L’ouverture des vannes du ciel de Touba a impacté drastiquement le commerce de la ville Sainte. La pluie accompagnée d’un vent fort qui a arrosé la cité religieuse la nuit du vendredi a créé la hantise auprès des commerçants qui ont investi des millions qui risquent d’être engloutis dans les eaux pluviales
Comme le dit l’adage : après la pluie c’est le beau temps, c’est plutôt le contraire qui s’est produit sur la grande avenue qui mène à la grande mosquée en quittant Mbacké. Les commerçants qui ont fini d’établir, le temps du Magal, leur commerce sur cette allée, sont dans l’obligation de vider les lieux.
Les eaux ont conquis cette avenue qui est devenue impraticable. Ils ont déboursé une fortune pour des cantines. Interrogés, chacun de ces commerçants, désemparés, ont accepté de nous parler. « On vend un emplacement à 30 000f CFA, j’en en ai acheté six et l’eau les a envahis », se désole Lamine Touré. Moustapha, découragé face à cette situation, essaie de sauver ce qui peut l’être toujours. « C’est vraiment triste, et pourtant j’espérais m’en sortir haut la main », assure- t-il les larmes aux yeux.
Cependant même si le cas est très critique, Lamine et ses amis espèrent que les autorités essayeront de régler la situation avant le jour du Magal pour sauver les meubles de leurs investissements...
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