Certains fonctionnaires ne soutiennent vraiment pas du tout le Chef de l’Etat qui est à la recherche perpétuelle de financements pour mener le Sénégal sur les rails de l’émergence. C’est à l’image du sieur A. Ndiaye, chef de service administratif et financier du ministère de l’Hydraulique et de l’Assainissement.
Attrait, hier, à la barre du tribunal de Grande instance de Dakar pour les chefs d’inculpation d’escroquerie et de faux et usage de faux en écritures publiques, il encourt 2 ans de ferme. Ce, si le 23 décembre prochain, date fixée pour le délibéré, le juge suit à la lettre les réquisitions du maitre des poursuites. qu’est-ce qui a conduit cet agent de l’Etat à avoir des déboires avec Dame justice ?
Revenir sur les faits de l’espèce permettra de répondre à cette question. Les débats d’audience ont permis de savoir que cette procédure a été déclenchée par la partie civile, Thierno Wade, qui se dit être « propriétaire et salarié » à l’entreprise « Bamba Génie Civil ».
En effet, l’Etat du Sénégal et une agence internationale avaient signé un protocole d’accord d’un coût de plus de 6 milliards de francs CFA pour la construction de toilettes dans certains établissements publics. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, représentant l’Etat dans cette affaire, avait délégué ses pouvoirs au Directeur de l’investissement dudit département. Lequel avait en charge de piloter cette affaire. En sa qualité de gestionnaire des dépenses et de la caisse d’avance, une somme de 52 millions de francs CFA a été mise à la disposition du prévenu qui a profité de son statut pour escroquer des gens en leur promettant de leur faire bénéficier des marchés.
C’est sur ces entrefaites qu’il a réclamé à la partie civile plus de 3 millions pour lui faire bénéficier deux marchés dont l’un est de 24,9 millions de francs CFA et l’autre 28,87 millions de francs CFA. La partie civile versa les sommes réclamées en espérant gagner des marchés. que nenni. Après avoir versée ladite somme au prévenu, il est allé quelques jours plus tard à la Direction des Impôts et Domaines pour l’enregistrement du contrat qu’il avait paraphé avec le mis en cause. Mais, à sa grande surprise, on lui a signifié que le contrat n’était pas authentique. En d’autres termes, le contrat était fait. C’est pour rentrer dans ses fonds que la partie civile a ainsi porté l’affaire auprès des autorités policières compétentes.
L’enquête ouverte a permis de mettre la main sur le mis en cause qui, après déferrement au parquet, a été placé sous mandat de dépôt.
A la barre, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés en déclarant n’avoir reçu de la partie civile que seulement 2,4 millions de francs. « Je lui ai dit que je ne vendais pas les marchés mais s’il me donne l’argent, je prends », a juré le prévenu qui, tout le long du procès, a toujours proclamé son innocence. La partie civile a réclamé la restitution de la somme versée.
Le prévenu aurait signé 600 faux contrats
Ayant été installé dans cette affaire par le procureur de la République, l’Agent judiciaire de l’Etat a sollicité 50 millions de francs CFA en guise de dommages et intérêts. A l’en croire, ce procès n’est que la partie visible de l’iceberg. « C’est une véritable entreprise d’escrocs qui a été montée », a constaté-t-il avant de révéler que le mis en cause a signé plus de 600 faux contrats en faisant savoir aux prestataires que c’est avec sa caisse d’avance qu’il va gérer les marchés.
« Toutes les personnes impliquées dans cette affaire seront démasquées et traduites devant la justice. Ce n’est pas normal que des personnes dilapident nos maigres ressources. Je vais continuer les investigations dans cette affaire et tous ceux qui seront cités vont répondre devant la justice », a soutenu l’Agent judiciaire de l’Etat qui a demandé tout de même la requalification du délit d’escroquerie en tentative d’escroquerie sur les deniers publics.
Le représentant du parquet a requis 2 ans de prison ferme et une amende de 1 million de francs CFA contre le prévenu. La défense a, à titre principal, plaidé la relaxe pure et simple et, subsidiairement, une application bienveillante de la loi. Le sort d’A. Ndiaye sera scellé le 23 prochain. D’ici là, il va retourner dans le trou à rat et prendre son mal en patience.
