Le 13 mars 2016, la paisible et courue station balnéaire de Grand Bassam est attaquée par Aqmi du nom de la branche d'Al Qaida dans le Maghreb islamique. L'attentat fera 19 morts et sera revendiqué par le groupe jihadiste.
Touchée pour la première fois par le terrorisme, la Côte d'Ivoire ne savait pas sans doute qu'elle n'était pas le seul pays jusque-là jamais atteint par ce fléau à se retrouver dans le viseur des jihadistes. L'enquête ouverte au Sénégal suite à des interceptions d'appels suspects révèle que le Sénégal figurait en bonne place dans la liste des cibles jihadistes.
Le quotidien Libération a révélé dans son audition du lundi 09 juillet que Béchir, de son vrai nom Al Aligh Ahmed Mahmoud et Mohamed Lemdessene qui séjournaient au Sénégal avant les attaques de Grand Bassam étaient constamment en contact avec respectivement Hamza Ben Mahmoud et Mimi Ould Baba. Ces deux noms sont certes méconnus de beaucoup de Sénégalais. La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ne peuvent en dire autant puisqu'ils sont mêlés aux attaques terroristes qui ont touché ces deux pays.
L'arrestation suivie de l'audition d'Al Aligh Ahmed Mahmoud et de Mohamed Lemdessene par la section de recherche de la gendarmerie a révélé un pan du sinistre projet contre le Sénégal. Les enquêteurs ont découvert que le nommé Hamza Ben Mouhamed, identifié comme l'un des principaux instigateurs des attentats contre le Mali, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire a séjourné au Sénégal entre le 28 février et le 4 mars 2016.
Entré sur le territoire national en passant par les Iles du Saloum et la Petite côte, itinéraire pour le moins troublant, l'individu a quitté le territoire sénégalais neuf jours avant l'attaque de Grand Bassam. Ce qui fait dire aux enquêteurs dans leur rapport d'enquête transmis au procureur de la République le 26 novembre 2016, "qu'il est plus qu'évident que le Sénégal est une cible prioritaire du terrorisme."
Mieux, pour les gendarmes, le séjour de Hamza au Sénégal, son itinéraire ainsi que ses contacts avec Al Aligh Ahmed Mahmoud sont assez d'éléments troublants visant à établir l'existence d'un projet funeste contre le Sénégal. Les hommes en bleu croient savoir qu'en faveur d'un arbitrage des chefs, qui a fait suite à une mission de reconnaissance, les jihadistes ont choisi de frapper en Côte d'Ivoire plutôt qu'au Sénégal. Leur conviction est confirmée par l'affaire Sina Ould Sidi Ahmed et Sidalamine Ould Ile Ame.
Originaires du nord du Mali, ces deux arabes ont été arrêtés courant 2017 pour leur supposée connexion avec Mouhamed Ould Nouini ou Hassan al ansari. Chef militaire d'Almourabitoune au Mali, il est considéré comme le responsable des attaques qui ont secoué la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Il a été tué par les forces françaises à la frontière avec le Niger. C'est en réponse à son élimination par Barkhane que les jihadistes ont attaqué le 02 mars dernier l'État major des forces armées burkinabè et l'Ambassade française à Ouagadougou.
Touchée pour la première fois par le terrorisme, la Côte d'Ivoire ne savait pas sans doute qu'elle n'était pas le seul pays jusque-là jamais atteint par ce fléau à se retrouver dans le viseur des jihadistes. L'enquête ouverte au Sénégal suite à des interceptions d'appels suspects révèle que le Sénégal figurait en bonne place dans la liste des cibles jihadistes.
Le quotidien Libération a révélé dans son audition du lundi 09 juillet que Béchir, de son vrai nom Al Aligh Ahmed Mahmoud et Mohamed Lemdessene qui séjournaient au Sénégal avant les attaques de Grand Bassam étaient constamment en contact avec respectivement Hamza Ben Mahmoud et Mimi Ould Baba. Ces deux noms sont certes méconnus de beaucoup de Sénégalais. La Côte d'Ivoire et le Burkina Faso ne peuvent en dire autant puisqu'ils sont mêlés aux attaques terroristes qui ont touché ces deux pays.
L'arrestation suivie de l'audition d'Al Aligh Ahmed Mahmoud et de Mohamed Lemdessene par la section de recherche de la gendarmerie a révélé un pan du sinistre projet contre le Sénégal. Les enquêteurs ont découvert que le nommé Hamza Ben Mouhamed, identifié comme l'un des principaux instigateurs des attentats contre le Mali, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire a séjourné au Sénégal entre le 28 février et le 4 mars 2016.
Entré sur le territoire national en passant par les Iles du Saloum et la Petite côte, itinéraire pour le moins troublant, l'individu a quitté le territoire sénégalais neuf jours avant l'attaque de Grand Bassam. Ce qui fait dire aux enquêteurs dans leur rapport d'enquête transmis au procureur de la République le 26 novembre 2016, "qu'il est plus qu'évident que le Sénégal est une cible prioritaire du terrorisme."
Mieux, pour les gendarmes, le séjour de Hamza au Sénégal, son itinéraire ainsi que ses contacts avec Al Aligh Ahmed Mahmoud sont assez d'éléments troublants visant à établir l'existence d'un projet funeste contre le Sénégal. Les hommes en bleu croient savoir qu'en faveur d'un arbitrage des chefs, qui a fait suite à une mission de reconnaissance, les jihadistes ont choisi de frapper en Côte d'Ivoire plutôt qu'au Sénégal. Leur conviction est confirmée par l'affaire Sina Ould Sidi Ahmed et Sidalamine Ould Ile Ame.
Originaires du nord du Mali, ces deux arabes ont été arrêtés courant 2017 pour leur supposée connexion avec Mouhamed Ould Nouini ou Hassan al ansari. Chef militaire d'Almourabitoune au Mali, il est considéré comme le responsable des attaques qui ont secoué la Côte d'Ivoire et le Burkina Faso. Il a été tué par les forces françaises à la frontière avec le Niger. C'est en réponse à son élimination par Barkhane que les jihadistes ont attaqué le 02 mars dernier l'État major des forces armées burkinabè et l'Ambassade française à Ouagadougou.
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