L’Alliance pour la République dit « oui à la reddition des comptes mais non au règlement de comptes ». C’est ce qu’a fait savoir le secrétariat exécutif national qui a sorti un communiqué suite aux changements opérés dans la magistrature ce vendredi. Pour l’Alliance Pour la République, le projet dont Pastef parle se résume en 3 axes: les nominations populistes de bas étage dont le niveau fait frémir chaque mercredi et qui récompensent les liaisons dangereuses et basses, les turpitudes de naguère, la fragilisation de l’unité des Sénégalais, où l’insouciance et l’irresponsabilité
prévalent devant la juste prise en compte de ce patrimoine qui sous-tend notre vivre-ensemble et tentation d’instrumentalisation de la justice, la diabolisation du pouvoir sortant, de l’opposition et de la presse en perspective des élections législatives. Manifestement, « dans ce scénario morbide, Ousmane Sonko qui se prévaut d’une érudition sur tout, fait tout ; le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, fait le reste » selon l’APR estimant que « l’inflation verbale serve d’alibi à l’inaction ».
Dans son communiqué, le SEN de l’Apr, précise que « l’analyse du discours des tenants actuels du pouvoir, notamment ceux de Ousmane Sonko montre que celui-ci s’en prend régulièrement et de manière provocante à tel ou tel aspect de la vie des Sénégalais. ».
« Les Sénégalais, qui ont choisi la démocratie s’opposeront de toutes leurs forces à toute dérive dictatoriale ou totalitaire et mettront toute leur énergie pour préserver notre République et son tissu social. Sur la reddition des comptes promise, des indices graves et concordants annoncent la préparation de la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire du Sénégal. En effet, il y a quelques mois sur le parvis du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a, après avoir ouvertement accusé certains magistrats dont Monsieur Badio Camara, Président du Conseil Constitutionnel de corrompus, déclaré qu’il va balayer la magistrature et mettre des magistrats qui vont faire le travail pour la reddition des comptes, comme si ceux qui sont en fonction étaient incapables de le faire » s’est indigné le parti de l’opposition.
Concernant les changements dans la magistrature, l’alliance pour la République estime qu’il est tout de même « surprenant de voir procéder à des enquêtes pour nommer aux fonctions dans un corps dont les dossiers des membres sont tenus à la Direction des Services judiciaires (DSJ). Au surplus, un rapport circonstancié est produit sur chaque proposition faite lors de la réunion solennelle par un membre du CSM ».
Donc, sur quoi enquêter si ce n'est pour choisir des magistrats dévoués et installer une justice politique au Sénégal ? s’interrogent les Aperistes.
« Quand le Président de la République s'occupe avec autant d'attention jusqu'au détail de la nomination des magistrats, on ne peut envisager, un seul instant, qu’il quitte la tête du Conseil Supérieur de la Magistrature » a indiqué le parti des républicains. En vérité, pour déclencher le règlement de comptes, des audits sont lancés tous azimuts. « Comme les rapports de la Cour des comptes se concluant par l’ouverture d’informations judiciaires sont rares (rapport sur le COVID), les tenants du pouvoir ont décidé de commanditer des rapports express de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et des rapports d’inspection interne de certaines administrations pour incriminer des ministres et DG sortants »…Or, une reddition des comptes objective et équitable doit se fonder exclusivement sur des rapports des corps de contrôle, mais non sur des audits orientés pour traquer des opposants, ajoute le communiqué.
L’Alliance Pour la République dit prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale et rappelle que « la justice sera une arme de distraction et de destruction massive contre l'opposition pour l’intimider, la museler, et d'escroquerie neutraliser. Ce qui va entraîner inéluctablement des tensions sociales, avertissent les partisans de Macky Sall.
prévalent devant la juste prise en compte de ce patrimoine qui sous-tend notre vivre-ensemble et tentation d’instrumentalisation de la justice, la diabolisation du pouvoir sortant, de l’opposition et de la presse en perspective des élections législatives. Manifestement, « dans ce scénario morbide, Ousmane Sonko qui se prévaut d’une érudition sur tout, fait tout ; le Président de la République Bassirou Diomaye Faye, fait le reste » selon l’APR estimant que « l’inflation verbale serve d’alibi à l’inaction ».
Dans son communiqué, le SEN de l’Apr, précise que « l’analyse du discours des tenants actuels du pouvoir, notamment ceux de Ousmane Sonko montre que celui-ci s’en prend régulièrement et de manière provocante à tel ou tel aspect de la vie des Sénégalais. ».
« Les Sénégalais, qui ont choisi la démocratie s’opposeront de toutes leurs forces à toute dérive dictatoriale ou totalitaire et mettront toute leur énergie pour préserver notre République et son tissu social. Sur la reddition des comptes promise, des indices graves et concordants annoncent la préparation de la plus grande chasse aux sorcières de l’histoire du Sénégal. En effet, il y a quelques mois sur le parvis du Grand Théâtre, le Premier ministre Ousmane Sonko a, après avoir ouvertement accusé certains magistrats dont Monsieur Badio Camara, Président du Conseil Constitutionnel de corrompus, déclaré qu’il va balayer la magistrature et mettre des magistrats qui vont faire le travail pour la reddition des comptes, comme si ceux qui sont en fonction étaient incapables de le faire » s’est indigné le parti de l’opposition.
Concernant les changements dans la magistrature, l’alliance pour la République estime qu’il est tout de même « surprenant de voir procéder à des enquêtes pour nommer aux fonctions dans un corps dont les dossiers des membres sont tenus à la Direction des Services judiciaires (DSJ). Au surplus, un rapport circonstancié est produit sur chaque proposition faite lors de la réunion solennelle par un membre du CSM ».
Donc, sur quoi enquêter si ce n'est pour choisir des magistrats dévoués et installer une justice politique au Sénégal ? s’interrogent les Aperistes.
« Quand le Président de la République s'occupe avec autant d'attention jusqu'au détail de la nomination des magistrats, on ne peut envisager, un seul instant, qu’il quitte la tête du Conseil Supérieur de la Magistrature » a indiqué le parti des républicains. En vérité, pour déclencher le règlement de comptes, des audits sont lancés tous azimuts. « Comme les rapports de la Cour des comptes se concluant par l’ouverture d’informations judiciaires sont rares (rapport sur le COVID), les tenants du pouvoir ont décidé de commanditer des rapports express de l’Inspection générale d’Etat (IGE) et des rapports d’inspection interne de certaines administrations pour incriminer des ministres et DG sortants »…Or, une reddition des comptes objective et équitable doit se fonder exclusivement sur des rapports des corps de contrôle, mais non sur des audits orientés pour traquer des opposants, ajoute le communiqué.
L’Alliance Pour la République dit prendre à témoin l’opinion publique nationale et internationale et rappelle que « la justice sera une arme de distraction et de destruction massive contre l'opposition pour l’intimider, la museler, et d'escroquerie neutraliser. Ce qui va entraîner inéluctablement des tensions sociales, avertissent les partisans de Macky Sall.
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