Pour les uns, ça donne une nouvelle couleur, pour masquer celle de leur idéologie frappée d’érosion par les brises de perte de pouvoir et de « licenciement ». Pour le pouvoir, ça permettra, si l’on est attentif aux plaintes des sénégalais, de se refaire une idée, dans la direction comme dans les décisions à prendre.
Pour Cheikh Bamba Dièye, « il est hors de question, pour rassurer les Sénégalais, que nous nous retrouvions autour de ce cadre pour simplement enlever quelqu’un pour mettre un autre…Ce que nous voulons et qui a été clairement dit par l’ensemble des membres du groupe, c’est que nous sommes ensemble pour le Sénégal ».
A la lecture de son idée, pendant qu’il était dans le gouvernement, il n’était pas pour le Sénégal. Sinon pourquoi changer de camp pour « être pour le Sénégal ? ». A moins qu’il y’ait deux SENEGAL, je suis un peu confus. Il poursuit que « nous sommes ensemble pour convaincre les Sénégalais sur notre capacité réelle à assumer une alternative crédible ».
CREDIBLE. Voici le mot. Combien de sénégalais accordent du crédit à ce groupe qui se forme, qu’il ne faut pas sous-estimer, ni par le par le nombre ni par sa composition. Idrissa Seck (en chute libre), Bamba Dièye (perdant), Pape Diop (amateur impopulaire) Djibo Ka (finissant), Decroix (qui décroit) Seul Baldé, peut faire un peu peur.
Ils sont tous leaders de partis politiques ou de cabines politiques, avec des réseaux internes instables, qui créent très souvent des déconnexions internes et externes. Pour preuve, les différentes défections dans les rangs du PDS. Mais selon Djibo Leyti Ka, « si plusieurs ténors de l'opposition se sont regroupés, c'est pour sauver le pays ».
A son avis, « le préalable, c'était d'accepter de se réunir et de se parler. Nous avons mis chacun de son côté son idéologie et ses propres convictions personnelles. C'est le pays seulement qui nous intéresse…La souffrance de nos compatriotes est globale et à tous les niveaux ». Qui n souvient pas des chiffres faramineux de M. Ka avant que Wade ne le calmât ?
Apparemment on ne voit les souffrances du PEUPLE que d’un œil d’opposant, au point que Djibo Ka pense que « les forces vives du pays ont l'obligation de se mobiliser pour faire face, dans l'union et la solidarité, aux différents maux qui assaillent les sénégalaises et les sénégalais, d'ici et d'ailleurs, y compris de la diaspora ».
Le pouvoir doit ré-accélérer LA CADENSE. Au rythme où vont les choses, toute formation politique, avec des convictions idéologiques ou « pécuniologiques », est à prendre au sérieux. Ainsi va la REPUBLIQUE. Le Pouvoir veut convaincre de ses réalisations et actions dans un tourbillon de plaintes curieuses de l’Opposition républicaine ou « rue-publicaine ».
C’est d’autant plus vrai que l’occupation du terrain politique, dans une République, est bénéfique dans le contrôle de l’Opinion. Et le presse est pressée de baliser les chemins à tout le monde, surtout au plus bruyant. A l’opposition de se positionner et au Pouvoir de se repositionner dans l’espace politique sénégalais. Curieusement ou Sérieusement.
Mamadou Lamine BA ballamine@gmail.com 70 203 16 81
Pour Cheikh Bamba Dièye, « il est hors de question, pour rassurer les Sénégalais, que nous nous retrouvions autour de ce cadre pour simplement enlever quelqu’un pour mettre un autre…Ce que nous voulons et qui a été clairement dit par l’ensemble des membres du groupe, c’est que nous sommes ensemble pour le Sénégal ».
A la lecture de son idée, pendant qu’il était dans le gouvernement, il n’était pas pour le Sénégal. Sinon pourquoi changer de camp pour « être pour le Sénégal ? ». A moins qu’il y’ait deux SENEGAL, je suis un peu confus. Il poursuit que « nous sommes ensemble pour convaincre les Sénégalais sur notre capacité réelle à assumer une alternative crédible ».
CREDIBLE. Voici le mot. Combien de sénégalais accordent du crédit à ce groupe qui se forme, qu’il ne faut pas sous-estimer, ni par le par le nombre ni par sa composition. Idrissa Seck (en chute libre), Bamba Dièye (perdant), Pape Diop (amateur impopulaire) Djibo Ka (finissant), Decroix (qui décroit) Seul Baldé, peut faire un peu peur.
Ils sont tous leaders de partis politiques ou de cabines politiques, avec des réseaux internes instables, qui créent très souvent des déconnexions internes et externes. Pour preuve, les différentes défections dans les rangs du PDS. Mais selon Djibo Leyti Ka, « si plusieurs ténors de l'opposition se sont regroupés, c'est pour sauver le pays ».
A son avis, « le préalable, c'était d'accepter de se réunir et de se parler. Nous avons mis chacun de son côté son idéologie et ses propres convictions personnelles. C'est le pays seulement qui nous intéresse…La souffrance de nos compatriotes est globale et à tous les niveaux ». Qui n souvient pas des chiffres faramineux de M. Ka avant que Wade ne le calmât ?
Apparemment on ne voit les souffrances du PEUPLE que d’un œil d’opposant, au point que Djibo Ka pense que « les forces vives du pays ont l'obligation de se mobiliser pour faire face, dans l'union et la solidarité, aux différents maux qui assaillent les sénégalaises et les sénégalais, d'ici et d'ailleurs, y compris de la diaspora ».
Le pouvoir doit ré-accélérer LA CADENSE. Au rythme où vont les choses, toute formation politique, avec des convictions idéologiques ou « pécuniologiques », est à prendre au sérieux. Ainsi va la REPUBLIQUE. Le Pouvoir veut convaincre de ses réalisations et actions dans un tourbillon de plaintes curieuses de l’Opposition républicaine ou « rue-publicaine ».
C’est d’autant plus vrai que l’occupation du terrain politique, dans une République, est bénéfique dans le contrôle de l’Opinion. Et le presse est pressée de baliser les chemins à tout le monde, surtout au plus bruyant. A l’opposition de se positionner et au Pouvoir de se repositionner dans l’espace politique sénégalais. Curieusement ou Sérieusement.
Mamadou Lamine BA ballamine@gmail.com 70 203 16 81