En Education Civique, nous avons pour habitude (bonne ou mauvaise) de présenter à nos apprenants la NATION comme une âme, une réelle volonté de vivre en commun, après que les trois facteurs qui la déterminent se soient installés (facteur humain, facteurs territorial et facteur juridique).Nous constatons ainsi qu’il faut des hommes, vivants sur un même espace territorial et acceptant les mêmes règles de droit et de justice. La NATION SENEGALAISE à l’instar de toutes les autres, s’est cimentée autour de valeurs de partage d’ abord et de solidarité ensuite.
Partager c’est s’employer à l’équité en comprenant que cette équité ne signifie en rien « moitié-moitié » ou le « seddoo de Bukki » : elle est plutôt le fait d’octroyer à chacun (sans aucune discrimination) la part qui lui revient au mérite.
La solidarité quant à elle, au-delà de la fraternité et de la concorde entre les hommes, est un sacerdoce, un ministère où chacun se retrouve, se reconnaît et se sent concerné dans les « affaires » de l’autre.
Le Partage et La Solidarité constituent de ce fait alors un socle puissant sur lequel va reposer tout pays soucieux de son équilibre social et de l’harmonie entre ses hommes.
La NATION donc est un « GEANT aux Pieds d’Argile » : elle tient cette fragilité du fait qu’elle n’est que ce qu’en font les hommes (surtout ceux qui détiennent un quelconque pouvoir), la volonté qui les anime surtout au moment de sa consolidation. L’équilibre idéal de la NATION par conséquent, c’est quand chacune de ses composantes joue convenablement le rôle qui lui est dévolu en s’efforçant singulièrement et à chaque instant de rendre visible et accessible la part (de droit comme de devoir) de l’autre , ce prochain dont le regard posé sur vous scrute à chaque fois les reflets de votre conduite. La nation n’admet pas un peuple à plusieurs vitesses, elle abhorre au plus profond de son âme injustices, forfaits, iniquités, abus de tout ordre, arbitraires ou absolutismes. De telles horreurs en fissurent le ciment, en émiettent les liens séculaires et en brisent l’élan. Faudrait-il alors avoir peur aujourd’hui pour notre pays, ce beau pays que nos prédécesseurs nous ont légué grandiose et flamboyant malgré la modicité de nos richesses ? Faudrait-il avoir peur pour ce SENEGAL où l’on peine actuellement à retrouver tout l’arsenal juridico-politique SENGHORIEN qui faisait de nous un pays respecté et estimé dans le monde ? Devons-nous nourrir des appréhensions face à la disparition de l’Etat de droit, du mythe protecteur et salvateur de nos Institutions et de l’équidistance de l’Etat entre les composantes de la NATION que nous nous sommes administrés sous DIOUF ? Certainement car la cassure est là, visible à l’œil nu et ressentie au plus profond des âmes pour tout citoyen épris de paix et de justice sociale.
L e PEUPLE sénégalais souffre le martyr, dans sa chair et dans son âme. Il traverse des moments ahurissants dans son écrasante majorité. Cette majorité constituée par le petit peuple se demande si réellement on s’occupe de son sort, s’il entre dans les préoccupations de nos décideurs. Pénuries d’eau par ci, pénuries de gaz domestique par là, sans oublier les délestages avec le flots de privations et d’insécurité qui les accompagnent. Ce petit peuple voit chaque jour que DIEU fait, ses enfants revenir bredouille d’une école, dont l’environnement et le contenu sont d’une substance effroyable pour les cœurs sensibles. Ce petit peuple qui meurt lamentablement devant et au sein d’hôpitaux plus malades que leurs patients, ces « goorgoorlu » qui scrutent inlassablement un horizon bouché pour un hypothétique emploi qui ne viendra jamais, ces crève de faim qui doivent faire recours à la grève de faim pour recouvrer des miettes issues d’une criminelles déflation, ces petits citoyens qui n’ont pas droit à la protection de leurs biens et de leur intégrité physique face aux agressions répétés dont ils souffrent à chaque instant. Les sous citoyens qui assistent au suicide de la jeunesse en haute mer pour l’hypothétique eldorado occidental, ces oubliés de toujours qui pensent à s’immoler devant le Palais pour échapper à la géhenne concoctée comme mode de gestion des affaires publiques. Le SENEGAL du petit peuple est celui où les denrées de première nécessité sont inaccessibles , c’est celui des récoltes qui pourrissent sur place fautes de moyens de transport ou de conservation , c’est celui des bergers oubliés , des pasteurs exsangues face au manque de pâturage et d’eau , des paysans spoliés de leurs terres et abandonnés avec des récoltes parfois squelettiques , des femmes meurtries par un travail domestique harassant, des hommes sans espoir devant des responsabilités quotidiennes effarantes, des enfants à qui on a ôté tout espoir de grandir et de devenir ,des sans voix qui pataugent dans des eaux puantes et infectées de vecteurs de quelques maladies subitement rappelées à nos mémoires ( eaux des interminables inondations cycliques); c’est celui des sous citoyens qui n’ont de droit que ce que l’on veut bien leur octroyer. De ce PEUPLE exténué, ahuri, spolié de sa substance, est sorti de manière fulgurante un groupe, une minorité, une classe de GENS que tout sait différencier des « goorgoorlu »: voici des GRENS dans le peuple !
