Un dialogue intergénérationnel pour définir la marche à suivre par le Sénégal dans un contexte mondial marqué par des mutations permanentes. L’Union des Conseillers des Affaires du Sénégal ne pouvait trouver mieux pour le thème de la deuxième édition de son Agora diplomatique. Les débats qui ont eu pour cadre le ministère des Affaires étrangères ont tenu toutes leurs promesses. La place que le Sénégal doit accorder à ses relations avec son voisinage direct a été le point focal de la rencontre.
Conduisant la séance, le président de l’Amicale des anciens ambassadeurs de la carrière diplomatique a donné le ton. A l’entame de son propos, l’ancien ministre des Affaires étrangères Seydina Oumar Sy a déclaré que « notre politique extérieure doit s’accentuer sur nos voisins». Et quand il le dit, il s’inspire du premier président de l’Etat du Sénégal qui, selon Mr Sy, privilégiait la politique des cercles concentriques.
Rappelant le rôle que le Sénégal a joué dans l’accession à la souveraineté internationale de pays comme la Gambie et la Mauritanie, l’ancien chef de la diplomatie sénégalais sous le magistère d’Abdou Diouf se désole que nos relations avec ces pays ne soient pas des meilleures.
De même, il est revenu sur les causes de la méfiance dont fait l’objet du Sénégal de la part de la Guinée Bissau. A ce propos, il révèle que tout est parti du soutien apporté au PAIGC par le Sénégal alors que le pays n’a humé l’air de l’indépendance qu’avec le Fling (Front de Libération nationale de la Guinée). En évoquant le cas de la Guinée Conakry, le diplomate relève que Sékou Touré a toujours pensé que le Sénégal était un pion de l’impérialisme chargé de l’abattre. « Senghor disait de lui qu’il avait une tyrannie de l’Unité africaine », se remémore Seydina Oumar Sy. Qui, malgré tous ces malentendus latents avec nos voisins, est convaincu que le Sénégal ne peut pas se permettre d’avoir des rapports heurtés avec eux. Il y va de sa sécurité. « Si nous sommes connus pour avoir une armée solide, les menaces ne peuvent venir que de ces pays-là », prévient-il non sans rappeler que si la diplomatie sénégalaise est chantée de toute part, c’est parce que le sens de la mesure a toujours été de mise dans les décisions.
Dans sa communication, l’ambassadeur Seydou Nourou Bâ est revenu sur les mutations fortes qu’est en train de connaitre le monde avec la « démarcation des lignes idéologiques » et la reconfiguration des intérêts.
De son côté, le conseiller aux affaires étrangères Mame Oumar Thiaw constate que la « diplomatie économique » est en train de prendre le pas sur « la diplomatie politique ». À ce titre, il informe des mesures prises par le ministère des Affaires étrangères pour valoriser les transferts d’argent provenant de la Diaspora sénégalaise.
Une question qui a été également soulevée, c’est la position des diplomates sur la question de l’homosexualité qui est de plus en plus défendue par des organisations de défense des droits de l’homme. Après un exposé sur les droits humains et les conventions que le Sénégal a ratifié, l’ambassadeur Ibrahima Khalil Seck n’a pas fait l’impasse sur la fermeté du Président de la République du Sénégal, Macky Sall au sujet de l’homosexualité. Mais pour sa consœur Mme Niang, les diplomates doivent pousser la réflexion afin de proposer une approche définitive.
Peut-on parler des nouvelles mutations que connait la planète sans pour autant penser à la révolution numérique ? Un intervenant a vu juste en invitant à intégrer cette nouvelle donne et les changements qu’elle implique. Ce, pour dire qu’aucun sujet n’a été omis lors des débats.
En conclusion, le président de l’Union des Conseillers des Affaires étrangères du Sénégal Mamadou Lamine Touré s’est félicité de la réussite de la rencontre tout en annonçant un forum pour les prochaines éditions.
Conduisant la séance, le président de l’Amicale des anciens ambassadeurs de la carrière diplomatique a donné le ton. A l’entame de son propos, l’ancien ministre des Affaires étrangères Seydina Oumar Sy a déclaré que « notre politique extérieure doit s’accentuer sur nos voisins». Et quand il le dit, il s’inspire du premier président de l’Etat du Sénégal qui, selon Mr Sy, privilégiait la politique des cercles concentriques.
Rappelant le rôle que le Sénégal a joué dans l’accession à la souveraineté internationale de pays comme la Gambie et la Mauritanie, l’ancien chef de la diplomatie sénégalais sous le magistère d’Abdou Diouf se désole que nos relations avec ces pays ne soient pas des meilleures.
De même, il est revenu sur les causes de la méfiance dont fait l’objet du Sénégal de la part de la Guinée Bissau. A ce propos, il révèle que tout est parti du soutien apporté au PAIGC par le Sénégal alors que le pays n’a humé l’air de l’indépendance qu’avec le Fling (Front de Libération nationale de la Guinée). En évoquant le cas de la Guinée Conakry, le diplomate relève que Sékou Touré a toujours pensé que le Sénégal était un pion de l’impérialisme chargé de l’abattre. « Senghor disait de lui qu’il avait une tyrannie de l’Unité africaine », se remémore Seydina Oumar Sy. Qui, malgré tous ces malentendus latents avec nos voisins, est convaincu que le Sénégal ne peut pas se permettre d’avoir des rapports heurtés avec eux. Il y va de sa sécurité. « Si nous sommes connus pour avoir une armée solide, les menaces ne peuvent venir que de ces pays-là », prévient-il non sans rappeler que si la diplomatie sénégalaise est chantée de toute part, c’est parce que le sens de la mesure a toujours été de mise dans les décisions.
Dans sa communication, l’ambassadeur Seydou Nourou Bâ est revenu sur les mutations fortes qu’est en train de connaitre le monde avec la « démarcation des lignes idéologiques » et la reconfiguration des intérêts.
De son côté, le conseiller aux affaires étrangères Mame Oumar Thiaw constate que la « diplomatie économique » est en train de prendre le pas sur « la diplomatie politique ». À ce titre, il informe des mesures prises par le ministère des Affaires étrangères pour valoriser les transferts d’argent provenant de la Diaspora sénégalaise.
Une question qui a été également soulevée, c’est la position des diplomates sur la question de l’homosexualité qui est de plus en plus défendue par des organisations de défense des droits de l’homme. Après un exposé sur les droits humains et les conventions que le Sénégal a ratifié, l’ambassadeur Ibrahima Khalil Seck n’a pas fait l’impasse sur la fermeté du Président de la République du Sénégal, Macky Sall au sujet de l’homosexualité. Mais pour sa consœur Mme Niang, les diplomates doivent pousser la réflexion afin de proposer une approche définitive.
Peut-on parler des nouvelles mutations que connait la planète sans pour autant penser à la révolution numérique ? Un intervenant a vu juste en invitant à intégrer cette nouvelle donne et les changements qu’elle implique. Ce, pour dire qu’aucun sujet n’a été omis lors des débats.
En conclusion, le président de l’Union des Conseillers des Affaires étrangères du Sénégal Mamadou Lamine Touré s’est félicité de la réussite de la rencontre tout en annonçant un forum pour les prochaines éditions.
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