Certes, comme le rappelle le directeur de Libération Nicolas Demorand, "l'alternance n'est pas acquise en 2012, même si, à droite, c'est la dévastation". "Nicolas Sarkozy, dont la cote de popularité se trouve déjà plombée par une crise économique hors du commun et par un climat d'affaires nauséabond, ne pouvait plus mal entamer sa campagne pour 2012", analyse L'Est-Eclair sous la plume de Patrick Planchenault. "Nicolas Sarkozy peut-il encore s'en sortir ?" se demande même Hervé Chabaud dans L'Union/L'Ardennais.
Le début de la fin
Pour Philippe Reinhard, dans L'Eclair des Pyrénées, "cette défaite électorale supplémentaire pourrait ainsi être le début de la fin pour un président mal en point dans les sondages, et si en retard par rapport à ses concurrents socialistes qu'on voit mal comment il pourrait remonter la pente". Pour Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain, "cette nouvelle défaite de la majorité pourrait inciter Nicolas Sarkozy à mouiller sérieusement le maillot en entrant en campagne plus tôt que prévu". C'est aussi le point de vue de Jacques Guyon, de La Charente libre, qui a "du mal à croire qu'il puisse rester ainsi sans reprendre le mors aux dents. Par exemple, en se déclarant plus vite qu'il ne l'avait prévu".
Le Figaro, par la voix de Paul-Henri du Limbert, martèle le même message : "la meilleure façon de perdre une élection présidentielle, c'est de se persuader qu'on l'a déjà perdue" et "le meilleur défenseur de Nicolas Sarkozy, c'est Nicolas Sarkozy" qui "se doit de réaffirmer le cap s'il ne veut pas que le parti majoritaire entame la campagne présidentielle avec un moral de vaincu".
"Cet homme que l'adversité requinque a six mois pour remobiliser la droite face à ceux qui considèrent que sa défaite est désormais acquise", analyse Hubert Coudurier dans Le Télégramme. "De fait, la route est encore longue d'ici au premier tour. Mais le nombre de ceux qui, dans son propre camp, espèrent secrètement que le président de la République renoncera à se présenter a aussi fortement augmenté. C'est le tabou par excellence !" affirme Rémy Dessarts dans les colonnes de France-Soir. "Nul ne croit encore en un putsch contre le chef de l'État. Mais l'idée commence bien à germer", prévient François Martin du Midi libre. (afp)
Le début de la fin
Pour Philippe Reinhard, dans L'Eclair des Pyrénées, "cette défaite électorale supplémentaire pourrait ainsi être le début de la fin pour un président mal en point dans les sondages, et si en retard par rapport à ses concurrents socialistes qu'on voit mal comment il pourrait remonter la pente". Pour Philippe Waucampt dans Le Républicain lorrain, "cette nouvelle défaite de la majorité pourrait inciter Nicolas Sarkozy à mouiller sérieusement le maillot en entrant en campagne plus tôt que prévu". C'est aussi le point de vue de Jacques Guyon, de La Charente libre, qui a "du mal à croire qu'il puisse rester ainsi sans reprendre le mors aux dents. Par exemple, en se déclarant plus vite qu'il ne l'avait prévu".
Le Figaro, par la voix de Paul-Henri du Limbert, martèle le même message : "la meilleure façon de perdre une élection présidentielle, c'est de se persuader qu'on l'a déjà perdue" et "le meilleur défenseur de Nicolas Sarkozy, c'est Nicolas Sarkozy" qui "se doit de réaffirmer le cap s'il ne veut pas que le parti majoritaire entame la campagne présidentielle avec un moral de vaincu".
"Cet homme que l'adversité requinque a six mois pour remobiliser la droite face à ceux qui considèrent que sa défaite est désormais acquise", analyse Hubert Coudurier dans Le Télégramme. "De fait, la route est encore longue d'ici au premier tour. Mais le nombre de ceux qui, dans son propre camp, espèrent secrètement que le président de la République renoncera à se présenter a aussi fortement augmenté. C'est le tabou par excellence !" affirme Rémy Dessarts dans les colonnes de France-Soir. "Nul ne croit encore en un putsch contre le chef de l'État. Mais l'idée commence bien à germer", prévient François Martin du Midi libre. (afp)
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