Une campagne, deux images

Nous retiendrons, à la veille de ce deuxième tour du scrutin présidentiel, deux séquences illustratives de l’idée que nous nous sommes fait des tendances qui ont marqué et qui marqueront encore notre vie politique à l’avenir : les patriotes authentiques lutteront pour notre indépendance et le progrès, tous les autres se lieront au Diable s’il le faut, pour empêcher ces derniers de travailler.


Une campagne, deux images
La première séquence est liée à l’activité « militante » d’une frange de la jeunesse qui se fait appeler « y en a marre » et qui se singularise par une démarche inédite de rejet systématique du principe du « rakk topp mag, doom topp baay » qui interdit aux plus jeunes de manquer de respect aux plus âgés. La philosophie du groupe « y en a marre », basée sur le « tout ou rien tout de suite », est aux antipodes de nos valeurs traditionnelles mais offre un tableau objectif du mental d’une couche de la société composée essentiellement de jeunes en situation d’échec scolaire, sans qualification précise, sans diplôme et sans formation. Evoluant dans le monde des arts pour la plupart, ils ont été une proie facile entre les mains d’opposants qui peinaient à ébranler Abdoulaye Wade...
Jamais dans l’histoire du Sénégal on n’a fait étalage d’autant d’impertinence et d’incorrection dans le vocabulaire politique : les termes « daass fanaanal », « fanaané daass », « doggali », « gorgui dèèna », sont la propriété intellectuelle de jeunes qui n’avaient rien d’autre à offrir à notre société que les maux de l’incivisme et la maladresse coupable de l’inconscient. L’Histoire oubliera, sans doute, ces mots qu’on s’efforcera plus tard d’enterrer définitivement dans notre subconscient collectif.
Or donc, il m’est arrivé de vivre avec ces jeunes une scène cocasse qui m’a définitivement édifié sur leur immaturité et leur mauvaise foi. Mardi 20 mars en me rendant à la zawiya d’El hadj Malick Sy (RTA) pour les besoins de la prière de takussaan, je vis un groupe dirigé par Fadel Barro et l’autre qui se fait appeler Fou malade (ce qui veut tout dire) en train de préparer des perturbations dans le périmètre du lieu saint. Ils avaient des banderoles et s’apprêtaient à dérouler leur activité lorsque je suis intervenu pour les prier de laisser la zawiya en paix et d’aller ailleurs réaliser leur programme. Je leur rappelai à juste raison d’ailleurs, les paroles de Serigne Abdoul Aziz Sy Al Amine le Sage, qui avait éteint le feu qu’une bavure policière et les instigations d’un certain Alioune Tine et compagnie, allaient étendre sur le territoire national. On ne joue pas avec l’œuvre d’Elhadj Malick Sy (RTA) ! Le plus grave dans l’attitude de ces « y en a marristes » est peut être ailleurs : ces jeunes qui se disent amoureux de leur pays, étaient accompagnés d’une équipe de trois reporters européens prêts à filmer le désordre qu’ils auront suscité aux abords du lieu saint…C’est lorsque j’ai décidé de m’adresser à ces journalistes, qu’ils ont tous décidé de se replier dans des 4X4 et taxis en m’abreuvant d’injures que la décence m’interdit de reproduire ici. Lorsqu’on a quelques gouttes de patriotisme dans le sang, on ne se fait pas complice du « toubab » pour salir son pays, même si c’est pour des objectifs politiques ! Au total, le phénomène « y en a marre » n’est rien d’autre que le concentré de notre indigestion collective, le reflet du recul de nos valeurs dans ce monde globalisé où l’Occident décadent, étale ses tentacules empoisonnés dans nos foyers par la force de l’image et du son qu’on appelle pudiquement information. Jamais l’information n’a été autant manipulée pour faire mal à un régime, à un homme !
La deuxième image que je retiens de la campagne du second tour est celle du candidat sortant, le Président Abdoulaye Wade, sur le plateau de la chaine de télévision Africa7, défendant sa vision et les méthodes utilisées pour la mettre en œuvre. C’est un combattant qui n’a pas abdiqué et qui reste confiant qui a parlé au nom d’un idéal dont la réalisation est resté son ultime objectif : le respect du à l’homme noir, le développement du Sénégal ainsi que la concrétisation de l’unité du continent.
Que Dieu lui donne la force de triompher des maitres-chanteurs et de leurs commanditaires, des forces obscures qui s’apprêtent à mettre la main sur notre pays ! Que Dieu lui donne la force de vaincre pour que demain, entre autres bienfaits, notre jeunesse ne puisse plus tomber dans les travers de « y en a marristes » logés, nourris et blanchis par des sponsors clairement identifiés comme ennemies de l’Afrique.
L’esprit « Y en a marre » survivra certes, au-delà du 25 mars, mais il restera parmi les épines qu’il faudra gérer au même titre que les artifices utilisés par nos adversaires pour ralentir notre combat pour le progrès.
Votons WADE pour que triomphe la deuxième image et que vive le Sénégal !
Souleyanta Ndiaye
souleyanta@gmail.com
Vendredi 23 Mars 2012
Souleyanta Ndiaye




1.Posté par decanteur le 23/03/2012 16:10
c est une analyse pathetique et partisant . suicide intellectuel et de la malhonnete . vive le senegal .

2.Posté par lawol le 23/03/2012 17:36
Quand un vieux grabataire au crépuscule de sa vie décide de présider par la force au destiné d'une population à 70% composée de jeunes de moins 25 ans et ce en violant la charte fondamentale, en dilapidant nos maigres ressoucsses si précieuses en marchant sur des corps, quel respect mérite-il? Tant pis pour ceux qui baissent leur culotte ( oui un y'en a marriste inculte et impoli le suis) pour entrer dans ses faveursJje préfère de loin être inculte et garder ma dignité WALLA BOK !

3.Posté par Mandarin le 23/03/2012 19:34
Souley toujours égal à lui meme.Jusqu'à quand? Merci quand meme pour la vérité sur ces gosses mal polis et inutiles!!!



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