Ces GENS sont de la caste des sur- citoyens, des privilégiés, de la haute sphère nationale qui sont capables de tout et qui peuvent tout se permettre. Ce sont les gens du pouvoir, du lobby, les Prédateurs de l’Etat et de la REPUBLIQUE. Ce sont les gens qui, il y a moins de dix ans, tiraient le diable par la queue et qui, aujourd’hui construisent des palaces au bord de l’océan. Ce sont ceux qui, avant le pouvoir, cahotaient dans des véhicules dignes de la casse publique et qui maintenant roulent dans de grosses cylindrés propres aux stars de Hollywood. Ceux qui végétaient en ce moment dans les abîmes obscurs de l’ignorance et de l’anonymat, bombent aujourd’hui le torse de l’arrogance et toise d’un regard méprisant le peuple qu’ils sont censés servir. Ces gens de diversion, de tripatouillage, cette horde de profiteurs et d’usurpateurs, de magouille, de cagoulards, de laudateurs professionnels, d’incultes et de saltimbanques qui ont mis le pays à genoux à force d’incompétences et de malversations ; ces profiteurs de régime, grands gaspilleurs de nos maigres ressources, avides et boulimiques destructeurs de biens publics, cette caste de valets obsédés par les seules prébendes et subsides, de perfides et d’idolâtres ; cette bande de fêlons , de bouffons et de fourbes plus dignes du cirque que des stations étatiques ; tous ces GENS puent la corruption et l’argent sale de la mal gouvernance et des biens mal acquis. Le PEUPLE les abhorre et les maudit même silencieusement. Il les jauge et les contemple- dégoûtants, répugnants et honteux- tels des vers de terre infestant un cadavre purulent et empestant. Voilà des GENS parmi les * goorgoorlu *, les miséreux et les indigents qui constituent l’écrasante majorité du PEUPLE. Voici des Gens capable de mobiliser un milliard de nos pauvres francs pour investir un tyran violeur de la loi au moment où le Peuple broie du noir. Voilà des Gens capable d’accompagner un despote déphasé pour aller inaugurer un édifice de 35 millions en dépensant 200 millions pour la sénile cérémonie. Vous vivez des GENS qui n’ont pas hésité à prendre en otage un vieux de 90 ans pour uniquement conserver des avantages et masquer des forfaits inimaginables dont il faudra faire un « goqqi » par A ou par B.
Nous avons le droit d’avoir peur, peur pour nous, pour nos lois et pour notre pays ; bref pour la NATION sénégalaise fissurée, écartelée, déconnectée, hérissée et horrifiée par les inégalités criardes, dédaigneuses, sourdes et biaisées qui lui lacèrent les entrailles et lui violent la raison d’être. Restons vigilants car chacun de nous doit être une sentinelle et un soldat téméraire face à la menace qui pèse si lourdement sur les épaules fragilisées de notre NATION. Tous ensemble, la main dans la main, disons haut et fort à ces GENS honnis et vomis que le brave PEUPLE souverain, prendra sa revanche. Une belle revanche pour bientôt.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO DEXC TEL: 775457544/766887279
zemaria@yahoo.fr
zemazia64@hotmail.fr
Partager c’est s’employer à l’équité en comprenant que cette équité ne signifie en rien « moitié-moitié » ou le « seddoo de Bukki » : elle est plutôt le fait d’octroyer à chacun (sans aucune discrimination) la part qui lui revient au mérite.
