La junte en Guinée a indiqué vendredi reprendre la délivrance des agréments aux associations et aux organisations non-gouvernementales, rare disposition libéralisatrice à l'aube d'une année annoncée électorale.
Les autorités avaient décrété la suspension de la délivrance des agréments le 2 septembre 2024. Elles avaient invoqué les "actions de trouble à l'ordre public menées sur le terrain par plusieurs ONG et mouvements associatifs".
Il s'agissait d'une énième mesure de restriction de l'espace public de la part des militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2021.
La suspension "est levée" avec effet immédiat, dit le ministère de l'Administration du territoire dans un document officiel daté de jeudi et publié vendredi.
Le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, a annoncé que 2025 serait une "année électorale cruciale" alors que les militaires ont manqué à leur engagement initial de rétrocéder le pouvoir à des civils élus avant fin 2024. Il a aussi promis "la reprise totale des activités politiques" cette année.
La junte a interdit toute manifestation en 2022 et prononcé la dissolution d'un collectif de la société civile défendant le retour des civils à la tête de ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest à l'histoire récente troublée et violente. Des dizaines de civils ont été tués au cours de manifestations interdites.
Nombre de dirigeants de l'opposition ont été arrêtés, mis en cause devant les juges ou poussés à l'exil.
Les autorités avaient décrété la suspension de la délivrance des agréments le 2 septembre 2024. Elles avaient invoqué les "actions de trouble à l'ordre public menées sur le terrain par plusieurs ONG et mouvements associatifs".
Il s'agissait d'une énième mesure de restriction de l'espace public de la part des militaires qui ont pris le pouvoir par la force en 2021.
La suspension "est levée" avec effet immédiat, dit le ministère de l'Administration du territoire dans un document officiel daté de jeudi et publié vendredi.
Le chef de la junte, le général Mamadi Doumbouya, a annoncé que 2025 serait une "année électorale cruciale" alors que les militaires ont manqué à leur engagement initial de rétrocéder le pouvoir à des civils élus avant fin 2024. Il a aussi promis "la reprise totale des activités politiques" cette année.
La junte a interdit toute manifestation en 2022 et prononcé la dissolution d'un collectif de la société civile défendant le retour des civils à la tête de ce pays pauvre d'Afrique de l'Ouest à l'histoire récente troublée et violente. Des dizaines de civils ont été tués au cours de manifestations interdites.
Nombre de dirigeants de l'opposition ont été arrêtés, mis en cause devant les juges ou poussés à l'exil.
Autres articles
-
La Turquie tance la France en Syrie et se chargera des menaces terroristes
-
Le gouvernement américain autorise près d'un million de migrants à rester 18 mois de plus
-
Biden dénonce la décision "vraiment honteuse" de Meta de mettre fin à son programme de fact-checking
-
Crise financière au Sénégal / Cheikh Diba à Paris pour demander de l’aide : Le ministère des finances précise…
-
Manifestion contre Flexeau à Paoskoto : 7 individus libérés sur les 34 arrêtés