Les grandes déchirures du tissu libéral
(Les grands bandits ne se chamaillent, ne s’étripent qu’à l’heure du partage du butin.)
En vérité, dans notre Sénégal à tous, la tournure des événements politiques - de politique politicienne aurais-je même pu dire - heurte violemment la morale et agresse succinctement nos consciences citoyennes. Jamais dans l’histoire contemporaine de notre jeune Nation, nous avons cohabité avec autant de rabatteurs, de baladins, de virtuoses de la haute voltige, de l’inconstance, de l’infidélité, de la prostitution et du cynisme politico intellectuels.
En dix petites années, le « fameux camp libéral » qui trône au sommet de l’Etat - d’abord largement envoûté par les délices du pouvoir, ensuite saoulé par les honneurs que savent conférer les douces stations étatiques et enfin traversé par des querelles de brigands à l’heure du partage du butin - a fini d’accoucher à la face du monde de monstres et de cannibales parricides et fratricides comme jamais connus dans l’histoire politique de notre pays.
La Politique est une science, un art : c’est la réelle capacité intellectuelle et morale de s’occuper et de la saine gouvernance, et de la bonne administration de la cité des hommes. La Politique, pour mieux s’exprimer, n’a pas besoin d usurpateurs, de pirates et de versatiles comme avec les « roy dàq 1 » à l’instar du quatuor luciférien IDI – MACKY – GADIO - AMINTA largement abreuvés et suffisamment moulés par et/ou dans les sources obscures d’un « Wadisme » des plus carnavalesques, des plus inféconds, des plus sardoniques et des plus outrageants pour l’écrasante majorité des Sénégalais que nous sommes.
Je suis convaincu, tout comme beaucoup d’autres de mes compatriotes, que la politique n’est pas un champ pour gladiateurs, pour mercenaires cupides, pour arnaqueurs aux comportements bestiaires et bellicistes. Faire de la politique, c’est faire preuve d’éthique à toute épreuve, de moralité irréprochable, de probité intellectuelle face à toutes les tentations, de loyauté envers soi-même et envers ses concitoyens, de mesure face à la chose publique mais surtout d’équilibre dans le verbe et dans le geste afin d’épargner à la société les désagréments et les démons de la division.
Depuis dix ans maintenant, « on ne dit plus, on n’emploie plus le mot JAMAIS en politique » ! Quelle offense faite à l’intégrité morale des Sénégalais et des Sénégalaises !
Ceux qui théorisent un tel comportement, veulent nous faire avaler leurs déloyautés, leurs trahisons et leurs reniements incessants des principes et des idéaux qui doivent gouverner toute action politique noble et constructive que l’on veut au seul bénéfice des hommes et de la cité.
A Wade (pour lequel on éprouve aujourd’hui beaucoup de lassitude pour continuer à parler de son action politique décevante à plus d’un égard), et à ceux qui nous proviennent du soi-disant camp libéral (Idi, Macky , Gadio et Aminta), je dis ou plutôt je répète qu’un homme politique est une icône, un miroir, une référence pour les principales composantes de la société surtout pour les plus jeunes qui puisent, dans son verbe et dans son geste, la source de leur inspiration, la caricature de leur modèle en vu de se forger un chemin sûr pour un avenir des plus prometteurs.
Faire de la politique, c’est agir convenablement sur les archétypes de comportements globaux de son peuple, c’est le (le peuple) façonner, le modeler et ensuite le placer sur une orbite, sur une trajectoire qui longe harmonieusement et ou épouse décemment les exaltants et solides pieux qui soutiennent les vérités de la vie en commun faite, de solidarité agissante, de citoyenneté accomplie et de patriotisme avéré.
La politique n’est pas ce terrain de lutte fratricide et parricide, ce terreau fertile fait de mensonges, de coups bas, de piège et de trahisons. Il n’est pas aussi ce lit aplati, ce terreau fertile qui alimentent aisément le perpétuel reniement de ses principes, de ses convictions et le lieu privilégié pour se dédire (wax waxeet) au gré de ses intérêts du moment.