La solidarité quant à elle, au-delà de la fraternité et de la concorde entre les hommes, est un sacerdoce, un ministère où chacun se retrouve, se reconnaît et se sent concerné dans les « affaires » de l’autre.
Le Partage et La Solidarité constituent de ce fait alors un socle puissant sur lequel va reposer tout pays soucieux de son équilibre social et de l’harmonie entre ses hommes.
La NATION donc est un « GEANT aux Pieds d’Argile » : elle tient cette fragilité du fait qu’elle n’est que ce qu’en font les hommes (surtout ceux qui détiennent un quelconque pouvoir), la volonté qui les anime surtout au moment de sa consolidation. L’équilibre idéal de la NATION par conséquent, c’est quand chacune de ses composantes joue convenablement le rôle qui lui est dévolu en s’efforçant singulièrement et à chaque instant de rendre visible et accessible la part (de droit comme de devoir) de l’autre , ce prochain dont le regard posé sur vous scrute à chaque fois les reflets de votre conduite. La nation n’admet pas un peuple à plusieurs vitesses, elle abhorre au plus profond de son âme injustices, forfaits, iniquités, abus de tout ordre, arbitraires ou absolutismes. De telles horreurs en fissurent le ciment, en émiettent les liens séculaires et en brisent l’élan. Faudrait-il alors avoir peur aujourd’hui pour notre pays, ce beau pays que nos prédécesseurs nous ont légué grandiose et flamboyant malgré la modicité de nos richesses ? Faudrait-il avoir peur pour ce SENEGAL où l’on peine actuellement à retrouver tout l’arsenal juridico-politique SENGHORIEN qui faisait de nous un pays respecté et estimé dans le monde ? Devons-nous nourrir des appréhensions face à la disparition de l’Etat de droit, du mythe protecteur et salvateur de nos Institutions et de l’équidistance de l’Etat entre les composantes de la NATION que nous nous sommes administrés sous DIOUF ? Certainement car la cassure est là, visible à l’œil nu et ressentie au plus profond des âmes pour tout citoyen épris de paix et de justice sociale.
L e PEUPLE sénégalais souffre le martyr, dans sa chair et dans son âme. Il traverse des moments ahurissants dans son écrasante majorité. Cette majorité constituée par le petit peuple se demande si réellement on s’occupe de son sort, s’il entre dans les préoccupations de nos décideurs. Pénuries d’eau par ci, pénuries de gaz domestique par là, sans oublier les délestages avec le flots de privations et d’insécurité qui les accompagnent. Ce petit peuple voit chaque jour que DIEU fait, ses enfants revenir bredouille d’une école, dont l’environnement et le contenu sont d’une substance effroyable pour les cœurs sensibles. Ce petit peuple qui meurt lamentablement devant et au sein d’hôpitaux plus malades que leurs patients, ces « goorgoorlu » qui scrutent inlassablement un horizon bouché pour un hypothétique emploi qui ne viendra jamais, ces crève de faim qui doivent faire recours à la grève de faim pour recouvrer des miettes issues d’une criminelles déflation, ces petits citoyens qui n’ont pas droit à la protection de leurs biens et de leur intégrité physique face aux agressions répétés dont ils souffrent à chaque instant. Les sous citoyens qui assistent au suicide de la jeunesse en haute mer pour l’hypothétique eldorado occidental, ces oubliés de toujours qui pensent à s’immoler devant le Palais pour échapper à la géhenne concoctée comme mode de gestion des affaires publiques. Le SENEGAL du petit peuple est celui où les denrées de première nécessité sont inaccessibles , c’est celui des récoltes qui pourrissent sur place fautes de moyens de transport ou de conservation , c’est celui des bergers oubliés , des pasteurs exsangues face au manque de pâturage et d’eau , des paysans spoliés de leurs terres et abandonnés avec des récoltes parfois squelettiques , des femmes meurtries par un travail domestique harassant, des hommes sans espoir devant des responsabilités quotidiennes effarantes, des enfants à qui on a ôté tout espoir de grandir et de devenir ,des sans voix qui pataugent dans des eaux puantes et infectées de vecteurs de quelques maladies subitement rappelées à nos mémoires ( eaux des interminables inondations cycliques); c’est celui des sous citoyens qui n’ont de droit que ce que l’on veut bien leur octroyer. De ce PEUPLE exténué, ahuri, spolié de sa substance, est sorti de manière fulgurante un groupe, une minorité, une classe de GENS que tout sait différencier des « goorgoorlu »: voici des GRENS dans le peuple !
