"Lors d'une opération contre des terroristes de Boko Haram, les troupes ont découvert l'une des filles de Chibok enlevées", a affirmé Sani Usman, le porte-parole de l'armée, sans toutefois donner de renseignement sur le lieu exact de l'opération.
Rakiya Abubkar, qui faisait partie des 275 jeunes filles enlevées le 14 avril 2014, a été trouvée avec son bébé de 6 mois, peut-on lire dans un communiqué. Elle est actuellement examinée par des médecins et "sera ensuite remise aux autorités du gouvernement de l'Etat du Borno (nord-est)", poursuit M. Usman.
Le groupe "Bring Back Our Girls" (Ramenez-nous nos filles), qui s'était constitué après l'enlèvement des lycéennes, n'a pas confirmé l'identité de la jeune fille pour l'instant. Plus tôt jeudi, l'armée a publié un autre communiqué, affirmant que "1.400 civils - accusés d'être des membres du groupe jihadiste - ont été arrêtés entre le 28 décembre et le 4 janvier". Boko Haram, qui s'était emparé de territoires entiers dans le nord-est du pays, utilise le kidnapping pour recruter des combattants et il est particulièrement difficile de déterminer les affiliations réelles au groupe.
Relayé par les médias du monde entier, l'enlèvement de masse des lycéennes de Chibok avait provoqué une vague d'indignation internationale, notamment via Twitter sous le hashtag #Brinbackourgirls, relayé jusqu'à la Maison Blanche par la première Dame Michelle Obama. Début novembre, une jeune fille avait également été retrouvée près de la frontière du Cameroun, et, à la mi-octobre, le gouvernement nigérian avait réussi à négocier la libération de 21 d'entre elles, portant le nombre de lycéennes toujours disparues à 195. Cinquante-sept d'entre elles ayant réussi à s'échapper le jour même de leur enlèvement.
A la veille de Noël, le président nigérian Muhammadu Buhari avait annoncé triomphalement "l'écrasement final des terroristes de Boko Haram dans leur dernière enclave" de Sambisa, forêt de quelque 1.300 km2 où s'étaient rassemblés de nombreux combattants, notamment de la faction de Boko Haram dirigée par Abubakar Shekau. Mais l'accès au nord-est du pays, immense territoire aux confins du Tchad, du Cameroun et du Niger, reste strictement contrôlé par l'armée et le gouvernement, ce qui rend la réalité de la répression du mouvement jihadiste quasiment impossible à évaluer. L'insurrection de Boko Haram a fait au moins 20.000 morts, des dizaines de milliers de personnes ont été kidnappées et 2,6 millions d'entre elles ont dû quitter leur foyer depuis 2009.
Rakiya Abubkar, qui faisait partie des 275 jeunes filles enlevées le 14 avril 2014, a été trouvée avec son bébé de 6 mois, peut-on lire dans un communiqué. Elle est actuellement examinée par des médecins et "sera ensuite remise aux autorités du gouvernement de l'Etat du Borno (nord-est)", poursuit M. Usman.
Le groupe "Bring Back Our Girls" (Ramenez-nous nos filles), qui s'était constitué après l'enlèvement des lycéennes, n'a pas confirmé l'identité de la jeune fille pour l'instant. Plus tôt jeudi, l'armée a publié un autre communiqué, affirmant que "1.400 civils - accusés d'être des membres du groupe jihadiste - ont été arrêtés entre le 28 décembre et le 4 janvier". Boko Haram, qui s'était emparé de territoires entiers dans le nord-est du pays, utilise le kidnapping pour recruter des combattants et il est particulièrement difficile de déterminer les affiliations réelles au groupe.
Relayé par les médias du monde entier, l'enlèvement de masse des lycéennes de Chibok avait provoqué une vague d'indignation internationale, notamment via Twitter sous le hashtag #Brinbackourgirls, relayé jusqu'à la Maison Blanche par la première Dame Michelle Obama. Début novembre, une jeune fille avait également été retrouvée près de la frontière du Cameroun, et, à la mi-octobre, le gouvernement nigérian avait réussi à négocier la libération de 21 d'entre elles, portant le nombre de lycéennes toujours disparues à 195. Cinquante-sept d'entre elles ayant réussi à s'échapper le jour même de leur enlèvement.
A la veille de Noël, le président nigérian Muhammadu Buhari avait annoncé triomphalement "l'écrasement final des terroristes de Boko Haram dans leur dernière enclave" de Sambisa, forêt de quelque 1.300 km2 où s'étaient rassemblés de nombreux combattants, notamment de la faction de Boko Haram dirigée par Abubakar Shekau. Mais l'accès au nord-est du pays, immense territoire aux confins du Tchad, du Cameroun et du Niger, reste strictement contrôlé par l'armée et le gouvernement, ce qui rend la réalité de la répression du mouvement jihadiste quasiment impossible à évaluer. L'insurrection de Boko Haram a fait au moins 20.000 morts, des dizaines de milliers de personnes ont été kidnappées et 2,6 millions d'entre elles ont dû quitter leur foyer depuis 2009.
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