« Agis toujours de telle sorte que tu traites l’humanité dans ta propre personne aussi bien qu’en la personne d’autrui comme une fin mais jamais comme un moyen » dit la maxime Kantienne.
J’invite mes compatriotes qui se disent des libéraux à bien méditer sur cette assertion. Et alors ils verront que l’action politique n’est pas seulement ruses, duplicités, trahisons, tergiversations et hypocrisies. Quand on se croit le plus intelligent d’entre les hommes de la cité, que l’on soit imbu de sa seule personne, que l’on soit fat et infatué par une bourrue et soudaine réussite socio politique, que l’on ne soit préoccupé que par ses seuls intérêts, les seuls intérêts de sa famille biologique ou d’emprunt, les seuls intérêts de ses partisans sectaires et exaltés, il est inéluctable que l’on se plante, que l’on se casse les dents sur les écueils du verdict implacable de vos concitoyens que votre attitude irrespectueuse à leur égard aura fini de vous opposer. En écoutant attentivement le fameux « LUI et MOI », on mesure tout le mépris que Wade et son clone appelé Idi (le principal auteur de cette monstruosité) ont pour le Peuple Sénégalais qu’ils prennent pour des sujets, mieux pour des marionnettes et pour des guignols prêts à tout accepter, à tout avaler venant justement de « Gorgui » et de « Ngorsi ».
. Non Monsieur Seck, on ne joue pas avec la souveraineté des citoyens Sénégalais ! « Du gnu yatu xeexukaay 2» Ne nous considérez plus que comme des moyens pour arriver à vos fins !
Heureusement que nous ne sommes point amnésiques : la bataille de succession que se sont livrées Idi, Macky avant d’abdiquer tous les deux devant le vrai Prince,en l’occurrence Karim Wade, les disqualifie tous aux yeux des vertueux. Chacun d’entre eux crache aujourd’hui dans le plat où il a suffisamment puisé dans un passé encore trop récent. Macky, oublierait-il le temps de sa splendeur au sommet de l’Etat et du PDS quand il défendait devant la Nation avec tant d’hardiesse que son prédécesseur Idi était un voleur ? Oublie- t-il les instants tragiques et bouleversants où il mettait toute son énergie dans un complot visiblement planifié pour l’écarter définitivement du fameux sésame du « dauphinat » ? Oublie t-il qu’il est - par ricochet - à l’origine des déboires de Bara Tall (trop poli à mon goût) qu’il essaie maintenant de soutenir, de blanchir ? N’était-il pas ce charmant Premier Ministre tant loué et encensé par les libéraux parce qu’ayant eu la sublime baraka de traduire toutes les « belles idées » de Wade en « actes concrets » ?
La politique politicienne qui consiste à se présenter aux yeux de l’opinion comme une victime du système libéral, de son chef et de sa famille biologique ne passe pas. Les bourreaux impitoyables d’hier ne peuvent pas aujourd’hui trouver grâce aussi facilement à nos yeux. « Agis toujours de telle sorte que tu puisses ériger la maxime de ton action en loi universelle » disait encore une fois KANT. Autrement compris, Messieurs Sall et Seck : qui tue par le fer, périra par le fer.
Les politiciens que vous êtes, auraient dus comprendre que sous nos cieux, il y a un fossé sans commune mesure entre le partisan aveugle et obnubilé et l’électeur réfléchi par rapport à la seule marche du pays. Et que le peuple aujourd’hui mûr grâce à la naissance et à l’épanouissement du NTS, dans son écrasante majorité, ne votera ni les partis politiques, ni les idéologies mais plutôt les personnes en tant que être moral suscitant l’espoir.