Attrait, hier, à la barre du tribunal de Grande instance de Dakar pour les chefs d’inculpation d’escroquerie et de faux et usage de faux en écritures publiques, il encourt 2 ans de ferme. Ce, si le 23 décembre prochain, date fixée pour le délibéré, le juge suit à la lettre les réquisitions du maitre des poursuites. qu’est-ce qui a conduit cet agent de l’Etat à avoir des déboires avec Dame justice ?
Revenir sur les faits de l’espèce permettra de répondre à cette question. Les débats d’audience ont permis de savoir que cette procédure a été déclenchée par la partie civile, Thierno Wade, qui se dit être « propriétaire et salarié » à l’entreprise « Bamba Génie Civil ».
En effet, l’Etat du Sénégal et une agence internationale avaient signé un protocole d’accord d’un coût de plus de 6 milliards de francs CFA pour la construction de toilettes dans certains établissements publics. Le ministre de l’Hydraulique et de l’Assainissement, représentant l’Etat dans cette affaire, avait délégué ses pouvoirs au Directeur de l’investissement dudit département. Lequel avait en charge de piloter cette affaire. En sa qualité de gestionnaire des dépenses et de la caisse d’avance, une somme de 52 millions de francs CFA a été mise à la disposition du prévenu qui a profité de son statut pour escroquer des gens en leur promettant de leur faire bénéficier des marchés.
C’est sur ces entrefaites qu’il a réclamé à la partie civile plus de 3 millions pour lui faire bénéficier deux marchés dont l’un est de 24,9 millions de francs CFA et l’autre 28,87 millions de francs CFA. La partie civile versa les sommes réclamées en espérant gagner des marchés. que nenni. Après avoir versée ladite somme au prévenu, il est allé quelques jours plus tard à la Direction des Impôts et Domaines pour l’enregistrement du contrat qu’il avait paraphé avec le mis en cause. Mais, à sa grande surprise, on lui a signifié que le contrat n’était pas authentique. En d’autres termes, le contrat était fait. C’est pour rentrer dans ses fonds que la partie civile a ainsi porté l’affaire auprès des autorités policières compétentes.
L’enquête ouverte a permis de mettre la main sur le mis en cause qui, après déferrement au parquet, a été placé sous mandat de dépôt.
A la barre, le prévenu a nié les faits qui lui sont reprochés en déclarant n’avoir reçu de la partie civile que seulement 2,4 millions de francs. « Je lui ai dit que je ne vendais pas les marchés mais s’il me donne l’argent, je prends », a juré le prévenu qui, tout le long du procès, a toujours proclamé son innocence. La partie civile a réclamé la restitution de la somme versée.
Le prévenu aurait signé 600 faux contrats
Ayant été installé dans cette affaire par le procureur de la République, l’Agent judiciaire de l’Etat a sollicité 50 millions de francs CFA en guise de dommages et intérêts. A l’en croire, ce procès n’est que la partie visible de l’iceberg. « C’est une véritable entreprise d’escrocs qui a été montée », a constaté-t-il avant de révéler que le mis en cause a signé plus de 600 faux contrats en faisant savoir aux prestataires que c’est avec sa caisse d’avance qu’il va gérer les marchés.
« Toutes les personnes impliquées dans cette affaire seront démasquées et traduites devant la justice. Ce n’est pas normal que des personnes dilapident nos maigres ressources. Je vais continuer les investigations dans cette affaire et tous ceux qui seront cités vont répondre devant la justice », a soutenu l’Agent judiciaire de l’Etat qui a demandé tout de même la requalification du délit d’escroquerie en tentative d’escroquerie sur les deniers publics.
Le représentant du parquet a requis 2 ans de prison ferme et une amende de 1 million de francs CFA contre le prévenu. La défense a, à titre principal, plaidé la relaxe pure et simple et, subsidiairement, une application bienveillante de la loi. Le sort d’A. Ndiaye sera scellé le 23 prochain. D’ici là, il va retourner dans le trou à rat et prendre son mal en patience.
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