Des concertations sur le rapport final de la Cour des comptes sur la gestion des fonds Force Covid-19 ont réuni, cet après-midi du 3 janvier, au Petit palais, certains membres du gouvernement avec à leur tête le Premier ministre et des organisations de la société civile. Le débat a été centré sur l’amélioration du système de gouvernance de l’Etat, sur la base des recommandations formulées en veillant à ce que chaque partie prenante assume sa part de responsabilité. D’emblée le Premier ministre Amadou Ba a invité les acteurs à tenir le débat dans le respect de l’esprit de l’audit, de la rigueur dans l’appréciation objective, des constats ainsi que de sa finalité comme l’a souhaité le président de la République en autorisant la mission d’audit et la publication du rapport. Pour le chef du gouvernement, cette approche du Chef de l’Etat dénote de son attachement à la transparence dans la gestion des deniers publics.
«Le rapport de la Cour des comptes sur la base d’une analyse détaillée a mis en relief beaucoup de points positifs comme il a relevé des dysfonctionnements et des insuffisances dans des cas bien précis en pointant, notamment, le non-respect de certaines règles afférentes aux procédures de la dépense publique», a souligné Amadou Ba.
Pour ce qui est des manquements, le Premier ministre a évoqué des faits qui constituent des fautes de gestion présumées révélées par l’audit qui a formulé des recommandations, à cet effet, pour l’ouverture d’une information judiciaire concernant les auteurs.
«Sur les 1000 milliards FCFA du fonds, les manquements relatés par la Cour et pour lesquels une suite judiciaire est recommandée portent sur 6, 6milliards FCFA soit environ 0,7% du montant total décaissé. Ce montant apparemment modeste en valeur relative est extrêmement important puisqu’il s’agit de la gestion de ressources publiques et de surcroît en temps de crise sanitaire», a renseigné le chef du gouvernement qui juge immoraux de tels agissements.
«De telles pratiques, si elles sont avérées, heurtent l’éthique et n’honorent pas notre administration», a déclaré Amadou Ba. Il est, par ailleurs, revenu sur les détails du rapport avec un accent particulier sur les recommandations des contrôleurs.
« Les analyses de la Cour des comptes sont assorties de 85 recommandations d’ordre stratégique et opérationnel. 18 recommandations visent l’amélioration du dispositif de pilotage et de contrôle. Elles vont toutes dans le sens de mieux encadrer certains régimes dérogatoires en matière de marché public, de mettre en place dans le cadre de la gestion des crises, des cadres d’orientation, de suivi et de contrôle plus opérationnel», a-t-il soutenu. Poursuivant, le chef du gouvernement a expliqué que 55 sur l’ensemble des recommandations visent à l’amélioration du cadre de mobilisation des ressources ainsi que les modalités d’exécution des dépenses. Ces recommandations portent sur le respect des engagements dans le cadre des conventions de financement sur les ressources extérieures, mais également sur les besoins d’amélioration du système de la commande publique en matière de preuve et de maniement d’argent.
«Pour les plus importants, on peut relever la justification des pièces de dépenses liées aux caisses d’avance dans les délais prescrits par la réglementation, la nécessité de faire jouer la concurrence dans les procédures de marché afin de réduire notamment les risques de surfacturation, l’exigence d’enregistrement de contrat des marchés avant leur exécution, la proscription de maniement de ressources publiques par des personnes non habilitées», a-t-il précisé.
Pour clore son propos, le Premier ministre a invité les organisations de la société civile à lui faire part de leurs contributions à promouvoir et ou à consolider en vue de l’amélioration du système de gouvernance de l’administration sénégalaise pour que les écarts constatés ne puissent jamais être commis à l’avenir.
«Le rapport de la Cour des comptes sur la base d’une analyse détaillée a mis en relief beaucoup de points positifs comme il a relevé des dysfonctionnements et des insuffisances dans des cas bien précis en pointant, notamment, le non-respect de certaines règles afférentes aux procédures de la dépense publique», a souligné Amadou Ba.
Pour ce qui est des manquements, le Premier ministre a évoqué des faits qui constituent des fautes de gestion présumées révélées par l’audit qui a formulé des recommandations, à cet effet, pour l’ouverture d’une information judiciaire concernant les auteurs.
«Sur les 1000 milliards FCFA du fonds, les manquements relatés par la Cour et pour lesquels une suite judiciaire est recommandée portent sur 6, 6milliards FCFA soit environ 0,7% du montant total décaissé. Ce montant apparemment modeste en valeur relative est extrêmement important puisqu’il s’agit de la gestion de ressources publiques et de surcroît en temps de crise sanitaire», a renseigné le chef du gouvernement qui juge immoraux de tels agissements.
«De telles pratiques, si elles sont avérées, heurtent l’éthique et n’honorent pas notre administration», a déclaré Amadou Ba. Il est, par ailleurs, revenu sur les détails du rapport avec un accent particulier sur les recommandations des contrôleurs.
« Les analyses de la Cour des comptes sont assorties de 85 recommandations d’ordre stratégique et opérationnel. 18 recommandations visent l’amélioration du dispositif de pilotage et de contrôle. Elles vont toutes dans le sens de mieux encadrer certains régimes dérogatoires en matière de marché public, de mettre en place dans le cadre de la gestion des crises, des cadres d’orientation, de suivi et de contrôle plus opérationnel», a-t-il soutenu. Poursuivant, le chef du gouvernement a expliqué que 55 sur l’ensemble des recommandations visent à l’amélioration du cadre de mobilisation des ressources ainsi que les modalités d’exécution des dépenses. Ces recommandations portent sur le respect des engagements dans le cadre des conventions de financement sur les ressources extérieures, mais également sur les besoins d’amélioration du système de la commande publique en matière de preuve et de maniement d’argent.
«Pour les plus importants, on peut relever la justification des pièces de dépenses liées aux caisses d’avance dans les délais prescrits par la réglementation, la nécessité de faire jouer la concurrence dans les procédures de marché afin de réduire notamment les risques de surfacturation, l’exigence d’enregistrement de contrat des marchés avant leur exécution, la proscription de maniement de ressources publiques par des personnes non habilitées», a-t-il précisé.
Pour clore son propos, le Premier ministre a invité les organisations de la société civile à lui faire part de leurs contributions à promouvoir et ou à consolider en vue de l’amélioration du système de gouvernance de l’administration sénégalaise pour que les écarts constatés ne puissent jamais être commis à l’avenir.
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