On ne sort pas du néant pour faire le Messie politique. L’homme ne vaut, n’inspire confiance que par ses antécédents : c’est pourquoi l’on parle de récidiviste en droit pénal. Votre compagnonnage avec Wade ne plaide point en votre faveur car les Sénégalais ne vous ont entendu s’égosiller sur la dévolution monarchique et sur le viol répété de notre charte fondamentale qu’une fois écarté des délices du pouvoir. Avant votre disgrâce Monsieur Gadio et Madame Aminta, Wade ne jouait-il pas encore au monarque constitutionnel ? Ne violait-on pas impunément la Constitution que l’on faisait modeler et remodeler à des fins propres ? Nos finances publiques n’étaient-elles pas encore pillées à force de détournements impunis ? La corruption ne gangrenait-elle pas encore le sommet de l’Etat ? Notre foncier national n’était-il pas encore bradé ? Ne se trompait-on pas encore de priorités dans la conduite des affaires des hommes et de la cité ? Nos parents du monde rural ne bradaient-ils pas leurs récoltes faute d’un bon système de commercialisation ? La jeunesse, par pur désespoir, ne se ruait-elle pas encore sur les vagues meurtrières de l’océan pour l’hypothétique Eldorado occidental ? Les inondations et les délestages n’étaient-ils pas encore au rendez-vous de notre quotidien ombrageux ? Le fils biologique du Président n’était-il pas aussi balèze de ses responsabilités au sommet de l’Etat et qui lui confèrent un droit de regard sur tout ?
« Agis toujours comme si tu étais législateur en même temps que sujet » : si monsieur Gadio, la quintessence de cette autre maxime habitait et régissait votre action quotidienne au niveau du gouvernement de Wade, du temps de votre splendeur, je ne vous aurais certainement indexé de la sorte. C’est vrai que le petit confort douillet des Affaires Etrangères (une place de VIP au jet SET et des entrées mythiques dans le gotha du monde diplomatique international) mérite toutes les compromissions !
Ce qui est aberrant avec des politiciens comme vous Monsieur Gadio, c’est que vous n’avez pas le sens aigu des responsabilités et la tradition salutaire à la démission. Notre pays doit passer avant les considérations partisanes qui, vous imposent tragiquement de cohabiter, de s’accommoder de la médiocrité de ceux qui manipulent quotidiennement les outils de notre développement, de notre survie. Apprenez chers politiciens à vous démettre avant que l’on ne vous démette car une courageuse démission est plus noble, plus louable que la compromission sans lendemain même si elle est des plus lucratives.
En conclusion, je rappelle aux fugueurs du camp libéral, aux clones de WADE, aux quatre mousquetaires (IDI –MACKY – GADIO -AMINTA) que les Sénégalais ont compris qu’ils ne pourront jamais faire l’affaire : on ne les doit, ils n’existent que parce - que pour réaliser l’alternance en 2000 - il nous a fallu élire Wade leur gourou et bien par défaut.
« Lo nekkul taalibéem, doo doon sërignam 3», en termes plus clairs « nit du tari lu mu jangul 4».
Le M23 ne offrira jamais pas la tribune adéquate pour vos bagarres ente Libéraux en perte de repères (hués réciproques par militants interposés) ; il ne constituera pas aussi un refuge, un réceptacle où vous pourrez expérimenter sans coup péril vos ruses politico politiciennes afin de berner, de mystifier et d’endormir un peuple déjà debout. Les Sénégalais ne sont ni amnésiques ni suicidaires.
Croyez-vous que nous soyons au Sénégal assez imprudents pour vous laisser réciter, à notre détriment, les fades leçons que vous avez apprises auprès de votre mentor Wade, le Président qu’un accident de l’histoire nous a imposé depuis un peu plus de dix ans ?
1- l’élève qui dépasse son maître
2- des armes exclusivement réservées au combat crypto personnels
3- on est maître que dans les disciplines que l’on a apprises
4- on ne récite que les leçons que l’on a apprises.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO
TEL : 775457544/766887279
Zemaria64@yahoo.fr/ zemazia64@hotmail.fr
(Les grands bandits ne se chamaillent, ne s’étripent qu’à l’heure du partage du butin.)
