Une pirogue chavire avec Ousmane Tanor Dieng à son bord ( Babacar KEBE )


Une pirogue chavire avec Ousmane Tanor Dieng à son bord ( Babacar KEBE )
Bavardage est écume sur l'eau, action est goutte d'or.
Les sénégalais se souviendront toujours de ce fameux parti socialiste qui a mis ce pays complètement à genou pendant 40ans, trop c’est vraiment trop. Abdoulaye Willane devrait plutôt porter la parole du pardon à l’endroit de ces 12 millions de sénégalais qui ont énormément souffert sous le règne du parti socialiste. Ce peuple valeureux, républicain et courageux ne commettra jamais l’erreur de faire revenir un clan qui tente de se refaire une virginité politique.
Ousmane Tanor Dieng a manifesté son soutient au président sortant Gbagbo, soutenant qu’il ne revient pas à l’Onu de nommer un président, mais au Conseil constitutionnel. En d’autres termes Tanor bénit un hold up électoral.
A la suite de vives réactions provenant de son parti et de la classe politique, Tanor se dédit ou wax waxéte en disant: « J’ai écouté la clameur et j’ai entendu le malaise provoqué par mes propos, d’abord par la presse. Ensuite, beaucoup de mes camarades, de mes proches, de nos militants et sympathisants ont fait connaître le caractère improductif, pour notre combat, de mes propos. Je n’ai pas été compris, c’est le cas ». Comment peut-on faire confiance à un politicien qui piétine volontairement les règles élémentaires de la démocratie? Le Sénégal mérite mieux à mon humble avis.
Après le départ de Collin du Gouvernement le 27 mars 1990, Ousmane Tanor Dieng a pris le relais et allait connaître, la même puissance, surtout à partir de deux repères importants : sa nomination, le 7 juin 1993, comme Ministre d’Etat, Ministre des Services et Affaires présidentiels et le fameux Congrès « sans débat » du 30 mars 1996. Au cours de ce congrès, il fut nommé Premier Secrétaire, au détriment de Moustapha Niasse et Djibo Ka.
Ousmane Tanor Dieng, alors puissant Ministre d’Etat, Ministre des Services et Affaires présidentiels, a beaucoup contribué par certaines de ses attitudes et déclarations, à la mauvaise gestion des sociétés nationales. En tournée dans le Département de Mbour en juillet 1998, Tanor lançait, en direction de ceux qui dénonçaient la mauvaise gestion dans les sociétés nationales : « Je voudrais leur confirmer ici (à ceux qui dénonçaient) que les directeurs nationaux ont la confiance du Président de la République et c’est ça seulement qui compte. » Ils n’y sont pas effectivement allés de main morte et nos sociétés nationales en ont terriblement souffert. Ainsi, à Ngoundiane (petite localité dans la Région de Thiès) où il était allé présider un meeting du Ps, il s’adressait en ces termes à son camarade Mbaye Diouf : « Le Président de la République est au courant de ce que vous faites et vous félicite. Et moi de même. » Résultat des courses, le rapport d’audit du cabinet Ernst et Young concernant sa longue gestion des chemins de fer (onze à douze ans), faisait état d’un détournement de 7 milliards.
Ceux qui voudraient se persuader que le PS aurait réussi sa mue en se réconciliant avec les vertus de la démocratie immergées dans 40 ans d’autoritarisme parfois radical et plus souvent modéré (depuis l’ouverture au multipartisme en 1974), devraient remettre aux calendes grecques leur regard optimiste sur ces «hommes nouveaux de l’ancien régime». Tout ce qu’il y a de nouveau chez eux est le refoulement physique des habits dorés du pouvoir, mais «chassez le naturel, il revient au galop!». Ce qui était voilé se dévoile. Ce qui était enfoui est refoulé, ré-émergeant sous les poussées réflexives de la vraie nature anti-démocratique et exhalant les odeurs de l’incontinence politique. La plus importante transformation que l’on attendait d’eux fût plus interne, plus profonde, plus viscérale : c’était une rupture psychologique avec une certaine «inculture» démocratique inaugurée avec le règne «senghorien» et réadaptée sous des formes plus tolérantes par le pouvoir de Diouf. Cette transformation n’a pas été faite et l’attitude du premier secrétaire du PS félicitant son ami, usurpateur éhonté de la souveraineté populaire ivoirienne, en est l’illustration éloquente. Nous faisons souvent preuve d’une sévérité absolue à l’endroit du régime de l’alternance en affirmant que ses scandales ont épuisé la capacité d’indignation des Sénégalais. Mais si nous voulions faire preuve d’honnêteté intellectuelle, nous nous devrions de reconnaître que cette capacité d’indignation était déjà largement entamée sous le règne quarantenaire du Parti socialiste. Il ne serait pas superfétatoire de le rappeler aujourd’hui que les félicitations indignes du PS adressées à l’usurpateur du FPI nous en redonnent l’occasion. Qui a oublié que c’est ce même PS qui inventa au Sénégal cette gestion néo-patrimoniale qui a fait le lit de tous ces scandales que l’on dénonce encore aujourd’hui? Ce système où les entrepreneurs politiques, ayant acquis des positions de pouvoir, s’adonnent à l’extraction et à l’accumulation des ressources financières pour entretenir leur clientèle. Ce système où les détenteurs du pouvoir politique exploitent leur position dans la sphère de domination pour « placer » les amis politiques, les membres de la famille, les « recommandés », les ressortissants du même village, de la même ville, de la même région.
L’espace néo-patrimonial auquel est habitué le PS, est celui dans lequel le chef organise son pouvoir politique comme l’exercice de sa gestion domestique, exactement comme le faisais Gbagbo. Habitués ainsi à appréhender l’espace du pouvoir comme un territoire familial, il n’est guère surprenant que les sentiments d’amitié et de parenté se substituent aux principes démocratiques chez les dirigeants du Parti socialiste. Leur logique néo-patrimoniale fondée sur la satisfaction des besoins des « parents politiques » ignore les solidarités sociales et méconnaît les compassions. La preuve la plus éclatante pour le Sénégal sous le régime socialiste, ce fut l’augmentation du nombre des députés (de 120 à 140) en 1998 et la création d’une nouvelle institution, le Sénat, dont des membres étaient nommés directement par le Président de la République, exactement comme le fait le régime de l’alternance aujourd’hui. La « privatisation » de la politique était ainsi faite que même le « Prince » (détenteur du pouvoir exécutif) avait un droit de regard sur le pouvoir législatif dont les membres étaient ses représentants personnels dans les Institutions législatives. Cette pratique découle de ce que Médard appelle l’absence de véritable distinction entre domaine privé et domaine public. Voilà qui explique pourquoi le régime du Parti socialiste, traitant les institutions comme des biens propres, choisissait de nommer lui-même des sénateurs qui faisaient partie du cercle fermé des proches, qui n’étaient pas forcément compétents, mais qui avaient toujours témoigné fidélité et loyauté aux deux princes qui se sont succédé, Senghor et Diouf. Abdoulaye Willane tente de rebondir et de faire rebondir sa formation politique en s’attaquant à d’honnêtes gens mais hélas mon cher le parti socialiste n’est rien d’autre qu’une fiction en extinction. Vu tous ses scandales, le PS devrait soigner d’abord les séquelles de la « privatisation du pouvoir » et se garder par décence de crier au scandale. Personne ne le prendrait au sérieux. Que l’on s’en souvienne!
Babacar KEBE
Membre de la CCR/ APR YAAKAR
Email : ingtelecom1@yahoo.fr





