Le Bureau national de la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal (LIPS) dans un communiqué signé ce lundi, s’est prononcé sur le sujet concernant le port du voile et les règlements intérieurs des écoles confessionnelles au Sénégal. La Ligue des Imams a d'emblée rappelé que ce débat n'est pas nouveau au Sénégal et refait surface après celui de 2011, où des filles voilées avaient été exclues de l'école privée catholique Hyacinthe
Thiandoum. À cette époque, la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, avec le Front pour la Défense des Valeurs Éthiques (FDVE), devenu And Samm Jikko yi, et le Collectif des Associations Islamiques du Sénégal (CAlS) avaient organisé une conférence de presse pour dénoncer cette décision et appeler « son Eminence le Cardinal Théodore Adrien Sarr, [alors archevêque de Dakar,] à prendre toutes les mesures réglementaires nécessaires pour décourager toute velléité de discrimination confessionnelle dans le secteur de l'éducation »
(cf. Dakaractu). 13 ans après, si le même débat refait surface à la suite de la brève crise de 2019 provoquée par une décision similaire de l'Institution Sainte Jeanne d'Arc de Dakar (ISJA), il devient alors impératif et urgent pour la nation sénégalaise de débattre ouvertement et franchement de ce sujet afin de trouver une solution juste et durable, différente des arrangements temporaires trouvés jusqu'à présent. À cet égard, il est louable à plusieurs titres que le Premier Ministre du Sénégal, par son courage, ait pris sur lui la responsabilité de désamorcer une bombe à retardement qui, sans une action courageuse, aurait pu exploser au visage.
La Ligue, après avoir bien écouté le Premier Ministre, lui manifeste son soutien et souhaite que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour permettre à notre pays de ne plus revenir sur ce sujet potentiellement divisionniste. Sur ce sujet, le Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal remarque des échanges « souvent marqués par la désinvolture, l'immaturité et le manque de respect envers les institutions. Mais c’est la déclaration du Conseil national du Laïcat qui a retenu son attention. « Cette structure, officielle de la communauté catholique du Sénégal, a évoqué son ouverture au dialogue, rappelant l'engagement de l'école privée catholique en faveur de l'éducation de tous, et les réalisations sociales de celle-ci au profit des Sénégalais », dira la LIPS soulignant le devoir de rappeler que les Daara au Sénégal contribuent à cet effort éducatif avec un effectif estimé entre 600 000 et un million d'enfants, sans avoir bénéficié d'aucun soutien de l'Etat par le passé.
La Ligue apprécie à sa juste valeur l'ouverture au dialogue sur les sujets religieux sensibles, ce qui justifie à plus d'un titre l'importance d'une Direction chargée des affaires religieuses et d'un Ministère du Culte, qui permettront d'amorcer des discussions sur ces questions délicates et d'ajouter une dimension significative à la politique de JUB, JUBBAL, JUBBANTI pour le Sénégal, celle du JUBOO.
La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal encourage un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions respectueuses de tous les points de vue.
Thiandoum. À cette époque, la Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal, avec le Front pour la Défense des Valeurs Éthiques (FDVE), devenu And Samm Jikko yi, et le Collectif des Associations Islamiques du Sénégal (CAlS) avaient organisé une conférence de presse pour dénoncer cette décision et appeler « son Eminence le Cardinal Théodore Adrien Sarr, [alors archevêque de Dakar,] à prendre toutes les mesures réglementaires nécessaires pour décourager toute velléité de discrimination confessionnelle dans le secteur de l'éducation »
(cf. Dakaractu). 13 ans après, si le même débat refait surface à la suite de la brève crise de 2019 provoquée par une décision similaire de l'Institution Sainte Jeanne d'Arc de Dakar (ISJA), il devient alors impératif et urgent pour la nation sénégalaise de débattre ouvertement et franchement de ce sujet afin de trouver une solution juste et durable, différente des arrangements temporaires trouvés jusqu'à présent. À cet égard, il est louable à plusieurs titres que le Premier Ministre du Sénégal, par son courage, ait pris sur lui la responsabilité de désamorcer une bombe à retardement qui, sans une action courageuse, aurait pu exploser au visage.
La Ligue, après avoir bien écouté le Premier Ministre, lui manifeste son soutien et souhaite que toutes les dispositions nécessaires soient prises pour permettre à notre pays de ne plus revenir sur ce sujet potentiellement divisionniste. Sur ce sujet, le Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal remarque des échanges « souvent marqués par la désinvolture, l'immaturité et le manque de respect envers les institutions. Mais c’est la déclaration du Conseil national du Laïcat qui a retenu son attention. « Cette structure, officielle de la communauté catholique du Sénégal, a évoqué son ouverture au dialogue, rappelant l'engagement de l'école privée catholique en faveur de l'éducation de tous, et les réalisations sociales de celle-ci au profit des Sénégalais », dira la LIPS soulignant le devoir de rappeler que les Daara au Sénégal contribuent à cet effort éducatif avec un effectif estimé entre 600 000 et un million d'enfants, sans avoir bénéficié d'aucun soutien de l'Etat par le passé.
La Ligue apprécie à sa juste valeur l'ouverture au dialogue sur les sujets religieux sensibles, ce qui justifie à plus d'un titre l'importance d'une Direction chargée des affaires religieuses et d'un Ministère du Culte, qui permettront d'amorcer des discussions sur ces questions délicates et d'ajouter une dimension significative à la politique de JUB, JUBBAL, JUBBANTI pour le Sénégal, celle du JUBOO.
La Ligue des Imams et Prédicateurs du Sénégal encourage un dialogue constructif entre toutes les parties prenantes afin de trouver des solutions respectueuses de tous les points de vue.
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