Ces GENS sont de la caste des sur- citoyens, des privilégiés, de la haute sphère nationale qui sont capables de tout et qui peuvent tout se permettre. Ce sont les gens du pouvoir, du lobby, les Prédateurs de l’Etat et de la REPUBLIQUE. Ce sont les gens qui, il y a moins de dix ans, tiraient le diable par la queue et qui, aujourd’hui construisent des palaces au bord de l’océan. Ce sont ceux qui, avant le pouvoir, cahotaient dans des véhicules dignes de la casse publique et qui maintenant roulent dans de grosses cylindrés propres aux stars de Hollywood. Ceux qui végétaient en ce moment dans les abîmes obscurs de l’ignorance et de l’anonymat, bombent aujourd’hui le torse de l’arrogance et toise d’un regard méprisant le peuple qu’ils sont censés servir. Ces gens de diversion, de tripatouillage, cette horde de profiteurs et d’usurpateurs, de magouille, de cagoulards, de laudateurs professionnels, d’incultes et de saltimbanques qui ont mis le pays à genoux à force d’incompétences et de malversations ; ces profiteurs de régime, grands gaspilleurs de nos maigres ressources, avides et boulimiques destructeurs de biens publics, cette caste de valets obsédés par les seules prébendes et subsides, de perfides et d’idolâtres ; cette bande de fêlons , de bouffons et de fourbes plus dignes du cirque que des stations étatiques ; tous ces GENS puent la corruption et l’argent sale de la mal gouvernance et des biens mal acquis. Le PEUPLE les abhorre et les maudit même silencieusement. Il les jauge et les contemple- dégoûtants, répugnants et honteux- tels des vers de terre infestant un cadavre purulent et empestant. Voilà des GENS parmi les * goorgoorlu *, les miséreux et les indigents qui constituent l’écrasante majorité du PEUPLE. Voici des Gens capable de mobiliser un milliard de nos pauvres francs pour investir un tyran violeur de la loi au moment où le Peuple broie du noir. Voilà des Gens capable d’accompagner un despote déphasé pour aller inaugurer un édifice de 35 millions en dépensant 200 millions pour la sénile cérémonie. Vous vivez des GENS qui n’ont pas hésité à prendre en otage un vieux de 90 ans pour uniquement conserver des avantages et masquer des forfaits inimaginables dont il faudra faire un « goqqi » par A ou par B.
Nous avons le droit d’avoir peur, peur pour nous, pour nos lois et pour notre pays ; bref pour la NATION sénégalaise fissurée, écartelée, déconnectée, hérissée et horrifiée par les inégalités criardes, dédaigneuses, sourdes et biaisées qui lui lacèrent les entrailles et lui violent la raison d’être. Restons vigilants car chacun de nous doit être une sentinelle et un soldat téméraire face à la menace qui pèse si lourdement sur les épaules fragilisées de notre NATION. Tous ensemble, la main dans la main, disons haut et fort à ces GENS honnis et vomis que le brave PEUPLE souverain, prendra sa revanche. Une belle revanche pour bientôt.
AMADOU FALL Enseignant à GUINGUINEO DEXC TEL: 775457544/766887279
zemaria@yahoo.fr
zemazia64@hotmail.fr
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