En vérité, dans notre Sénégal à tous, la tournure des événements politiques - de politique politicienne aurais-je même pu dire - heurte violemment la morale et agresse succinctement nos consciences citoyennes. Jamais dans l’histoire contemporaine de notre jeune Nation, nous avons cohabité avec autant de rabatteurs, de baladins, de virtuoses de la haute voltige, de l’inconstance, de l’infidélité, de la prostitution et du cynisme politico intellectuels.
En dix petites années, le « fameux camp libéral » qui trône au sommet de l’Etat - d’abord largement envoûté par les délices du pouvoir, ensuite saoulé par les honneurs que savent conférer les douces stations étatiques et enfin traversé par des querelles de brigands à l’heure du partage du butin - a fini d’accoucher à la face du monde de monstres et de cannibales parricides et fratricides comme jamais connus dans l’histoire politique de notre pays.
La Politique est une science, un art : c’est la réelle capacité intellectuelle et morale de s’occuper et de la saine gouvernance, et de la bonne administration de la cité des hommes. La Politique, pour mieux s’exprimer, n’a pas besoin d usurpateurs, de pirates et de versatiles comme avec les « roy dàq 1 » à l’instar du quatuor luciférien IDI – MACKY – GADIO - AMINTA largement abreuvés et suffisamment moulés par et/ou dans les sources obscures d’un « Wadisme » des plus carnavalesques, des plus inféconds, des plus sardoniques et des plus outrageants pour l’écrasante majorité des Sénégalais que nous sommes.
Je suis convaincu, tout comme beaucoup d’autres de mes compatriotes, que la politique n’est pas un champ pour gladiateurs, pour mercenaires cupides, pour arnaqueurs aux comportements bestiaires et bellicistes. Faire de la politique, c’est faire preuve d’éthique à toute épreuve, de moralité irréprochable, de probité intellectuelle face à toutes les tentations, de loyauté envers soi-même et envers ses concitoyens, de mesure face à la chose publique mais surtout d’équilibre dans le verbe et dans le geste afin d’épargner à la société les désagréments et les démons de la division.
Depuis dix ans maintenant, « on ne dit plus, on n’emploie plus le mot JAMAIS en politique » ! Quelle offense faite à l’intégrité morale des Sénégalais et des Sénégalaises !
Ceux qui théorisent un tel comportement, veulent nous faire avaler leurs déloyautés, leurs trahisons et leurs reniements incessants des principes et des idéaux qui doivent gouverner toute action politique noble et constructive que l’on veut au seul bénéfice des hommes et de la cité.
A Wade (pour lequel on éprouve aujourd’hui beaucoup de lassitude pour continuer à parler de son action politique décevante à plus d’un égard), et à ceux qui nous proviennent du soi-disant camp libéral (Idi, Macky , Gadio et Aminta), je dis ou plutôt je répète qu’un homme politique est une icône, un miroir, une référence pour les principales composantes de la société surtout pour les plus jeunes qui puisent, dans son verbe et dans son geste, la source de leur inspiration, la caricature de leur modèle en vu de se forger un chemin sûr pour un avenir des plus prometteurs.
Faire de la politique, c’est agir convenablement sur les archétypes de comportements globaux de son peuple, c’est le (le peuple) façonner, le modeler et ensuite le placer sur une orbite, sur une trajectoire qui longe harmonieusement et ou épouse décemment les exaltants et solides pieux qui soutiennent les vérités de la vie en commun faite, de solidarité agissante, de citoyenneté accomplie et de patriotisme avéré.
La politique n’est pas ce terrain de lutte fratricide et parricide, ce terreau fertile fait de mensonges, de coups bas, de piège et de trahisons. Il n’est pas aussi ce lit aplati, ce terreau fertile qui alimentent aisément le perpétuel reniement de ses principes, de ses convictions et le lieu privilégié pour se dédire (wax waxeet) au gré de ses intérêts du moment.
