Dans son édition d'hier, le journal "Enquête" révélait que deux personnes, un homme et une femme, avaient été inculpées et placées sous mandat de dépôt dans l’affaire dite de fausse alerte à la bombe au Radisson.
Selon les informations de Libération, il s’agit de deux ressortissants guinéens. L’homme travaille dans une structure hospitalière de la place alors que la femme est sans fonction fixe. Même si le «couple» n’a cessé de nier leur implication dans ce canular qui a mobilisé la République, il n’en demeure pas moins que le juge du quatrième cabinet a écroué les deux suspects pour soutien au terrorisme et pour cause.
Des sources autorisées indiquent que la Division des investigations criminelles (Dic) a glané des indices graves et concordants tendant à faire croire que l’homme était en relation directe avec la personne qui a appellé depuis Paris (France) pour annoncer la présence de la bombe dans cet hôtel de la corniche Est.
En effet, cet individu a commis une grossière erreur, comme nous le révélions. Avant d’appeler d’une cabine fixe, il a voulu s’assurer que le numéro du standard du Radisson était le bon. Sauf que lors de ce coup de fil qui a duré cinq secondes, il a appelé à partir d’un numéro de téléphone portable. Une brèche dans laquelle les enquêteurs se sont engouffrés. C’est ainsi qu’ils ont vite établi des échanges entre le numéro de l’appelant et un autre numéro sénégalais, le jour même des faits. Le «contact» sera vite cueilli.
Mieux, en épluchant son téléphone portable, les enquêteurs tombent sur un message qu’il a émis au lendemain de la vraie fausse alerte à la bombe, en réponse à un Sms que lui avait envoyé un correspondant. «Ne me dénonces pas, tu as reçu la première partie de l’argent, tu recevras le reste après», écrit-il en réponse à son correspondant qui menaçait : «Je vais te dénoncer à la police».
Un partage du butin après un complot visant à «gâcher» la visite du Président Alpha Condé au Sénégal ? Les enquêteurs le croient. Qui plus, au moment où l’appel était reçu au Radisson, le ministre des Affaires étrangères de la Guinée et plusieurs officiels étaient déjà installés au Radisson...
Selon les informations de Libération, il s’agit de deux ressortissants guinéens. L’homme travaille dans une structure hospitalière de la place alors que la femme est sans fonction fixe. Même si le «couple» n’a cessé de nier leur implication dans ce canular qui a mobilisé la République, il n’en demeure pas moins que le juge du quatrième cabinet a écroué les deux suspects pour soutien au terrorisme et pour cause.
Des sources autorisées indiquent que la Division des investigations criminelles (Dic) a glané des indices graves et concordants tendant à faire croire que l’homme était en relation directe avec la personne qui a appellé depuis Paris (France) pour annoncer la présence de la bombe dans cet hôtel de la corniche Est.
En effet, cet individu a commis une grossière erreur, comme nous le révélions. Avant d’appeler d’une cabine fixe, il a voulu s’assurer que le numéro du standard du Radisson était le bon. Sauf que lors de ce coup de fil qui a duré cinq secondes, il a appelé à partir d’un numéro de téléphone portable. Une brèche dans laquelle les enquêteurs se sont engouffrés. C’est ainsi qu’ils ont vite établi des échanges entre le numéro de l’appelant et un autre numéro sénégalais, le jour même des faits. Le «contact» sera vite cueilli.
Mieux, en épluchant son téléphone portable, les enquêteurs tombent sur un message qu’il a émis au lendemain de la vraie fausse alerte à la bombe, en réponse à un Sms que lui avait envoyé un correspondant. «Ne me dénonces pas, tu as reçu la première partie de l’argent, tu recevras le reste après», écrit-il en réponse à son correspondant qui menaçait : «Je vais te dénoncer à la police».
Un partage du butin après un complot visant à «gâcher» la visite du Président Alpha Condé au Sénégal ? Les enquêteurs le croient. Qui plus, au moment où l’appel était reçu au Radisson, le ministre des Affaires étrangères de la Guinée et plusieurs officiels étaient déjà installés au Radisson...
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