C’est un homme hésitant qui a lu un discours en wolof sans réellement le maitriser, sans préparer un gestuel hypnotique, qui l’aurait aidé à convaincre les foules venues tendre la main à un prodige de la Médina. Oui c’est un phénomène vivant par la Grâce de Dieu, qui a fait un parcours mémorable dans l’art, comme dans les affaires. Sans faire d’amalgame entre Groupe de presse et République. Un homme qui navigue entre deux courbes, une qui a tendance à s’amplifier et l’autre qui a tendance à dégringoler, tellement l’homme présente deux situations comportementales symétriques : celle du temps de Mamy Camara et l’actuelle menée avec Aïda, mais restons dans l’échiquier purement public.
Le passé a révélé à son tour, un autre Youssou aux côtés de Wade, l’admirant, le défendant, l’accompagnant dans ces déplacements, usant de ces largesses à tout point de vue, dans des périodes où la banlieue était inondée, où les délestages étaient bien là, où le paysan avait tant besoin qu’on lui facilite l’obtention d’engrais, où les réalisations inopportunes étaient bien là, sans que vous ne bougiez d’un doigt pour vous prononcer en notre faveur. Ce peuple n’a jamais ressenti un regard bienfaisant de votre part ! Khalil Gibran disait que l’amitié est une douce responsabilité, jamais une opportunité.
Heureusement Mr Ndour, vous nous avez demandé de prendre nos responsabilités, nous avons bien saisi votre cri du cœur et nous espérons aussi que vous respecterez nos choix. Et d’ailleurs, de quelles responsabilités nous parlez-vous ? Celles de « dégager” Wade ou celles de vous suivre une fois que vous aurez fini de négocier avec lui pour le soutenir en 2012 ? Non, Monsieur Ndour ! Vous n’en êtes plus à ce deuxième stade !
Devons-nous attendre le 02 Janvier pour vous suivre, comme nous l’avions déjà fait quand il s’agissait de l’obtention de la licence de « notre » chère TFM ? Ou devons-nous simplement ouvrir nos yeux dans la responsabilité, sans devoir attendre que vous vous immisciez dans nos psychologies avec vos douces mélodies, qui nous ont dorlotées, durant des décénies ?
La guerre est-elle ouverte entre deux personnalités, l’une dispose de la machine d’état, l’autre s’est octroyé une machine de presse, engagée pour son propre compte ?
Comment Youssou Ndour compte-t-il gérer le mois de Décembre, qui lui interdit toute crevaison de son véhicule personnel, tout déplacement sans sécurité au préalable, tout repas chez un cuisinier inconnu ? Bref la vie de Youssou Ndour serait-elle en danger ? Non, pas du tout ! Mais plutôt son avenir et celui de son entourage direct et indirect !
Dorénavant rien ne lui sera toléré, car il a craché dans le bol de lait qui le nourrissait d’antan. Il est aujourd’hui face à un état qui va lui réclamer des comptes sur l’excès d’apanage dont il disposait hier. Et nous, dans tout ça, nous n’avons rien à voir avec ce duel, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, si Youssou avait éprouvé de la gratitude et s’était rappelé, un tant soit peu, du temps où il fréquentait la baie dorée du Palais de la République.
Quand Wade vous avait mis sous son aile protectrice, nous étions là Youssou ; fatigués aussi !
Les indubitables responsabilités aux quelles nous devons faire face, ne doivent pas être celles que vous nous imposez pour servir vos propres intérêts d’oligarchie ou de ploutocratie, mais plutôt celles qui émanent de nos consciences. Et plus jamais ni vous ni personne d’autre, nous ne vous laisseront gouverner nos consciences ; plus jamais !
La rédaction
Source :assirou.net
Le passé a révélé à son tour, un autre Youssou aux côtés de Wade, l’admirant, le défendant, l’accompagnant dans ces déplacements, usant de ces largesses à tout point de vue, dans des périodes où la banlieue était inondée, où les délestages étaient bien là, où le paysan avait tant besoin qu’on lui facilite l’obtention d’engrais, où les réalisations inopportunes étaient bien là, sans que vous ne bougiez d’un doigt pour vous prononcer en notre faveur. Ce peuple n’a jamais ressenti un regard bienfaisant de votre part ! Khalil Gibran disait que l’amitié est une douce responsabilité, jamais une opportunité.
Heureusement Mr Ndour, vous nous avez demandé de prendre nos responsabilités, nous avons bien saisi votre cri du cœur et nous espérons aussi que vous respecterez nos choix. Et d’ailleurs, de quelles responsabilités nous parlez-vous ? Celles de « dégager” Wade ou celles de vous suivre une fois que vous aurez fini de négocier avec lui pour le soutenir en 2012 ? Non, Monsieur Ndour ! Vous n’en êtes plus à ce deuxième stade !
Devons-nous attendre le 02 Janvier pour vous suivre, comme nous l’avions déjà fait quand il s’agissait de l’obtention de la licence de « notre » chère TFM ? Ou devons-nous simplement ouvrir nos yeux dans la responsabilité, sans devoir attendre que vous vous immisciez dans nos psychologies avec vos douces mélodies, qui nous ont dorlotées, durant des décénies ?
La guerre est-elle ouverte entre deux personnalités, l’une dispose de la machine d’état, l’autre s’est octroyé une machine de presse, engagée pour son propre compte ?
Comment Youssou Ndour compte-t-il gérer le mois de Décembre, qui lui interdit toute crevaison de son véhicule personnel, tout déplacement sans sécurité au préalable, tout repas chez un cuisinier inconnu ? Bref la vie de Youssou Ndour serait-elle en danger ? Non, pas du tout ! Mais plutôt son avenir et celui de son entourage direct et indirect !
Dorénavant rien ne lui sera toléré, car il a craché dans le bol de lait qui le nourrissait d’antan. Il est aujourd’hui face à un état qui va lui réclamer des comptes sur l’excès d’apanage dont il disposait hier. Et nous, dans tout ça, nous n’avons rien à voir avec ce duel, qui n’aurait jamais dû avoir lieu, si Youssou avait éprouvé de la gratitude et s’était rappelé, un tant soit peu, du temps où il fréquentait la baie dorée du Palais de la République.
Quand Wade vous avait mis sous son aile protectrice, nous étions là Youssou ; fatigués aussi !
Les indubitables responsabilités aux quelles nous devons faire face, ne doivent pas être celles que vous nous imposez pour servir vos propres intérêts d’oligarchie ou de ploutocratie, mais plutôt celles qui émanent de nos consciences. Et plus jamais ni vous ni personne d’autre, nous ne vous laisseront gouverner nos consciences ; plus jamais !
La rédaction
Source :assirou.net
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