« Agis toujours de telle sorte que tu traites l’humanité dans ta propre personne aussi bien qu’en la personne d’autrui comme une fin mais jamais comme un moyen » dit la maxime Kantienne.
J’invite mes compatriotes qui se disent des libéraux à bien méditer sur cette assertion. Et alors ils verront que l’action politique n’est pas seulement ruses, duplicités, trahisons, tergiversations et hypocrisies. Quand on se croit le plus intelligent d’entre les hommes de la cité, que l’on soit imbu de sa seule personne, que l’on soit fat et infatué par une bourrue et soudaine réussite socio politique, que l’on ne soit préoccupé que par ses seuls intérêts, les seuls intérêts de sa famille biologique ou d’emprunt, les seuls intérêts de ses partisans sectaires et exaltés, il est inéluctable que l’on se plante, que l’on se casse les dents sur les écueils du verdict implacable de vos concitoyens que votre attitude irrespectueuse à leur égard aura fini de vous opposer. En écoutant attentivement le fameux « LUI et MOI », on mesure tout le mépris que Wade et son clone appelé Idi (le principal auteur de cette monstruosité) ont pour le Peuple Sénégalais qu’ils prennent pour des sujets, mieux pour des marionnettes et pour des guignols prêts à tout accepter, à tout avaler venant justement de « Gorgui » et de « Ngorsi ».
. Non Monsieur Seck, on ne joue pas avec la souveraineté des citoyens Sénégalais ! « Du gnu yatu xeexukaay 2» Ne nous considérez plus que comme des moyens pour arriver à vos fins !
Heureusement que nous ne sommes point amnésiques : la bataille de succession que se sont livrées Idi, Macky avant d’abdiquer tous les deux devant le vrai Prince,en l’occurrence Karim Wade, les disqualifie tous aux yeux des vertueux. Chacun d’entre eux crache aujourd’hui dans le plat où il a suffisamment puisé dans un passé encore trop récent. Macky, oublierait-il le temps de sa splendeur au sommet de l’Etat et du PDS quand il défendait devant la Nation avec tant d’hardiesse que son prédécesseur Idi était un voleur ? Oublie- t-il les instants tragiques et bouleversants où il mettait toute son énergie dans un complot visiblement planifié pour l’écarter définitivement du fameux sésame du « dauphinat » ? Oublie t-il qu’il est - par ricochet - à l’origine des déboires de Bara Tall (trop poli à mon goût) qu’il essaie maintenant de soutenir, de blanchir ? N’était-il pas ce charmant Premier Ministre tant loué et encensé par les libéraux parce qu’ayant eu la sublime baraka de traduire toutes les « belles idées » de Wade en « actes concrets » ?
La politique politicienne qui consiste à se présenter aux yeux de l’opinion comme une victime du système libéral, de son chef et de sa famille biologique ne passe pas. Les bourreaux impitoyables d’hier ne peuvent pas aujourd’hui trouver grâce aussi facilement à nos yeux. « Agis toujours de telle sorte que tu puisses ériger la maxime de ton action en loi universelle » disait encore une fois KANT. Autrement compris, Messieurs Sall et Seck : qui tue par le fer, périra par le fer.
Les politiciens que vous êtes, auraient dus comprendre que sous nos cieux, il y a un fossé sans commune mesure entre le partisan aveugle et obnubilé et l’électeur réfléchi par rapport à la seule marche du pays. Et que le peuple aujourd’hui mûr grâce à la naissance et à l’épanouissement du NTS, dans son écrasante majorité, ne votera ni les partis politiques, ni les idéologies mais plutôt les personnes en tant que être moral suscitant l’espoir.
