DAKARACTU.COM Le président du Sénat, leader de la coalition Bokk Guiss Guiss, Pape Diop, a joint hier vendredi la rédaction de Dakaractu pour tenter de ramener à de raisonnables proportions le débat sur l’étendue de ses biens qui défraie la chronique et agite le microcosme politico-médiatique. Il nous a confié tout de go: «Je suis loin d’avoir des dizaines de titres fonciers. J’en possède tout au plus une demi-douzaine acquis pour la plupart avant l’alternance de 2000. Je suis un homme d’affaires et j’ai connu « le milliard » avant qu’Abdoulaye Wade n’accède au pouvoir. Concernant mes deux maisons aux Almadies dont on parle, j’ai acquis l’une 1996 et l’autre en 1998 où j’ai commencé à la construire. Je peux justifier tout ce que je possède».
Il n’empêche que Pape Diop est sur le coup d’une enquête pour enrichissement illicite. Il semble ne guère s’en offusquer et poursuit : « Avec tous les bruits qui courent sur moi et mon prétendu patrimoine, cette enquête n’est en définitive pas une mauvaise chose, et elle me permettra de prouver la fausseté des accusations que je subis. Tout ce que je possède porte mon nom. La gendarmerie m’a exhibé une liste de biens qui m’appartiendraient, et qui de fait ne m’appartiennent pas, et j’ai tenu à le leur indiquer. Mes comptes bancaires sont connus, ils se trouvent au Sénégal, je n’en possède aucun à l’étranger. Il existe aujourd’hui des organes appropriés pour me démentir si je ne dis pas la vérité. » Doit-on le croire ? C’est à la justice de démêler cet écheveau de présomptions et de supputations, mais aussi d’exagérations.
Il n’empêche que Pape Diop est sur le coup d’une enquête pour enrichissement illicite. Il semble ne guère s’en offusquer et poursuit : « Avec tous les bruits qui courent sur moi et mon prétendu patrimoine, cette enquête n’est en définitive pas une mauvaise chose, et elle me permettra de prouver la fausseté des accusations que je subis. Tout ce que je possède porte mon nom. La gendarmerie m’a exhibé une liste de biens qui m’appartiendraient, et qui de fait ne m’appartiennent pas, et j’ai tenu à le leur indiquer. Mes comptes bancaires sont connus, ils se trouvent au Sénégal, je n’en possède aucun à l’étranger. Il existe aujourd’hui des organes appropriés pour me démentir si je ne dis pas la vérité. » Doit-on le croire ? C’est à la justice de démêler cet écheveau de présomptions et de supputations, mais aussi d’exagérations.
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