Baisse des prix des denrées de première nécessité: avantages et limites d'une mesure


Baisse des prix des denrées de première nécessité: avantages et limites d'une mesure
DAKARACTU.COM Les Sénégalais attendaient Macky Sall au tournant de sa promesse de faire baisser les prix des denrées de première nécessité. Virage plutôt bien négocié au vu de toutes les autres urgences du gouvernement d’Abdoul Mbaye qui doit faire avec des caisses, dit-on, vides. La marge de manœuvre est petite, et il faudra que tous les Sénégalais comprennent que Macky Sall n’est pas Zorro, il l’a clairement dit lors de sa rencontre avec nos compatriotes de la diaspora à Paris, ce 18 avril. La tâche est immense pour ne pas dire himalayesque, et on comprend qu’il ne sache pas par quel bout aborder le problème. Alors, cette annonce du Premier ministre qui opère une baisse substantielle sur les prix du riz, de l’huile, du gaz, du lait et du sucre, reste symbolique. Mais il est des symboles qui font du bien au portefeuille comme au sentiment qu’ont les Sénégalais que la parole d’un homme politique a été respectée. Encore faut-il que l’Etat mette en branle tout un arsenal de contrôle effectif de ces baisses, car Njoublang est encore sous nos boubous et de la coupe aux lèvres, il peut se passer bien des entraves. Que des commerçants se fassent payer la différence et ne répercutent pas les prix, cela s’est déjà vu sous nos contrées. Les consommateurs doivent s’organiser pour que cette promesse tenue par le chef de l’Etat ne soit pas lettre morte par la faute de réflexes corporatistes de maintien de privilèges indus. Bien sûr il reste l’essence pour que le transport cesse d’être un casse-tête, certes il reste le prix des loyers… Et, là aussi, comme probablement il a été fait avec les importateurs et les grossistes, il faudra en appeler au patriotisme des différents acteurs, pour qu’ils s’alignent sur ce fol espoir de vie meilleure des Sénégalais qui, tous, savent que le pari sera dur à tenir mais qui sont tous prêts à faire des sacrifices s’ils sont partagés. Demander aux importateurs et grossistes de rogner sur leurs marges et qu’ils acceptent est de bon augure. Lorsqu’il s’agit de demander aux enseignants, par exemple, de sauvegarder l’année scolaire en révisant leurs exigences et en les diluant dans le temps, ils traînent des pieds. Or, il faut du temps pour rebâtir. Le temps justement de répartir les efforts que tout Sénégalais devra faire pour qu’on reconstruise le tissu socio-économique de notre pays.
Samedi 21 Avril 2012




1.Posté par paipis le 21/04/2012 11:58
Les ensiegnants mom dougnou nit ndax beugué

2.Posté par zen le 21/04/2012 12:12
cheikh yerim vivmen un dossier sur les revendication des professeurs et surtout leur faux semblant de patriotisme

3.Posté par maalik le 21/04/2012 12:57
..."Lorsqu’il s’agit de demander aux enseignants, par exemple, de sauvegarder l’année scolaire en révisant leurs exigences et en les diluant dans le temps, ils traînent des pieds. Or, il faut du temps pour rebâtir. Le temps justement de répartir les efforts que tout Sénégalais devra faire pour qu’on reconstruise le tissu socio-économique de notre pays."

TRES BONNE CONCLUSION!

Mais il faut dire que le manque de discernement des éducateurs et des enseignants, de l'élémentaire au supérieur, a été alimenté par le laisser-aller du précédent pouvoir qui a été un peu trop laxiste sur les bords!

Il faudra donc que le nouveau régime y aille d'une main de fer : ne pas hésiter à sortir le bâton lorsque c'est nécessaire et avec fermeté !

Nous devons comprendre qu'à côté de nos droits, nous avons aussi des devoirs. Même nos enfants ont des devoirs qu'il faut leur inculquer dès le bas : réapprendre à leur apprendre le civisme, l'obesissance et le respect des normes de la société.

Vive la République.

4.Posté par SYNDICAT le 21/04/2012 15:08
Pour l'huile, nous avons perdu espoir en apprenant que le Président avait reçu à deux reprises Abass Jaber.
ce monsieur qui est à l'origine d'un des plus gros scandales de l'alternance, c'est à dire le bradage de Sonacos,dispose d'"énormes moyens financiers pour convaincre ses interlocuteurs.
il traitait directement avec Wade et ignorait royalement les ministres et la haute administration.
Apparemment, il a su convaincre le nouveau pouvoir et va continuer le pillage de SUNEOR et de la filière arachidière jusqu'à leur faillite totale sous peu.
L'huile peut voir son prix baisser de beacoup si Jaber cesse ses surfacturations à SUNEOR à raison de 60 à 80 $ sur chaque tonne.
Nous interpellons Latif Coulibaly, Moubarack Lo et le Ministre de l'économie et des finances sur ce dossier qu'ils maitrisent parfaitement.
En tout cas, rien de durable ne pourra être fait pour le redressement de la filière arachidière si on laisse continuer le pillage de la SUNEOR par Jaber et ses complices.