On ne sort pas du néant pour faire le Messie politique. L’homme ne vaut, n’inspire confiance que par ses antécédents : c’est pourquoi l’on parle de récidiviste en droit pénal. Votre compagnonnage avec Wade ne plaide point en votre faveur car les Sénégalais ne vous ont entendu s’égosiller sur la dévolution monarchique et sur le viol répété de notre charte fondamentale qu’une fois écarté des délices du pouvoir. Avant votre disgrâce Monsieur Gadio et Madame Aminta, Wade ne jouait-il pas encore au monarque constitutionnel ? Ne violait-on pas impunément la Constitution que l’on faisait modeler et remodeler à des fins propres ? Nos finances publiques n’étaient-elles pas encore pillées à force de détournements impunis ? La corruption ne gangrenait-elle pas encore le sommet de l’Etat ? Notre foncier national n’était-il pas encore bradé ? Ne se trompait-on pas encore de priorités dans la conduite des affaires des hommes et de la cité ? Nos parents du monde rural ne bradaient-ils pas leurs récoltes faute d’un bon système de commercialisation ? La jeunesse, par pur désespoir, ne se ruait-elle pas encore sur les vagues meurtrières de l’océan pour l’hypothétique Eldorado occidental ? Les inondations et les délestages n’étaient-ils pas encore au rendez-vous de notre quotidien ombrageux ? Le fils biologique du Président n’était-il pas aussi balèze de ses responsabilités au sommet de l’Etat et qui lui confèrent un droit de regard sur tout ?
« Agis toujours comme si tu étais législateur en même temps que sujet » : si monsieur Gadio, la quintessence de cette autre maxime habitait et régissait votre action quotidienne au niveau du gouvernement de Wade, du temps de votre splendeur, je ne vous aurais certainement indexé de la sorte. C’est vrai que le petit confort douillet des Affaires Etrangères (une place de VIP au jet SET et des entrées mythiques dans le gotha du monde diplomatique international) mérite toutes les compromissions !
Ce qui est aberrant avec des politiciens comme vous Monsieur Gadio, c’est que vous n’avez pas le sens aigu des responsabilités et la tradition salutaire à la démission. Notre pays doit passer avant les considérations partisanes qui, vous imposent tragiquement de cohabiter, de s’accommoder de la médiocrité de ceux qui manipulent quotidiennement les outils de notre développement, de notre survie. Apprenez chers politiciens à vous démettre avant que l’on ne vous démette car une courageuse démission est plus noble, plus louable que la compromission sans lendemain même si elle est des plus lucratives.
En conclusion, je rappelle aux fugueurs du camp libéral, aux clones de WADE, aux quatre mousquetaires (IDI –MACKY – GADIO -AMINTA) que les Sénégalais ont compris qu’ils ne pourront jamais faire l’affaire : on ne les doit, ils n’existent que parce - que pour réaliser l’alternance en 2000 - il nous a fallu élire Wade leur gourou et bien par défaut.
« Lo nekkul taalibéem, doo doon sërignam 3», en termes plus clairs « nit du tari lu mu jangul 4».
Le M23 ne offrira jamais pas la tribune adéquate pour vos bagarres ente Libéraux en perte de repères (hués réciproques par militants interposés) ; il ne constituera pas aussi un refuge, un réceptacle où vous pourrez expérimenter sans coup péril vos ruses politico politiciennes afin de berner, de mystifier et d’endormir un peuple déjà debout. Les Sénégalais ne sont ni amnésiques ni suicidaires.
Croyez-vous que nous soyons au Sénégal assez imprudents pour vous laisser réciter, à notre détriment, les fades leçons que vous avez apprises auprès de votre mentor Wade, le Président qu’un accident de l’histoire nous a imposé depuis un peu plus de dix ans ?
1- l’élève qui dépasse son maître
2- des armes exclusivement réservées au combat crypto personnels
3- on est maître que dans les disciplines que l’on a apprises
4- on ne récite que les leçons que l’on a apprises.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO
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