Domicilié à la Médina, l’ancien élève Mouhamadou Ng. Nd. ne s’est pas seulement limité à ses cours de renforcement de mathématiques. Il a essayé de courtiser la mineure Fatou D. qu’il devait aider à se renforcer en mathématiques. Sa supercherie a été mise à nu par la maman de la gamine qui a découvert des messages obscènes entre les deux tourtereaux. Ainsi, la dame a porté plainte à la police. Arrêté, il a subi la fouille de son téléphone par les enquêteurs. Ce qui a permis aux enquêteurs de découvrir des vidéos pornographiques et des messages compromettants qu’il avait envoyés à la gamine. Il a été également découvert que le prévenu proposait à la fille des relations sexuelles, mais la gamine avait refusé. Après le bouclage de son dossier, il a été déféré au parquet puis placé sous mandat de dépôt depuis le 28 décembre dernier. Comparant, ce mardi 09 janvier 2024 devant le tribunal des flagrants délits de Dakar, Mouhamadou Ng. Nd a nié les faits qui lui sont reprochés. Il explique : « Nous nous sommes connus sur Instagram. On se suit mutuellement et nous discutons de temps en temps. Un jour, elle m’a parlé de ses études et de ses lacunes en mathématiques. Elle m’a sollicité et je lui ai apporté mon soutien. Quand elle termine ses exercices, elle me l’envoie pour que je puisse faire la correction ».
Il ajoute qu’elle lui a confié que ses notes se sont améliorées. Au fil du temps, ils ont développé des sentiments amoureux, selon le prévenu. « Par la suite, je lui ai promis le mariage. Nous avons même planifié notre lune de miel au Maroc. Je reconnais que j’ai fauté, mais j’ignorais son âge. Nous n’avons jamais eu d’intimité », se dédouane-t-il.
La mère de la jeune fille est revenue sur les faits. Elle fait savoir que lorsqu’elle a su que sa fille et le gars s’envoyaient des messages en privé, elle a contacté le gars qui l’a rassuré qu’ils étaient juste des amis prétextant qu’il voulait seulement l’aider à se mettre à niveau. « J’ai eu confiance et j’ai laissé faire. Récemment, en consultant le téléphone de ma fille, j’ai découvert qu’ils s’envoyaient des messages pas catholiques », dit-elle.
Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a relevé que le prévenu a fait la connaissance de la fille Fatou D. « Au début, il s'agissait d'une relation dans le cadre de ses études. Il a proposé à la fille de l'aider dans ses cours de mathématiques. Par la suite, il a abordé la fille, ils ont commencé à s'envoyer des sms via Whatsapp. C'est la maman de la jeune fille qui a découvert les sms compromettants dans lesquels le mis en cause lui a proposé des rapports sexuels. Il y a des images qui résultent de l'exploitation du portable du prévenu », a fait savoir le procureur qui pense que l’objectif du prévenu était de pervertir la fille qui a rejeté sa proposition. Cela résulte des messages qu’ils se sont échangés. Vu la constance des faits, le procureur a requis 6 mois de prison ferme contre lui.
Selon Me Babacar Mbaye, avocat de la défense, son client n’a jamais parlé de sexe dans les messages. « Mon client avait un objectif noble. Il n’y a jamais eu d'intimité entre ces deux enfants. Les seules fois qu'ils se rencontraient, c’est dans la rue. Je comprends la dame, c'est pour protéger l'intimité de sa fille », a plaidé la robe noire qui laisse entendre que son client avait un projet de mariage pour la fille. Quant à Me Diagne, le sieur Ndiaye a commis une erreur. Et il mérite la mansuétude du tribunal. À son tour, Me Diabel Samb estime que la fille a déclaré que le prévenu ne lui a jamais envoyé des sms obscènes.
Lors de son délibéré, le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l'a condamné à 3 mois de prison avec sursis assortis d’une amende 100.000 francs Cfa.
Il ajoute qu’elle lui a confié que ses notes se sont améliorées. Au fil du temps, ils ont développé des sentiments amoureux, selon le prévenu. « Par la suite, je lui ai promis le mariage. Nous avons même planifié notre lune de miel au Maroc. Je reconnais que j’ai fauté, mais j’ignorais son âge. Nous n’avons jamais eu d’intimité », se dédouane-t-il.
La mère de la jeune fille est revenue sur les faits. Elle fait savoir que lorsqu’elle a su que sa fille et le gars s’envoyaient des messages en privé, elle a contacté le gars qui l’a rassuré qu’ils étaient juste des amis prétextant qu’il voulait seulement l’aider à se mettre à niveau. « J’ai eu confiance et j’ai laissé faire. Récemment, en consultant le téléphone de ma fille, j’ai découvert qu’ils s’envoyaient des messages pas catholiques », dit-elle.
Lors de son réquisitoire, le représentant du ministère public a relevé que le prévenu a fait la connaissance de la fille Fatou D. « Au début, il s'agissait d'une relation dans le cadre de ses études. Il a proposé à la fille de l'aider dans ses cours de mathématiques. Par la suite, il a abordé la fille, ils ont commencé à s'envoyer des sms via Whatsapp. C'est la maman de la jeune fille qui a découvert les sms compromettants dans lesquels le mis en cause lui a proposé des rapports sexuels. Il y a des images qui résultent de l'exploitation du portable du prévenu », a fait savoir le procureur qui pense que l’objectif du prévenu était de pervertir la fille qui a rejeté sa proposition. Cela résulte des messages qu’ils se sont échangés. Vu la constance des faits, le procureur a requis 6 mois de prison ferme contre lui.
Selon Me Babacar Mbaye, avocat de la défense, son client n’a jamais parlé de sexe dans les messages. « Mon client avait un objectif noble. Il n’y a jamais eu d'intimité entre ces deux enfants. Les seules fois qu'ils se rencontraient, c’est dans la rue. Je comprends la dame, c'est pour protéger l'intimité de sa fille », a plaidé la robe noire qui laisse entendre que son client avait un projet de mariage pour la fille. Quant à Me Diagne, le sieur Ndiaye a commis une erreur. Et il mérite la mansuétude du tribunal. À son tour, Me Diabel Samb estime que la fille a déclaré que le prévenu ne lui a jamais envoyé des sms obscènes.
Lors de son délibéré, le tribunal a reconnu le prévenu coupable et l'a condamné à 3 mois de prison avec sursis assortis d’une amende 100.000 francs Cfa.
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