Dimanche 25 août, les cadavres de 1 700 personnes ont été retrouvés dans un charnier à Tripoli. Il s'agit, selon le CNT, des restes de détenus de la prison d'Abou Salim exécutés en 1996 par le régime de Mouammar Kadhafi. Le nouveau pouvoir libyen demande aux organisations étrangères et à la communauté internationale d'apporter leur aide pour identifier les corps et les ossements humains retrouvés dans ce charnier. Ce massacre de prisonniers d'Abou Salim est indirectement à l'origine de la révolte qui a conduit à la chute du colonel Kadhafi.
C'est l'arrestation le 15 février dernier de l'avocat Fethi Tabel, défenseur des familles des victimes du massacre d'Abou Salim qui va mettre le feu aux poudres. L'avocat est aussi l'un des organisateurs de la journée de mobilisation pour la liberté d'expression prévue deux jours plus tard, le 17 février. A l'appel des familles des prisonniers d'Abou Salim se tiennent les premières manifestations de Benghazi, la grande ville de l'est.
Pour tous les Libyens, le nom de cette prison symbolise la violence et l'arbitraire du régime Kadhafi. En juin 1996, 1 200 prisonniers d'Abou Salim, dissidents politiques, membres ou sympathisants présumés de groupes islamistes, se révoltent contre leurs conditions de détention. Ils sont exécutés à la grenade et à la mitraillette en deux heures de temps. Les enquêtes réclamées par les familles et les organisations internationales pour faire la lumière sur ce qu'Amnesty International qualifie de carnage resteront lettre morte.
Aujourd'hui, le nouveau pouvoir libyen a mis en place un comité chargé d'identifier les cadavres et les ossements retrouves dans le charnier. Une opération qui, 15 ans après les faits, nécessitera du temps.
( RFI )
C'est l'arrestation le 15 février dernier de l'avocat Fethi Tabel, défenseur des familles des victimes du massacre d'Abou Salim qui va mettre le feu aux poudres. L'avocat est aussi l'un des organisateurs de la journée de mobilisation pour la liberté d'expression prévue deux jours plus tard, le 17 février. A l'appel des familles des prisonniers d'Abou Salim se tiennent les premières manifestations de Benghazi, la grande ville de l'est.
Pour tous les Libyens, le nom de cette prison symbolise la violence et l'arbitraire du régime Kadhafi. En juin 1996, 1 200 prisonniers d'Abou Salim, dissidents politiques, membres ou sympathisants présumés de groupes islamistes, se révoltent contre leurs conditions de détention. Ils sont exécutés à la grenade et à la mitraillette en deux heures de temps. Les enquêtes réclamées par les familles et les organisations internationales pour faire la lumière sur ce qu'Amnesty International qualifie de carnage resteront lettre morte.
Aujourd'hui, le nouveau pouvoir libyen a mis en place un comité chargé d'identifier les cadavres et les ossements retrouves dans le charnier. Une opération qui, 15 ans après les faits, nécessitera du temps.
( RFI )
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