5.Posté par Ridial le 21/04/2012 15:52
Chose promise, chose dûe...., Le Président avait de cette baisse son cheval de batail lors de la campagne électorale. Suite à cette promesse on avait entendu toute sorte de commentaire, ....Ex: Thierno Lô avait juré sur un plateau de Télé que s'était impossible pour Macky Sall de tenir cette promesse s'il est élu, d'ailleur il ne sera jaais un Président de la république.....!!!
Le président n'a qu'un seul souci rendre l'espoir à tous ces citoyens, et Inchaa-Allah, son programme "YOONOU YOOKUTE" est réaliste et réalisable à court terme, et avec l'aide des forces vives de la nation...., Il va redresser ce pays et garantir une stabilité tant éconoique que sociale...!!!
SOPARGNI AK MACKY SALL...!

6.Posté par MOKHTAR le 21/04/2012 19:29
il faut fair attention le prix de riz non parfume coutai bien avant les elections et jusqua aujour d,hui entre 14000f et 13500f miltipiler par deux egale 28000 ou 27000f divise par cent egale 280f où est la diminution de meme que riz parfumee qui couter 22000f *2=44000f divise par cent=440f l,huil il y a 3 sorte en bouteille en barille en sachet .on ne nous dit le quelle de ce 3 avant dire on a diminuer presision l,huil en barille c,est 1000f donc mesure c,est du vents demain on va nous faire croire que ce sont lescommerçants qui respect pas .on ne nous a pas presiser si les prix c,est du prx en detaille où en gros si les prix sont pour des gros forcement les detaillants vont vendre avec des marges ce qui feras 300f où 325 selons les boutiguers salame.

7.Posté par jeanjules le 21/04/2012 20:46
les enseignants se sont tjr sacrifiés depuis le tps du régime de Diouf et même bien avant, et personne ne l'a jamais reconnu, donc aujourd'hui cela nous importe peu que les gens se posent cette question de pratriotisme. Nous réclamons un droit: la justice dans le traitement des agents de l’État.

8.Posté par gorou le 21/04/2012 23:14
combien coutait le riz avant les élections c est de la que les choses doivent avoir un repère macky devait inciter les commerçants soit disant opérateur économique de retourner le prix du riz la ou il était d'abord avant de diminuer. 2000 sur le sac de 50 kg or avant les élections ça coutait 17 000 f cf a soyons conscients sur cela sinon c est l affaire de ses opérateurs politiciens .peace

9.Posté par Momar Idrissa Ndiaye le 22/04/2012 12:24
GOUVERNEMENT PRESSE-BOUTON
(Si quelqu’un a déjà constaté l’effectivité de la baisse, alors qu’il se signale)
1°) Associer les importateurs de riz (Bocar Samba Dièye, Moustapha Tall…) à la prise de décision. Et surtout les rassurer, chiffres à l’appui, que leur marge bénéficiaire de GROSSISTES n’est pas affectée par la mesure de baisse du prix des denrées de première nécessité.
2°) Les DEMI-GROSSISTES et les DéTAILLANTS appliquent la mesure de baisse :
- soit dès l’éPUISEMENT DE LEUR STOCK, qui doit faire l’objet d’une évaluation ;
- soit à partir d’un DéLAI estimé RAISONNABLE (1 mois par exemple) pour la liquidation du stock acquis dans les conditions haussières de l’ancien cours du riz.
3°) Enfin, et en respectant le processus de prise de décision pour le riz comme pour les autres denrées ciblées, les ménages pourront bénéficier de la BAISSE SIGNIFICATIVE (45F/kg sur le riz ordinaire ; 110F/kg sur le sucre cristallisé en poudre et 240F/L sur l’huile en fût) tant réclamée.
PéNURIE DANS UN MOIS
La vente à perte n’existe pas en commerce. Ajouter la FAIBLE MARGE bénéficiaire (ici, inférieure aux baisses annoncées) au prix de revient est règle INCONTOURNABLE. L’application immédiate CONDAMNE les commerçants à céder les denrées à prix inférieur au coût de leur acquisition. C’EST ABSURDE, L’ASPHYXIE VOIRE LA FAILLITE DU SECTEUR DE LA DISTRIBUTION EST GARANTIE et par suite une pénurie est prévisible au plus dans un mois. N’imaginons pas les autres conséquences.
RECOMMANDATIONS AU GOUVERNEMENT
1°) Décider de supporter le coût de la transition entre l’ancien et le nouveau cours des denrées (en remboursant, aux commerçants, la baisse appliquées sur les stocks).
2°) A défaut, différer la mesure dans un mois (en permettant à la distribution d’écouler les stocks).
AU TOTAL, LE GOUVERNEMENT DOIT PRENDRE LE TEMPS DE BIEN FAIRE ce qu’il fait de bien.
(Pour le SOUTIEN critique).
M. Momar Idrissa NDIAYE, Professeur LETFP / Thiès



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