DAKARACTU.COM Abdoulaye Wade a suivi seul, dans ses appartements privés du palais de la République, le match de la CAN opposant la Guinée Equatoriale au Sénégal. Sans doute pour se concentrer afin de bien regarder la partie ou pour vivre seul, à l'abri des regards indiscrets, son angoisse liée à l'enjeu du match.
A la fin de la partie, il avait la mine défaite, signe d'une certaine déception. Et ne s'en est d'ailleurs pas caché à l'un de ses collaborateurs qui se lamentait du mauvais parcours de l'équipe nationale. "Ils ont du talent et l'Etat a mis à leur disposition les moyens nécessaires. Il leur a manqué le plus important: l'engagement", a commenté le président.
Le très politique Abdoulaye Wade a très tôt compris l'impact que pourrait avoir une bonne prestation des lions dans le dénouement de la crise politique en cours dans le pays. Tout comme il mesure les inconvénients liées à un mécontentement populaire aggravé par l'élimination précoce des lions. "Dommage. Si l'équipe brillait, elle aurait pu contribuer à décrisper l'atmosphère en cette période préélectorale tendue", lui a lancé son collaborateur. "Absolument. Mais, comme il en est ainsi, il faut gérer la donne comme elle se présente", a répondu Wade. Quelques minutes plus tard, plongé dans une interview qui le promenait dans les premières années de sa vie et l'amenait à évoquer des souvenirs lointains, le chef de l'Etat a commencé à entrer dans le fil du débat, à plaisanter, à sourire... Il n'a pas mis beaucoup de temps à surmonter la défaite.
A la fin de la partie, il avait la mine défaite, signe d'une certaine déception. Et ne s'en est d'ailleurs pas caché à l'un de ses collaborateurs qui se lamentait du mauvais parcours de l'équipe nationale. "Ils ont du talent et l'Etat a mis à leur disposition les moyens nécessaires. Il leur a manqué le plus important: l'engagement", a commenté le président.
Le très politique Abdoulaye Wade a très tôt compris l'impact que pourrait avoir une bonne prestation des lions dans le dénouement de la crise politique en cours dans le pays. Tout comme il mesure les inconvénients liées à un mécontentement populaire aggravé par l'élimination précoce des lions. "Dommage. Si l'équipe brillait, elle aurait pu contribuer à décrisper l'atmosphère en cette période préélectorale tendue", lui a lancé son collaborateur. "Absolument. Mais, comme il en est ainsi, il faut gérer la donne comme elle se présente", a répondu Wade. Quelques minutes plus tard, plongé dans une interview qui le promenait dans les premières années de sa vie et l'amenait à évoquer des souvenirs lointains, le chef de l'Etat a commencé à entrer dans le fil du débat, à plaisanter, à sourire... Il n'a pas mis beaucoup de temps à surmonter la défaite.
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