Mardi 25 Octobre 2011
Babacar KEBE




1.Posté par ammal le 25/10/2011 09:22
Vous êtes vraiment marrant! tout ce que vous reprochez à Tanor c'est son soutien à Bagbo! car en dehors de cet état de fait tout ce que vous dites est accéssoire!
Je ne suis pas un militant socialiste, mais à comparer les détournenments, la gabégie entre les deux régimes, Monsieur le Wadaillon, vous remportez la plame, et de loin!!!!! Le suel combat qui vaille maintenant est le départ de Wade, que vous( Apr ou Ps, ) vous mettez à nous fatiguez avec vos casserolles, ne fait qu'augmenter du bruit à la cacophonie ambiante du Sénégal!!
Bou mou niar nak!!

2.Posté par socialisteconvaincu le 25/10/2011 10:06
Si c'est cela un cadre républicain, l'APR est mal barré parce que ces copier coller n'honorent pas un soi disant cadre.

L'auteur de ces lignes ferait mieux d'expliquer pendant qu'il y est la fortune subite et éhontée d'un Macky Sall qui était locataire d'une chambre à Castors près de la maison de mes parents.

je peux fournir des témoins occulaires si vous voulez de la période des vaches maigres de votre chef néo repenti et opposant à Wade après avoir été chassé de la table de la ripaille par votre seule constante Wade.

Les apéristes, wadaillon éternels, devraient se taire. Vous pouvez attaquer Vilane mais n'en profitez pas pour toucher PTD qui n'a jamais eu le moindre mot déplacé contre votre leader alors que s'il y a un personnage qui en sait beaucoup sur plusieurs, et qui se tait parce que c'est un homme d'Etat, c'est bien Tanor Dieng.

Ce mélange des genres volontaires démontre la mauvaise foi et la félonie de ce Babacar Kébé prompt à ressusciter les démons d'un PDS pas encore mort et dont son leader partage au moins 9 ans d'un bilan catastrophique à tous points de vue. Et en en matière de libertés encore moins en matière de démocratie, ce n'est pas macky sall et ses wadaillons qui sont mieux placés pour donner des lecçons lui qui a été le bras armé consentant de Wade pour mettre Idrissa seck en prison sans preuves.
L'instrumentalisation de la DIC a connu son apogée sous macky sall et cela les sénégalais ne l'oublient pas alors si vous voulez la guerre vous l'aurez vous les apéristes et wadaillons qui n'avez pas encore ravalé votre incompétence, prétention et arrogance qui ont mis le pays à genoux.

