habillés par des révisions constitutionnelles intervenant en cours de mandat et susceptibles d'interprétation permettant de contourner ou de déverrouiller les dispositions relatives à la limitation de mandats.
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