DAKARACTU.COM Il faut être Abdoulaye Wade pour le faire. Il est capable de descendre de son piédestal pour régler des comptes indignes de son rang de président de la République. Figurez-vous que le locataire du palais de l'Avenue-Léopold-Sédar-Senghor a cru bon, après avoir limogé son ministre des Affaires humanitaires et de la Diaspora, Lamine Bâ, de chercher à le bouter hors de l'Internationale libérale.
Wade himself a écrit au président de l'Internationale libérale pour demander à ce qu'il soit mis fin au mandat de vice-président de l'institution de son ex-ministre. Et proposer pour le remplacer le docteur Malick Niang, de l'Institut libéral. Avant de se heurter à un niet catégorique de l'organisation regroupant les partis politiques qui se réclament du libéralisme.
Dans sa réponse, le président de l'institution a indiqué à Wade qu'il ne pouvait pas faire suite à sa demande, au vu des articles 22 et 32 de la Constitution de l'Internationale libérale. Lamine Bâ élu et non nommé comme vice-président doit, sauf démission de sa part, poursuivre son mandat jusqu'à son terme, en automne 2012. Fin de partie.
Reste à savoir ce que reproche Wade à celui qui fut, il n'y a pas longtemps, un de ses missi dominici auprès des partis libéraux de par le monde et de l'organisation commune qui les réunit. S'agit-il de ses rapports notoirement bons avec Idrissa Seck, un ancien Premier ministre devenu la bête noire du régime ?
Wade himself a écrit au président de l'Internationale libérale pour demander à ce qu'il soit mis fin au mandat de vice-président de l'institution de son ex-ministre. Et proposer pour le remplacer le docteur Malick Niang, de l'Institut libéral. Avant de se heurter à un niet catégorique de l'organisation regroupant les partis politiques qui se réclament du libéralisme.
Dans sa réponse, le président de l'institution a indiqué à Wade qu'il ne pouvait pas faire suite à sa demande, au vu des articles 22 et 32 de la Constitution de l'Internationale libérale. Lamine Bâ élu et non nommé comme vice-président doit, sauf démission de sa part, poursuivre son mandat jusqu'à son terme, en automne 2012. Fin de partie.
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