Alors un peu de pudeur et de retenue sacrebleu, car si les les sénégalais n'ont pas oublié les 40 ans du PS, les 12 ans de Wade et les 9 ans de Mackisme sont encore plus récents que cette période lointaine que vous essayez de ramener comme seul argument pour essayer d'écarter en vain le seul parti démocratique et regorgeant de valeurs qu'est le PS

3.Posté par apr le 25/10/2011 10:21
Félicitations Babacar pour la pertinence de ton analyse et merci encore une fois de tomber le masque de Tanor
Bravo

4.Posté par socialiste-sall le 25/10/2011 10:32
Chaque jour vous montrez à travers vos critiques mal fondées que vous nourrissez une peur bleue ou marron à l'endroit du PARTI SOCIALISTE ET DE SON SECRETAIRE GENERAL .
A ces aigris, je les renvoie aux témoignages, de IBRAHIMA SENE du P.I.T lors de la crise ivoirienne .

"TANOR n' est pas ingrat et léger comme d'autres leaders politiques " qui s'accommodent au grès de leur intérêt.
( cf discours de IDRISSA SECK A THIES à propos du complot contre lui) .
L'histoire lui a donné raison par rapport à son commentaire,parce que c'est le même PRÉSIDENT DU CONSEIL CONSTITUTIONNEL QUI AVAIT VALIDÉ LA PRESTATION DE SERMENT DE GBAGBO QUI L'A FAIT POUR OUATTARA.

Vous devez , faire preuve de lucidité ,d'objectivité,d'élégance et d'honnêteté en vers OUSMANE TANOR DIENG, qui il faut le reconnaitre a une grande capacité de pardon, de retenu manifestement illustré par le beaucoup qu'il connait de beaucoup de personnes, qui , malheureusement sont trop bavards aujourd'hui.La jalousie ruine, elle détruit et elle anéantit que DIEU vous en préserve!.
Mon DIEU pourquoi cette haine viscérale?
Alors que tout jeune devrait s'inspirer des belles leçons que nous gratifie MONSIEUR DIENG, de discipline, de retenu, d 'humilité, d'équilibre ,de discrétion, de constance dans sa logique et de cohérence dans sa démarche .TANOR a inauguré ou montrer une nouvelle facette du courage ,aux jeunes de ce pays.Quand il disait à travers interview dans les colonnes d'un quotidien de la place que:
" LE COURAGE N'EST PAS DE PROFÉRER DES INSANITÉS A LONGUEUR DE JOURNÉE SUR D'HONNÊTES CITOYENS ,MAIS DE RESTER FIDÈLE A TON ÉDUCATION, TA CULTURE ET TES CONVICTIONS , QUOI QU'IL EN SOIT "

Et cela, il l'a illustré à plusieurs reprises, car rares sont aujourd'hui,les politiques qui cracheront sur poste de vice-président avec des garanties claires telles que proposées par Abdoulaye Wade à mainte occasions.Rares sont ceux qui disent ce qu'ils font et font ceux qu'ils disent.
Dans votre discours de la première Université d'été d'après alternonce, vous disiez que : "Même si le terrain politique n'est pas celui de la mémoire l'histoire se chargera de rendre justice au parti socialiste".
Oui ,je peux affirmer qu'aujourd'hui l'histoire vous a donné raison sur tous ceux -là.

C'est avec fierté que je vous ai suivi , lors de votre passage à TFM dire que " vous endossez la responsabilité des 40 ans du régime socialiste" , alors QUE dieu sait pourtant que dans le lanterneau politique figurent des personnalités à la facture de responsabilité plus importante que la votre ,qui,malheureusement fuient leur responsabilité.

JE TERMINE PAR VOUS DIRE : KOU YALLA TEKK NATOU NGA NANGOU KO MOU TEEGUI KO.
TU AS ÉTÉ DIGNE A L'ÉPREUVE.......................................................................suivez mon regard.

5.Posté par fatou gaye le 25/10/2011 10:34
CEST DOMMAGE ,moi je ne suis pas un MAKY , mais l'opposition doit bfaire beaucoup attention personne n'a droit de tirer sur l'autre cela doit etre un code les genres WILLANE doivent apprendre à vivre en collectivité nous n'avons le droit à se flinguer entre nous ,ce pays a besoin de notre union
l'auteur de ce texte ABABACAR KEBE appartient LA MOUVANCE PRESIDENTIELLE les camarades doivent plus malins quer ça pour ne pas tomber dans ces genres de pieges



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